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Adolescents, corps et vêtement

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Lycéens : la culture des pairs. Il y a ceux qui préfèrent le rap ou le R & B, qui s'habillent en jogging et en baskets de marque et qui portent des casquettes à l'envers. A ces lascars, qui « pensent un peu trop aux filles » et « en font un peu trop pour se montrer », Valérie (16 ans) préfère ses copains skateurs avec leurs pantalons « baggies » et leurs cheveux en touffe, « plus cools et qui se prennent moins la tête », adeptes du rock ou de la techno. Et puis, il y a aussi les punks rock, à ne pas confondre avec les punks gothiques, les amateurs de funk, de hip hop, ou encore de reggae, de ska, de ragga... L'important chez les lycéens, c'est le style : les vêtements, la coiffure, les sports que l'on pratique, les musiques que l'on écoute...

Surtout les musiques, d'ailleurs, qui dictent bien souvent l'ensemble. . « Qu'est-ce qui a changé dans le rapport des jeunes générations à la culture ? Ce choix est important pour comprendre l'intention de l'auteure. Certes, D. Pour D. Enfin, affirme D. Dominique Pasquier. Lycéens : la culture des pairs. Styles vestimentaires, musiques, textos... Les adolescents s'inventent des pratiques culturelles bien spécifiques qui s'émancipent des anciens clivages sociaux tout en créant de nouvelles hiérarchies. Il y a ceux qui préfèrent le rap ou le R&B, qui s'habillent en jogging et en baskets de marque et qui portent des casquettes à l'envers.

A ces lascars, qui « pensent un peu trop aux filles » et « en font un peu trop pour se montrer », Valérie (16 ans) préfère ses copains skateurs avec leurs pantalons « baggies » et leurs cheveux en touffe, « plus cools et qui se prennent moins la tête », adeptes du rock ou de la techno. Et puis, il y a aussi les punks rock, à ne pas confondre avec les punks gothiques, les amateurs de funk, de hip hop, ou encore de reggae, de ska, de ragga... L'important chez les lycéens, c'est le style : les vêtements, la coiffure, les sports que l'on pratique, les musiques que l'on écoute... Surtout les musiques, d'ailleurs, qui dictent bien souvent l'ensemble.

Certes, D. Pasquier Dominique. Cultures lycéennes : la tyrannie de la majorité. 1Les ouvrages sur les lycéens ont tendance à paraître, depuis de nombreuses années, au gré des explosions sociales récurrentes et ils se focalisent souvent sur tel ou tel aspect pointé par les medias. Ainsi les questions de la violence scolaire et de la déscolarisation constituent-elles les thèmes les plus travaillés de l’actualité. Cet état de fait tient sans doute à ce qu’une sociologie des élèves ne s’est pas érigée en champ scientifique légitime malgré quelques tentatives alors que la sociologie de l’éducation concentrait ses efforts sur l’analyse des parcours scolaires et la persistance des inégalités sociales. 2La parution, dans un tel contexte, de l’ouvrage de Dominique Pasquier intitulé Cultures lycéennes ne peut donc que retenir l’attention. 3Il se présente, dès l’introduction, comme une réflexion sur la transmission culturelle et une tentative de réponse à la question : qu’est-ce qui a changé dans le rapport des jeunes générations à la culture ?

8D. [Clair]La division sexuee de l exp amoureuse. Féministe et assistante d’éducation, elle raconte comment on construit le genre au collège [Espaces réflexifs] Jusqu’ici Stéphanie Khoury avait devisé sur le genre avec d’autres militant.e.s ou des universitaires. Mais entre septembre 2013 et juin 2014, celle qui se définit comme une «apprentie anthropologue» a été assistante d’éducation dans un collège parisien situé dans un quartier aisé. «Les élèves étaient dans leur très grande majorité issus de famille de CSP+, raconte-t-elle. Beaucoup des parents, l’année passée, avaient participé aux fameuses “Manif pour tous”.» C’est au contact de ces jeunes qu’elle a pu se pencher sur les processus de construction du genre et sur la façon dont les normes liées au genre s’imposaient à chacun.e, «les professeur.e.s envers les élèves, [ses] collègues assistant.e.s d’éducation entre eux et envers les élèves et, bien sûr, les collégien.ne.s entre elleux».

Au cours du mois d’août, elle publiera quelques-unes des notes qu’elle a prises pendant son passage dans cet établissement. Construire son identité de fille et de garçon : pratiques et styles vestimentaires au collège. English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Cet article souhaite montrer qu’en entrant au collège, les filles et les garçons apprennent à utiliser le vêtement tantôt pour renforcer le marquage de la différence des sexes, tantôt pour le gommer, voire contester les normes dominantes de la féminité et de la virilité. Si, durant cette période du cycle de vie, le vêtement peut constituer un moyen pour les jeunes d’explorer et de se placer par rapport aux normes de genre, pour les parents, il reste un outil privilégié de transmission des normes sexuées qui se renforcent, notamment du fait de la puberté.

English Building identity as a girl or boy: clothing practices and styles at schoolThis article describes the varying uses of clothing both girls and boys adopt on entering secondary school. Español Plan de l'article. Sociabilités et travail de l'apparence au collège. English abstract on Cairn International Edition Résumé Français À travers l’étude ethnographique des pratiques vestimentaires et corporelles des collégiens, cet article entend montrer comment la période du collège construit le moment de l’entrée progressive dans l’adolescence.

Moment d’apprentissage des classements et des jugements de classe, cette période est marquée par l’importance attachée à la réputation et au développement des stéréotypes sexués. English Through the anthropological observation of schoolboys and girls’ appearance, this article shows how the time of secondary school marks the entrance into adolescence. Deutsch Anhand einer ethnographischen Studie über die Kleidungsgewohnheiten und den Umgang mit der eigenen Körperlichkeit, zeigt dieser Artikel, dass die Schulzeit im Collège mit der Phase des Erwachsenwerdens zusammenfällt. Plan de l'article. La génération Lolita. English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Cet article entend analyser les relations qui se tissent entre les mères et les filles au moment de la préadolescence autour du vêtement à partir d’une recherche réalisée auprès de collégiennes et de leur famille.

C’est plus particulièrement l’hypersexualisation précoce du corps des préadolescentes, c’est-à-dire l’acquisition par de très jeunes filles d’éléments issus du vestiaire féminin adulte en lien avec leurs goûts médiatiques, qui fera l’objet de notre analyse. L’article s’attache à démontrer que le contrôle de ces pratiques est socialement clivé, les mères des classes populaires acceptant plus précocement que les mères des classes moyennes et supérieures l’acquisition par les filles des attributs vestimentaires adultes de la féminité. English Plan de l'article.