Le travail ouvrier au travers des cartes postales. Contexte historique Les cartes postales, un nouvel outil au service de la valorisation des activités et métiers traditionnels Au début du XXe siècle, la diffusion et la vente de cartes postales connaissent un grand essor.
Liées au développement du tourisme et de la publicité, elles renvoient des images « typiques » et positives des différentes régions et activités de France. Les deux cartes postales « Parfumerie Bruno Court, Grasse » et « Roquefort (Aveyron) – Piqueuses et Brosseuses » ont manifestement été conçues dans un souci de valorisation des terroirs et de leurs spécificités, parmi lesquelles les activités et métiers traditionnels, que l’on pense alors en « crise ». Ces cartes postales furent diffusées à des milliers d’exemplaires, à l’initiative des pouvoirs locaux mais aussi, à des degrés divers, des sociétés concernées. Analyse des images Femmes et hommes au travail Interprétation L'image de la tradition Auteur : Alexandre SUMPF. L'ouvrière au début du XXe siècle. Contexte historique Peindre l’ouvrière au début du XXe siècle: du militantisme à l’académisme ?
En 1905, la population ouvrière est estimée à plus de quatre millions de personnes, dont près d’un tiers de femmes. Les travailleuses en tout genre marquent l’époque et constituent un sujet de préoccupation majeur. Au-delà des débats politiques, économiques et sociaux qu’elles suscitent, elles font l’objet de diverses représentations, et « l’ouvrière » s’impose comme un thème littéraire et pictural à part entière.
Le monde ouvrier est souvent relativement familier aux artistes qui s’attachent à le dépeindre à partir du milieu du XIXe siècle. « Engagés », ils montrent la misère ou les difficultés liées au travail à des fins sociales et politiques. Mais à la fin du XIXe siècle le thème du travail et des travailleurs, longtemps jugé indigne, finit par s’imposer au-delà des artistes « engagés » pour devenir plus académique. Analyse des images L’ouvrière est une femme Interprétation Erotismes.
Le chemin de fer, symbole d'une nouvelle révolution industrielle. Contexte historique Symbole de la révolution industrielle naissante, le chemin de fer se développe en France à partir des années 1820.
Longtemps considéré comme une curiosité, un " jouet " selon Thiers, il devient sous le Second Empire un nouveau, prodigieux, moyen de transport. Rapidement, la construction de voies ferrées et de gares remodèle le visage de Paris, au centre du réseau en étoile des six grandes compagnies. Cette formidable promesse de progrès et de liberté fascine la population, et notamment les artistes, comme en témoigne témoigne La Gare Saint-Lazare[1] de Monet. Le travail dans les mines. Contexte historique François Bonhommé a représenté avec une grande fidélité l’activité sidérurgique et métallurgique dans les grands foyers industriels de la France du milieu du XIXe siècle, entre Abainville et Le Creusot.
Il n’a pas éludé la représentation des paysages et du travail liés à l’extraction du charbon qui, dans le cas des bassins de Blanzy et du Creusot, se trouvaient si proches de ceux du fer et si étroitement associés à eux. Si Constantin Meunier a puisé son inspiration dans une région différente – la Belgique du “ sillon Sambre-Meuse ” –, ses sujets peuvent être rapprochés de ceux de Bonhommé, lui aussi attentif aux acteurs et aux gestes du travail, et appartiennent à un même contexte contemporain.
Analyse des images Dans l’exploitation de la houille, le cheval a été l’auxiliaire indispensable de l’homme : sans lui, le charbon abattu n’aurait jamais pu être véhiculé jusqu’aux ascenseurs qui remontaient la production à la surface. Interprétation. Les premiers chemins de fer. Contexte historique Au début du XIXe siècle, la France est encore un pays essentiellement rural où les dépêches sont acheminées à cheval et où les voyages s’effectuent sur des routes cahoteuses, dans l’inconfort des diligences et des malles-poste.
La lenteur du rythme des échanges entrave l’essor économique. L’usage de la machine à vapeur provoque cependant une croissance sans précédent de la production industrielle et une véritable révolution dans les transports. Ainsi, bien avant l’apparition de l’automobile, le chemin de fer met fin au règne de la diligence.