La prépondérance socio-économique des négociants protestants à La Rochelle au xviiie siècle. Cet article présente plusieurs résultats issus d’une thèse de doctorat en histoire moderne consacrée à l’étude socioculturelle de 738 négociants rochelais : Martinetti, Brice, Les Négociants rochelais au xviiie siècle. Formations, évolutions et révolutions d’une élite, Université de La Rochelle, 2012, 4 vol., 1054 p. ; publiée dans une version contractée : Les négociants de La Rochelle au xviiie siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013. Alors que la noblesse d’ancienne extraction a toujours été bien pâle en Aunis, la cour de justice la plus puissante est celle du présidial de La Rochelle.
Nous sommes ainsi bien éloignés de l’exemple de Bordeaux et du pouvoir détenu par sa noblesse parlementaire. Voir à ce sujet : Figeac, Michel, Destins de la noblesse bordelaise (1770-1830), Talence, Fédération Historique du Sud-Ouest, 1996. Tranchant, Mathias, Le Commerce rochelais à la fin du Moyen Âge, Rennes, PUR, 2003. Pétré-Grenouilleau, Olivier, L’argent de la traite. Haut de page.
Le Clergé rural dans l’Europe médiévale et moderne - Écoles et clercs dans le diocèse de Montauban au xviiie siècle - Presses universitaires du Midi. P. 279-291 Deux études générales portent sur l'instruction sous l'Ancien Régime : François Galabert, « Les écoles autrefois dans le pays de Tarn et Garonne » dans le Bulletin de la Société archéologique de Tarn et Garonne, 1905 et 1906 ; A. Bastoul Les écoles à Montech et dans les paroisses voisines avant 1789, Montauban, 1933.
Des monographies de villages traitent de l'école : Jacques Bec, Monographie sur Meauzac, Manuscrit no 116 aux Archives départementales de Tarn et Garonne. Victor Malrieu, Documents historiques sur Bourret, Montauban, Masson, 1919. Victor Taupiac, Faudoas, ancien village muré, Montauban, 1931. Sur ce point voir la mise au point essentielle de François Furet et Jacques Ozouf, Lire et écrire : l’alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, Paris, 1977, deux tomes.
Voir Mireille Laget, Petites écoles en Languedoc au xviiie siècle, dans Annales, économie, société, civilisations, 1971, pp. 1397 à 1418. adtg Reg. des délibérations consulaires de Meauzac, 3 E 2832. Hôtel d'industriel dit de Lescure puis de Delmas-Grossin ancienne usine Heim. Désignation Dénomination de l'édifice Hôtel Genre du destinataire De manufacturier Appelation d'usage Jean Lescure ; Delmas-Grossin Titre courant Hôtel d'industriel dit de Lescure puis de Delmas-Grossin ancienne usine Heim Localisation Localisation Occitanie ; 82 ; Montauban ; 6 place Alfred Marty Aire d'étude pour le domaine Inventaire Montauban périphérie Lieu-dit Villebourbon (faubourg de) Adresse de l'édifice Alfred Marty (place) 6 Références cadastrales Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire En ville Partie constituante non étudiée Cour ; communs ; jardin ; usine textile ; filature Historique Siècle de la campagne principale de construction 4e quart 18e siècle Année(s) de(s) campagne(s) de construction Personnalités liées à l'histoire de l'édifice Alfred Marty (habitant célèbre) Description historique D'après les travaux d'Aliette Neyret-Jallifier, en 1768, l'édifice est acheté par Jean Lescure, négociant.
Description Matériaux du gros-œuvre Brique ; enduit Matériaux de la couverture Tuile creuse. Structures et symbolisme maçonniques sous la Révolution - Persée. Il est évidemment difficile, dans le cadre d’une simple esquisse, d’envisager, encore moins d’élucider l’ensemble des problèmes auxquels pourrait viser cette intervention. De plus, nous savons trop, de par nos travaux historiques tout comme de notre formation philosophique, que, bien souvent, analogie ne signifie pas influences ou contamination, et que, dans ce domaine, les hypothèses sont plus nombreuses que les cer¬ titudes. De plus, dès qu’il s’agit de la maçonnerie et de son influence sur la Révolution de 1789, nous sommes tous plus ou moins victimes — bien souvent plus que moins — de la légende barruellienne... Aussi n’avons-nous pas trop d’ambitions.
Nous voudrions très simplement essayer de poser deux problèmes. Quelle a pu être l’influence de la maçonnerie sur les structures nouvelles qu’a données la Révolution à la France ? En France, en mai-juin 1789, 1’ «organisation des pouvoirs », le système constitutionnel partaient de rien. Les Montalbanais et le Refuge - Henry de France - Librairie Les Saisons.
La scission entre catholiques et protestants qui se traduisit, dans toute la France, par une guerre impitoyable, au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, ne se limita pas à cette période particulièrement violente de notre histoire : elle eut des conséquences tout aussi nocives pendant les deux siècles suivants : c'est ainsi que Montauban, bastion du protestantisme, fut plusieurs fois assiégé et ses fortifications rasées en 1629. Quant aux églises du Refuge, nées avec la Réforme et actives pendant les guerres de religion, mais devenues ensuite presque inexistantes à partir de la promulgation de l'édit de Nantes (1598), elles accueillirent ensuite, après la révocation (1685), de nombreux émigrés, en particulier montalbanais et ce jusqu'à la moitié du XVIIIe siècle. On peut évaluer à plusieurs milliers le nombre des réfugiés des cantons de la région, même si l'auteur n'en recense ici que plus d'un millier, en se référant scrupuleusement aux références d'archives.
Romagnac Rouffio Alliances. II. Documents sur l'application de l'édit de tolérance dans la Généralité de Montauban (1787) - Persée. Très imprécis dans sa rédaction, l'édit de tolérance qui reconnaissait aux protestants un minimum de droits créa un peu partout de grandes difficultés. H est probable que pour ne pas mécontenter le clergé, la monarchie s'est contentée de formules extrêmement vagues dans le but de laisser aux églises réformées plus de libertés que le texte même ne l'affirmait, ce qui ne l'empêcha pas de se heurter à l'opposition du clergé et, particulièrement à la majorité des prêtres de campagne. L'assemblée du clergé en 1788, leurs cahiers de doléances en 1789 témoignent parfaitement de cet état d'esprit.
L'édit de tolérance créait le mariage civil pour les non-catholiques. C'est la première fois que cette notion apparaît dans notre législation, et il suffira de transférer le droit d'enregistrer les actes des tribunaux aux municipalités pour avoir le système actuel. Dans la généralité de Montauban, il n'y eut que peu de difficultés soulevées par l'application de l'édit.
De Montauban à Mayence, l’étonnante destinée d’André Jeanbon Saint-André – Huguenots en France. C’est avec un peu de retard que nous commémorons aujourd’hui le bicentenaire de la mort de Jean Bon Saint-André, décédé le 10 décembre 1813 à Mayence après une vie riche en péripéties. André Jeanbon naît à Montauban le 25 février 1749 dans une famille de « facturiers », c’est-à-dire d’industriels du textile, nombreux chez les protestants montalbanais, dans une ville où les trois quarts des négociants et des minotiers étaient « de la religion ». La famille semble avoir été très présente au Désert et active dans la maintenance et la reconstitution des Eglises réformées. Notons que dans les années 1744-1745, la région montalbanaise avait connu la renaissance de l’Eglise et la tenue d’importantes assemblées que l’Intendant avait fini par juguler. Puis, à partir de 1750, des pasteurs avaient pu organiser les Eglises du Montalbanais.
De 1759 à 1765, le jeune André fait ses études au collège de sa ville natale. En 1765-66, il étudie la marine à Bordeaux et est officier de marine jusqu’en 1771.
Montauban. Une vie entre ville et campagne au XIXe. L'essentiel Si les monuments publics et les églises s'ouvrent à tous les passants, près de 80 hôtels particuliers* se protègent derrière leurs grilles et de grandes portes. Nous les avons entrouvertes pour découvrir un pan de l'Histoire de Montauban. De tous les hôtels particuliers de Montauban, l'hôtel de Granès est de loin le plus imposant. Malgré des proportions énormes, il garde une part de magie car depuis le faubourg du Moustier, l'édifice ne livre pas tous ses secrets.
À commencer par cette cour d'honneur derrière les grilles, où fut tournée en 1975 une scène du film Le Vieux Fusil de Robert Enrico. Impossible de repérer ce magnifique couloir bordé d'alcôves en contrebas, à l'arrière de la cour. Le site devient majestueux depuis les jardins qui donnent sur le Tescou. Sous ses fenêtres, Sophie Laran admire chaque jour le jardin à la française entretenu de nombreuses années par la famille Le Toumelin : «Cet endroit est magique. *Hôtel particulier : résidence urbaine de qualité. Bul Soc Archéo Hist 82 1912 p241 246. Économie et finances sous l’Ancien Régime - Index des noms propres - Institut de la gestion publique et du développement économique. Adam (sieur), chargé de la grande trésorerie des ordres du Roi, 100. Admirault (Henry), négociant, 256. Aguerre (Jean-Baptiste d’), grand maître des eaux et forêts au département d’Orléans, 171. Aguesseau (Henry-François d’), intendant 128, 389.
Aiguillon (Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d’), gouverneur en chef de la Bretagne, secrétaire d’Etat 84, 100, 127. Ailly (Michel-François d’), premier commis des finances, 185. Alaterre (Julien), adjudicataire des fermes générales, 61. Alençon (duc d’), 151. Alexandrin (Alexandre), receveur des deniers de la douane de Lyon 160. Amelot, 121. Ancel (Daniel et fils), 351. Angervilliers (d’), intendant, 98. Anisson-Duperron (Etienne-Alexandre-Jacques), directeur de l’imprimerie royale, 389. Anjou (duc d’), 334. Antoine (Jacques-Denis), architecte de la monnaie de Paris, 379. Apesteguy (Pierre d’), receveur général des finances extraordinaires et parties casuelles, 66.
Apremont (Jean d’), 350. Ardant (Pierre), bourgeois de Limoges, 158. PresentationUP Esclavage. Histoire de Montauban - Henri Le Bret. Full text of "Notice historique sur la fabrication des draps à Montauban, du XIVe siècle à nos jours" La cour de la Bourse des marchands de Montauban au XVIIIe siècle - Persée. Dictionnaire des institutions de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles évoque certes « Chambre de Commerce », « Commerce », « Bourse », « Consuls », soit environnement et personnages en vue de la fonction commerciale, mais n'accorde pas à la « Cour de la Bourse des Marchands » la moindre notule, alors que la « Cour des Aides » est par contre gratifiée d'une notice, forcément brève3.
Daniel Ligou lui-même, voix si autorisée du « Montauban des Lumières », a scruté avec attention la Cour des Aides de cette ville4, mais n'a guère accordé qu'une ligne à la Cour de la Bourse lorsqu'il brossa le tableau des juridictions en place dans le Montauban prérévolutionnaire. Après avoir signalé que « la justice consulaire correspondait encore, en 1789, à une substantielle réalité », honneur à la noblesse qui « appartient à la Cour des Aides et au Bureau des Finances », dont les magistrats, « particulièrement ceux de la Cour des Aides, tiennent le haut du pavé »5. 3. M. 4. D. 5. 6. 7. 8. Montauban - Persée. I - Site et paysage urbain Dans le Bassin Aquitain, le bas-fond central est beaucoup moins accentué que dans le Bassin Parisien ; il représente plutôt une gouttière allongée qu'un fond de bateau. Les grandes villes sont excentriques ; aux deux extrémités du couloir : Toulouse, Bordeaux.
Le centre du bassin, sur la moyenne Garonne, ne possède que de petites agglomérations : La Réole, Marmande, Tonneins, Agen, etc. Il est cependant, en Aquitaine, une zone plus centrale, un peu analogue au fond de la cuvette parisienne, où confluent Tarn, Aveyron, Gimone et Garonne, large zone de déblaiement qui s'étale avant le resserrement de la vallée de la Garonne entre les falaises calcaires de l'Agenais.
Il y a là un site de ville, et, cependant, il ne s'y est développé que deux agglomérations assez peu importantes : l'une très ancienne, Moissac, l'autre plus récente, Montauban ; les Romains y eurent aussi une ville, Cosa, située au Sud de Moissac, aujourd'hui tout à fait disparue. Commerce, voyage et expérience religieuse - Des négociants protestants dans la France catholique - Presses universitaires de Rennes. P. 303-313 Cf. Herbert Lüthy, La Banque protestante en France de la Révocation de l’Édit de Nantes à la Révolution, Paris, SEVPEN, 1959. Ainsi, de beaux livres comme ceux de Louis Dermigny, Cargaisons indiennes.
Solier et Cie 1781-1793, Paris, SEVPEN, 1960, ou de Jean Cavignac, Jean Pellet commerçant de gros, Paris, SEVPEN, 1967, sont de peu d’utilité pour notre propos. Janine Driancourt-Girod, L’insolite histoire des luthériens de Paris. De Louis XIII à Napoléon, Paris, Albin Michel, 1992. Alfred Leroux, Les Religionnaires de Bordeaux de 1685 à 1802, Bordeaux, Feret & Fils, 1920, p. 237. Sophie Molinier-Potencier, La Sépulture des Protestants de l’Édit de Fontainebleau à l’« Édit de Tolérance » (1685-1792), thèse, Paris II, 1996, p. 340. Jean-Yves Carluer, Protestants et Bretons. Charles Carrière, Négociants marseillais au xviiie siècle. Paul Butel, Les Négociants bordelais, l’Europe et les Îles au xviiie siècle, Paris, Aubier, 1974, p. 155. Vanessa Martin, Pierre-Jean Van Hoogwerff. P. J. H.
Le foudre de guerre et les fanfarons aux parchemins : le duc d’Épernon, bourreau des villes protestantes (1616-1629) Met de la fortune par la faveur d'Henri III, il devint, en 1581, gouverneur de Metz. À cause de la forte communauté protestante qu'abritait la cité, le duc eut à régir, bien avant la promulgation de l'édit de Nantes, la coexistence confessionnelle 6. Au plus fort de la crise de 1588, les libelles ligueurs se déchaînèrent contre lui : politiquement, ses choix partisans navarristes étaient en cause ; mais, religieusement, il était tout aussi suspect.
N'avait-il pas l'hérésie dans le sang ? Un de ces brûlots le soutenait, en tout cas : parmi les aïeux d'Épernon se trouvait un cathare condamné, comme de juste, au bûcher 7. Pourtant, si 1'« archi-mignon » d'Henri III contribua effectivement à rapprocher le Béarnais de la couronne, il le fit, comme d'autres, sans cesser de s'affirmer catholique, et sans afficher non plus, pour autant, un irénisme délibéré 8. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Livres de raison.
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Industrie drapière montalbanaise. Protestants à Montauban. Suzanne Leenhardt Nègre Dautheville (1856-1921) Archives familiales. Suzanne Leenhardt Eugénie Suzanne Leenhardt est née le 8 mars 1856 dans la maison Bazille, rue Dauphine, à Montpellier. C'est la fille d'André Charles Émile Leenhardt, négociant, né le 30 mai 1820 dans la maison Bazille, rue Saint-Guilhem, à Montpellier & Louise Délie Catherine Juliette Bazille Suzanne Leenhardt épouse le pasteur Léopold Nègre le 29 août 1878, à Montpellier. Ils habitent Faugères jusqu'à la mort de son mari, en mars 1879.
Suzanne Leenhardt épouse en secondes noces Samuel Dautheville le 9 juin 1887 Ils ont 5 enfants : Thérèse (épouse son cousin Marc Dautheville), Marcel, Amélie, Jacques, Germaine (épouse Maurice Nègre) voir la Famille Leenhardt par Léopold Nègre Suzanne Leenhardt et ses petits-enfants Nègre André, Yvonne, Pierre et les jumeaux Étienne & Jacques Charles Leenhardt (1820-1900) est le fils de Pierre Nicolas Leenhardt & Madeleine Eugénie Castelnau Il est président de la Chambre de commerce de Montpellier voir descendants d'André Chrétien Leenhardt.
Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers | 1954-01 | Gallica. Aller au contenu. Histoire de Montauban - Henry Le Bret, Marcellin. Fonds Chassin du Guerny - Compoix de Montauban. Histoire des LESCURE dans les Cadastres de MONTAUBAN, XVe - XVIIIe siècles / GENEALOGIE ET HISTOIRE.
Fonds Chassin du Guerny - Compoix de Montauban. NAN13063. Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France et des ... Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Les chemins du savoir en Quercy et Rouergue à l'époque moderne ... - Guy Astoul. Notre histoire - Conseil départemental de Tarn-et-Garonne.