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Six baleines mortes sur une plage de Calais. Dix baleines échouées sur la plage à Calais. Dix baleines se sont échouées sur la plage de Calais (Pas-de-Calais) lundi 2 novembre, rapporte La Voix du Nord. Six globicéphales ont été retrouvés morts. Des pompiers et des membres de la Ligue protectrice des animaux ont tenté de secourir les quatre qui étaient toujours en vie, à l’aide notamment d’une pelleteuse et d’une citerne pour les hydrater.

Toutes les baleines ont été remises à l’eau, écrit La Voix du Nord, mais seules trois ont réussi à reprendre la mer, la quatrième n’ayant pas survécu. « Il s’agit d’une famille entière. Dans le golfe du Maine, le réchauffement a eu raison de la morue. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart En novembre 2014, les autorités fédérales américaines fermaient la pêche commerciale et récréative à la morue dans le golfe du Maine. Le stock de Gadus morhua – dont l’exploitation a été, du XVIIe au début du XXe siècle, le socle de l’économie de la Nouvelle-Angleterre –, avait atteint un minimum record. Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la démographie de l’espèce oscillait entre 3 % et 4 % de la population-plancher, nécessaire à sa survie.

Dans les communautés de pêcheurs de la région, le désarroi était d’autant plus grand que les quotas imposés pour éviter l’effondrement de la pêcherie, avaient été scrupuleusement respectés. Un an plus tard, une équipe de biologistes américains conduits par Andrew Pershing (Gulf of Maine Research Institute, à Portland) estime que le réchauffement a joué un rôle-clé dans la quasi-disparition de la morue du golfe du Maine. Bouleversement de la répartition du plancton. Dans vingt ans, la moitié des lions pourrait avoir disparu d’Afrique. Sur les vingt mille lions qui peuplent encore le continent africain, près de la moitié pourrait disparaître d’ici à vingt ans, selon une étude publiée par le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Menée sur vingt ans auprès de quarante-sept populations de lions, l’étude montre que le nombre de félidés décline partout, hormis dans une poignée de pays du sud du continent : Botswana, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe. Les chercheurs estiment que les lions étaient dix fois plus – environ deux cent mille – en Afrique au milieu du XXe siècle. « Aujourd’hui, le lion ne survit que sur 25 % de son aire de répartition historique », déplore le docteur Philipp Henschel, de l’ONG américaine de protection des félins Panthera, et coauteur du rapport.

En « grand danger » en Afrique de l’Ouest La disparition des lions est principalement due à la concurrence que leur livrent les hommes. Lire aussi : Derrière Cecil le lion, l’épineuse question de la chasse au trophée. Les derniers éléphants du Laos. Des rescapés Dans le sanctuaire d’une centaine d’hectares situé sur les bords du lac Nam Tien, une petite dizaine d’éléphants promènent leur imposante silhouette avec une grâce de ballerine. Ici, pas de troncs d’arbres à tirer jusqu’à l’épuisement ou de touristes à promener à la chaîne, les éléphants vivent en paix. Le sort peu enviable de la plupart des quelque 450 éléphants domestiques du Laos, certains des pensionnaires l’ont connu. Ils sont même quelques-uns à être des rescapés. Phu ThongKhoun, le mâle reproducteur du groupe, par exemple, est arrivé au Centre de conservation après des années de débardage intensif avec, à la clef, un abcès sur le dos provoqué par le frottement des chaînes de son harnais.

Un hôpital pour éléphants Pour soigner les éléphants blessés ou malades, le Centre dispose d’un hôpital, le seul du Laos. « Nous prenons les éléphants en charge gratuitement. Climat : le réchauffement pourrait avoir la peau des lézards d’Europe. La population des lézards les plus courants en Europe pourrait nettement diminuer dans certaines régions au cours des prochaines décennies à cause du changement climatique, selon une étude publiée lundi 26 octobre dans la revue scientifique américaine PloS Biology. En effet, la hausse des températures affecte l’habitat et la reproduction du lézard Zootoca vivipara ou lézard vivipare. En conséquence, jusqu’à 30 % de ces petits reptiles pourraient disparaître, surtout dans les régions les plus méridionales d’Europe. « Nous ne prévoyons pas une extinction de cette espèce de reptiles, mais nous suggérons que les populations vivant dans le sud du continent pourraient particulièrement souffrir du réchauffement », explique Julien Cote, biologiste du laboratoire évolution et diversité biologique à l’université de Toulouse. « Un réchauffement initialement bénéfique, mais… » Adaptation au nouvel environnement Lire aussi : La sixième extinction animale de masse est en cours.

Plus de la moitié des antilopes saïgas ont disparu en moins d’un mois. Le nombre d’antilopes saïgas disparues au Kazakhstan pourrait être bien plus important que prévu. En mai, le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) annonçait que plus de 120 000 individus de cette espèce menacée d’extinction avaient été trouvés morts en deux semaines. Mais Steffen Zuther, cité par le New York Times, a procédé à un comptage avec ses collègues de la société zoologique de Francfort. Et les scientifiques estiment désormais qu’au moins 211 000 saïgas, soit la moitié de l’espèce, ont disparu en mai. Lors d’une conférence scientifique en Ouzbékistan, à la fin d’octobre, le Dr Richard A. Kock, de l’université vétérinaire royale de Londres, a affirmé que l’espèce pourrait s’éteindre complètement en une année si les déclencheurs météorologiques sont déjà trop étendus. Orages et stress climatique Les animaux ont été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, selon les experts de la CMS.