Zénon de Cititum. Zénon [né vers -335 et décédé en -262] était originaire de Citium, ville de l’île de Chypre.
Il avait le cou de travers (cf. Timothée d’Athènes, Vies). Apollonios de Tyr dit qu’il était maigre, grand et noir de peau, d’où vient qu’il fut surnommé palmier d’Égypte (cf. Chrysippe, premier livre des Proverbes). Il avait de gros mollets et le corps flasque et faible. Dès lors, il alla écouter Cratès [le dernier de l’école de cyniques], étant d’ailleurs lui-même fort disposé à philosopher, mais un peu trop timide encore pour s’habituer à l’impudence des Cyniques. Zénon fut donc très estimé des Athéniens, au point qu’ils lui remirent les clefs de leur ville, qu’ils l’honorèrent d’une couronne d’or et d’une statue de bronze. . « Je crois être au-dessus de vous par la fortune et la gloire, mais je sais que vous me surpassez infiniment par la science, la raison, et cette parfaite félicité que vous possédez.
Zénon lui répondit en ces termes : ... Zénon de Citium. Zénon - Les philosophes stoïciens. Traduction Robert Genaille, 1933.
Zénon de Citium. Zénon, fils de Mnasée, ou de Démée, était de Cittie en Chypre.
C’est une petite ville grecque, où s’était établie une Colonie de Phéniciens. Il avait le cou un peu penché d’un côté, suivant Timothée l’Athénien dans son livre des Vies. Apollonius Tyrien nous le dépeint mince de corps, assez haut de taille et basané ; ce qui fut cause que quelqu’un le surnomma Sarment d’Égypte, dit Chrysippe dans le premier de ses Proverbes. Il avait les jambes grosses, lâches et faibles ; aussi évitait-il la plupart du temps les repas, selon le témoignage de Persée dans ses Commentaires de Table. Il aimait beaucoup dit-on, les figues vertes, et à se chauffer au soleil.
Nous avons fait mention qu’il eut Cratès pour Maître. Le Portique de Zénon. L'Ecole stoïcienne a été fondée par Zénon de Cition (336-264), originaire de l'île de Chypre, vers l'an 300. à Athènes, dans un lieu appelé le Portique ou Stoa Poikilê.
L’Ecole qu’il a fondée et dirigée jusqu’en 264 a ensuite à sa tête Cléanthe (264 à 232) puis Chrysippe (232 à 204) avec lequel elle a pris un nouvel essor. Très tôt, l'école, tout en gardant une remarquable unité quant aux dogmes fondamentaux, s'est scindée en tendances opposées, qui ont divisé les Stoïciens au cours des siècles. Nous sommes mal renseignés sur l'histoire de l'Ecole à partir du 1er siècle avant J.
-C. Il est certain que, jusqu'au II ème siècle de notre ère, la doctrine stoïcienne était encore florissante dans l'Empire romain : il suffit de citer les noms de Sénèque, d'Epictète et de Marc Aurèle. Nous avons peu de détails sur l'école stoïcienne, fondée vers 300 par Zénon. Le philosophe Chrysippe a écrit au moins 700 traités. Comment Zénon de Citium devint philosophe. C’est un lieu commun de l’histoire de la philosophie : la lecture d’un auteur ancien, faite presque par hasard, provoque un éblouissement soudain, et oriente le néophyte vers un autre destin.
Ici, Zénon de Citium, futur fondateur du stoïcisme, découvre un texte de Xénophon, évoquant la mémoire de Socrate, ce qui le décide à devenir philosophe à son tour. Alexis Pierron [1814-1878], ancien élève de l’École normale [1834], agrégé des lettres [1837], est agrégé divisionnaire au collège Saint-Louis à Paris, lorsqu’il fait paraître en 1843 : Pensées de l’Empereur Marc Aurèle Antonin, traduction nouvelle par Alexis Pierron, avec une introduction et des notes par le traducteur [Paris : Charpentier, libraire-éditeur, 29, rue de Seine. In-16, LII-448 p., 1843]. La main de Zénon. La main de Zénon Le premier stoïcien s’appelle Zénon (vers 333-262).
C’est un sémite, né à Cittium, dans l’île de Chypre vers 333 avant Jésus-Christ. Il a toutes les raisons de ne pas être reconnaissant envers la nature qui le fit maigre, le cou un peu de travers, avec de grosses jambes et le teint olivâtre. Son père est dans l’import-export, entre les rives opposées de l’Asie et de la Grèce. Chaque fois qu’il passe à Athènes pour ses affaires, il cherche des ouvrages de philosophie pour son fils. Mais, les débuts sont difficiles. On se souvient de lui comme d’un homme d’une conduite irréprochable, sérieuse.
Il meurt à soixante-douze ans (vers 262), sans jamais avoir été malade, d’une chute banale à la sortie de son école. Cléanthe d’Assos (vers 331-232), fils de Phanias, va prendre la succession de l’école. Quelques anecdotes que nous rapporte ce cher Diogène Laërce, dont la réputation n’est plus à faire.