Entente sur les prix : "Les cigarettiers feraient obstacle à la libre concurrence" Francetv info Mis à jour le , publié le L'Autorité de la concurrence a déjà brisé 128 ententes illicites, et l'un des prochains lièvres à lever pourrait bien être celui du marché des cigarettes.
Si l'État fixe le montant des taxes, le prix de vente est de la responsabilité des cigarettiers, qui feraient obstacle à la libre concurrence. Pierre Kopp, avocat du Comité national contre le tabagisme (CNCT), relève depuis plusieurs années des indices révélateurs sur le prix de certains paquets de cigarettes : "On observe que les prix augmentent chaque année, au centime près, rigoureusement du même montant. " Détaillant deux groupes de paquets, l'un bas de gamme et l'autre haut de gamme, le défenseur du CNCT affine son analyse : "L'un est passé, depuis 2000, de 4,50 euros à 6,50 euros, et chacun des produits de l'autre groupe est passé de 5 à 7 euros.
" L'autorité de la concurrence suspecte l'existence d'un "cartel des yaourts" Bruxelles accuse Google d’abus de position dominante. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Pour Google, c’est un coup dur.
Après près de cinq ans d’enquête sur un éventuel abus de position dominante sur la recherche en ligne, la Commission européenne a finalement décidé, mercredi 15 avril, d’envoyer au groupe internet américain ce que l’on appelle dans le jargon bruxellois une « communication de griefs », c’est-à-dire un acte d’accusation en bonne et due forme. L’annonce devait être faite par la commissaire à la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager, en charge du dossier depuis sa prise de fonction, en novembre 2014. Contacté mercredi matin, Google ne souhaitait pas commenter. Si cette décision ne préjuge pas d’une sanction ultérieure contre Google, c’est la première fois dans son histoire que le groupe américain est reconnu coupable d’avoir enfreint la loi antitrust.
Lire aussi : Le Sénat américain va enquêter sur Google Deux mois pour se défendre Un accord négocié n’est pas à exclure. Duel entre Vente-privee et Showroomprive. Les leaders du déstockage en ligne affûtent leurs armes sur un marché en pleine croissance.
Le roi français et européen du déstockage en ligne, Vente-privee.com, affiche pour 2013 1,6 milliard de chiffre d'affaires. C'est plus qu'une enseigne comme Kiabi (1,42 milliard d'euros en 2013) mais encore deux fois moins que Vivarte (André, La Halle, Caroll…). C'est cette réussite française qu'a voulu distinguer François Hollande en visitant l'entreprise la semaine dernière avant de s'envoler pour la Silicon Valley.
Le challenger de Vente-privee deuxième e-déstockeur européen est aussi français: sept ans après son lancement par Thierry Petit et David Dayan, Showroomprive.com réalise, comme son rival, encore 80% de ses ventes en France. Il a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros, en hausse de 40%. Mais, treize ans après sa création par Jacques-Antoine Granjon, Vente-privee fait toujours la course en tête. Google poursuivi pour abus de position dominante par l'Europe. Bruxelles semble engager un bras de fer économique et politique avec l'une des entreprises les plus puissantes au monde.
En effet, l'Union européenne attaque Google pour abus de position dominante. "À travers son moteur de recherche, Google favorise artificiellement son propre comparateur de prix et cela constitue un abus", explique Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence. Si vous cherchez par exemple à acheter une table en bois, Google vous propose en priorité de cliquer sur sa propre boutique virtuelle. Une boutique qui lui rapporte gros, puisque certains de ses vendeurs rémunèrent largement le géant de l'Internet. C'est ce point-là que vise Bruxelles. En Europe, 80% des internautes utilisent Google, autant de clients potentiels pour l'entreprise, qui ne fait pas son travail de moteur de recherche, selon la commission.Si le groupe américain est condamné pour atteinte à la concurrence, il risque une amende de 6 milliards d'euros.
Le JT.