Sainte Marie des Champs » Le grignotage des terres agricoles. La ville grignote 350 ha de champs par an. Il fait la promotion du terroir et vante les charmes des terres agricoles.
Mais alors que le Salon de l'agriculture bat son plein cette semaine à Paris, l'Essonne continue de voir disparaître ses champs comme peau de chagrin. Depuis 1999, le département perd en moyenne chaque année un peu plus de 350 ha de culture, soit l'équivalent de… près de 500 terrains de foot! Une tendance qui s'accélère.
Grignotage des terres agricoles : l'agriculture bat en retraite. . Halte au grignotage des terres agricoles ! A ceux qui pourraient l’oublier, 48% du territoire francilien est consacré à des activités agricoles.
L’agriculture représente d’ailleurs 30 000 emplois directs répartis dans 5 300 exploitations. Mais la donne pourrait changer rapidement car le grignotage des terres agricoles avance plus au rythme des tombereaux que des Massey Ferguson. Chaque année, ce sont en effet 1 000 hectares de terres agricoles qui disparaissent au profit des logements ou des surfaces commerciales.
En 30 ans la surface agricole d’Ile-de-France a été réduite de 19% et le nombre d’exploitations de 60%. D’où le signal d’alarme tiré par l’Agence des Espaces Verts. « Nous ne sommes pas contre l’urbanisation mais l’on peut reconstruire la ville sur la ville plutôt que de l’étendre au détriment des terres agricoles. Aussi, l’AEV aide-t-elle à l’installation d’agriculteurs par la mise à disposition de foncier. Thomas MARTIN. Ces hectares de terres agricoles mangés par le béton. Belleville-sur-Vie, 4 000 habitants, sa gare, ses écoles, ses vestiges d'une ancienne église bâtie au XIIe siècle... et ses lotissements.
Autrefois, ici, les soirs d'été, fondues dans un épais nuage de poussière, les moissonneuses-batteuses sillonnaient à n'en plus finir les champs de blé. Puis, peu à peu, des pavillons de plain-pied sagement séparés par des haies de thuyas taillées au cordeau sont sortis de terre au gré des plans locaux d'urbanisme, grignotant toujours un peu plus de cette terre grasse et fertile. Des quartiers sans âme gagnés sur les champs de maïs. Entre bocage et littoral, la Vendée en est remplie. Impossible de traverser une commune sans croiser un engin de chantier charriant des gravats au détour d'un lotissement en construction. "Ces dix dernières années, l'étalement urbain s'est réalisé au détriment des terres agricoles.
Certes, la France est encore une grande puissance agricole. La Vendée doit loger ses nouveaux habitants "Mais on va se heurter aux mentalités. Étalement urbain continue de grignoter les terres agricoles. Un exemple de grignotage de terres agricoles. Campus de Saclay : le mariage raté de la ville et des agriculteursLe projet Paris-Saclay, campus scientifique au sud-ouest de la capitale, empiètera très peu sur des terres agricoles désormais protégées, assure le gouvernement.
Les paysans crient à la supercherie.C’était moins une. Le cabinet de Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, avait annoncé l’officialisation de la création d’une zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) sur le plateau de Saclay avant la fin de l’année. Il a tenu les délais, avec la parution du décret 2013-1298 le 31 décembre, juste avant de sortir les cotillons. Mais pour les agriculteurs de cette zone de 4 115 hectares, dont 2 469 ha de terres agricoles, à cheval entre l’Essonne et les Yvelines, pas de quoi sabrer le champagne. Sur les 2 700 hectares qui étaient cultivés à la fin de l’année 2013 à travers neuf exploitations, « seuls » 2 469 hectares seront désormais réservés à l’agriculture.
La grogne monte contre le grignotage des terres agricoles - Economie région. Par la rédaction pour L'union-L'Ardennais, Publié le 26/11/2013 - Mis à jour le 26/11/2013 à 08:38 REGION.
Chaque année, plusieurs centaines d’hectares de terres agricoles sont annexées par l’urbanisation dans l’Aisne, la Marne et les Ardennes. La résistance s’organise. Les chiffres sont sans appels. L’artificialisation des terres agricoles s’accélère pour atteindre en France, 94 000 hectares par an sur la période 2006-2012. . « C’est l’équivalent d’un département français comme le nôtre qui disparaît tous les sept ans », déplore Vincent Godin, vice-président de la FDSEA pour l’arrondissement de Reims. « Dans la Marne, cela a représenté entre 2000 et 2010, 600 hectares par an (hors Vatry, 6 TGV et A4 bis) soit un total de 9 340 ha, c’est-à-dire 72 exploitations disparues. » Afin d’essayer d’enrayer ce phénomène, ou du moins de mieux le contrôler, agriculteurs, collectivités, aménageurs mettent en place de nouvelles règles.
Agriculture grignotée par la ville. Les terres agricoles sont de plus en plus rares et chères.
Une hausse des prix alimentée par l'étalement urbain et la spéculation foncière. Lors du dernier Salon de l'agriculture, la classe politique a unanimement regretté la baisse ininterrompue du nombre d'agriculteurs. Or, de plus en plus de paysans seront nécessaires pour nourrir le pays de façon moins intensive qu'aujourd'hui, développer les alternatives au pétrole ou entretenir les territoires. Mais cette volonté de faire repartir l'agriculture se heurte au manque de terres disponibles. Ces dernières années, un tiers environ des 15 000 demandes annuelles d'installation demeurent insatisfaites faute de terres, explique l'Insee.
La France reste un grand pays agricole. Le gaspillage des terres La surface artificialisée représente certes moins de 10 % du territoire français pour l'instant, mais cela produit des effets sur les 90 % restants. Comment expliquer un tel dérapage des villes ? Il y a aussi un problème de gouvernance. Notes.