Démocrite. Démocrite est un philosophe grec, né à Abdère, vers 460 av.
J. -C., mort vers 357. Il eut pour maître Leucippe et paraît avoir connu de bonne heure les doctrines des philosophes grecs, notamment les théories des pythagoriciens et les conceptions métaphysiques de Parménide et de Zénon d'Elée : ces dernières exercèrent sur le développement de sa pensée une influence incontestable. Animé du vif désir de s'instruire, il fit de nombreux voyages en Orient et séjourna, semble-t-il, cinq ans en Egypte : il se vante dans un fragment qui nous a été conservé, de n'avoir été surpassé par personne, même en Egypte, dans les démonstrations mathématiques. Beaucoup d'anecdotes racontées sur lui par des écrivains postérieurs né sont que des fables.
Démocrite avait composé un assez grand nombre d'ouvrages dont aucun ne nous est parvenu; les quelques fragments que nous en avons ont été réunis par Mullach (Frag. Philosophe Grec. >> Accueil >> Grèce antique >> Philosophes grecs Introduction Démocrite d'Abdère est un philosophe grec, né vers 470-460 av.
J. -C. à Abdère et mort vers -370-360 av. J. Les philosophes grecs de l'Antiquité - 3e partie : Leucippe et Démocrite. Leucippe et Démocrite disent que les sensations et les intellections sont des altérations du corps…
Diogène Laërce, Démocrite - Les isolés et les Sceptiques. Temps de l'atome - Démocrite et Aristote. On ne peut pas parler de modèle atomique sans parler de deux grands philosophes grecs qui ont à jamais changé l'histoire de la science.
Démocrite et Aristote ont proposé les premiers modèles atomiques. Le premier philosophe a été Démocrite. Du RIRE et de la FOLIE : DEMOCRITE. C'est Démocrite qui, le premier, a fait du rire une pratique philosophique des plus éminentes, comme le montre le petit ouvrage attribué à Hippocrate : "Le rire et la folie", où l'on voit Démocrite, tenu pour fou à lier par ses concitoyens d'Abdère, se livrer à une immense hilarité cosmique, laquelle emporte comme un incendie toutes les turpitudes humaines.
Rire gargantuesque avant l'heure, kunique et dévastateur, qui balaie sans concession toutes nos représentations sociales, morales et métaphysiques dans un tourbillon quantique, facétieux et provocateur. De mémoire de Grec on n'avait jamais rien vu de pareil! Une telle désinvolture, un tel mépris gaillard de toutes les conventions, une telle impertinence éthique ne pouvaient relever que de la psychiatrie, ou, au mieux, de quelque ivresse apollinienne! On comprend le désarroi des Abdéritains qui se demandaient très sérieusement si le Sage était inspiré par la mania céleste ou s'il avait tout bonnement perdu la raison. Empédocle et Démocrite. Conférence par Brigitte Boudon EMPEDOCLE d'Agrigente – vers 492 - 432 avant J.
-C. La légende veut qu'il se jetât dans le cratère de l'Etna. Par curiosité scientifique ? Pour expérimenter le feu divin ? Parallèles entre l'Ethique de Démocrite et celle d'Epicure. Parallèles entre l’Ethique de Démocrite et celle d’Epicure Sur cette page, je fais voir que l’on peut mettre en parallèle de nombreuses maximes morales attribuées à Démocrite avec des textes d’Epicure et Lucrèce (en bleu), ce qui a pour conséquence de suggérer que Démocrite a été une source majeur de la morale d’Epicure, et pas seulement de sa physique.
Cette thèse a été défendue par James Warren: "Epicurus and Democritean Ethics: An Archaeology of Ataraxia". Jean Salem nous dit que ce fut là « la thèse explicite de Ueberweg, Döring, et C. Bailey ». 1 : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure/dissertation - Première partie. Il semble advenir à la philosophie grecque ce qui ne doit pas advenir à une bonne tragédie : un dénouement essoufflé [1].
Avec Aristote, l'Alexandre macédonien de la philosophie grecque, il semble que se termine [2], en Grèce, l'histoire objective de la philosophie et que même les stoïciens, malgré leur force virile, ne réussissent pas, comme les Spartiates y avaient réussi dans leurs temples, à enchaîner Athénée à Héraclès assez solidement pour qu'elle ne pût s'enfuir. Epicuriens, stoïciens, sceptiques, on les considère comme un appendice presque incongru, qui n'entretiendrait aucun rapport avec ses puissantes prémisses. 2 : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure. Epicure admet un triple mouvement des atomes dans le vide [1].
Le premier mouvement est celui de la chute en ligne droite ; le second naît du fait que l'atome dévie de la ligne droite ; et le troisième est posé par la répulsion des nombreux atomes entre eux. Démocrite a, en commun avec Epicure, l'admission du premier et du dernier de ces mouvements, mais la déclinaison de l'atome de la ligne droite différencie de lui Epicure [2].
On a beaucoup raillé ce mouvement de déclinaison. Cicéron surtout est intarissable quand il aborde ce thème. On lit ainsi chez lui, entre autres choses : « Epicure prétend que les atomes sont poussés par leur poids de haut en bas en ligne droite, et que ce mouvement est le mouvement naturel des corps. Pierre Bayle a la même opinion : « Avant lui (c'est-à-dire Epicure), on n'avait admis dans les atomes que le mouvement de pesanteur et celui de réflexion. Je néglige pour le moment la concision de ces réflexions. Nec regione loci certa nec tempore certo [14] [15], Démocrite.