Socrate. Socrate est né en 469 av J.C. à Athènes. Il était le fils de Sophronisque et de Phénarété, un ouvrier-sculpteur et une sage-femme. Ce sont là des métiers humbles. Humble Socrate le restera toute sa vie, à la guerre où il sera un simple soldat, comme dans son métier d’accoucheur des esprits, où aucun signe extérieur ne le distinguera du sophiste le plus ordinaire. Bien qu’il n’ait pas laissé d’écrits et que le succès n'ait pas été un souci pour lui, il s’est imposé dans l’histoire comme le philosophe par excellence, le parfait amoureux de la sagesse. En 399, il fut condamné à boire la cigüe par un tribunal populaire de la ville où il était né, qu’il avait toujours aimée et qu’il n’avait quittée que pour la défendre.
Il eut pour femme Xanthippe, dont la rumeur, accréditée par l’histoire, veut qu’elle ait été une mégère, difficile à apprivoiser au point que Victor Hugo se demandera si Socrate était mort «en buvant en un coup la cigüe ou lentement Xanthippe». Socrate | Philosophes grecs. >> Accueil >> Grèce antique >> Philosophes grecs Plan de l'article Introduction Socrate est un philosophe de la Grèce antique. Il est né en 469 avant JC,de père sculpteur et de mère sage-femme, et est mort le 7 mai -399 avant JC, après avoir bu de la ciguë, un poison issu d'une plante toxique. Le procès et la mort de Socrate Socrate devra affronter un procès, dans lequel des aristocrates l'accusent de ne pas reconnaître les dieux de la cité et introduire des divinités nouvelles ; ainsi que de corrompre la jeunesse. Jacques-Louis David, La mort de Socrate (1787), conservé au Metropolitan Museum of Art de New York La philosophie de Socrate Socrate, n'ayant laissé aucune trace écrite de sa pensée, ne nous est parvenu que par ses successeurs qui ont relayés sa pensée, entre autres Platon.
La physique Conception du monde de Socrate Buste de Socrate Une méthode pédagogique : la maïeutique La technique d'enseignement de Socrate se nomme la maïeutique. Divers Conclusion Article connexe: Platon. Maïeutique (philosophie) Au sens de « faire accoucher », le terme maïeutique est utilisé par les sages-femmes. Chez Platon, Socrate explique que la sage-femme n'enfante pas elle-même, elle se contente de faire accoucher la femme ; le philosophe, qui se définit comme un accoucheur d'esprits, fait de même des opinions de ses interlocuteurs[2].
Cependant, une fois ces opinions accouchées, encore faut-il s'inquiéter de savoir si l'enfant est viable, ou bien s'il renferme une contradiction, s'il est mort-né. Ainsi, dans le Ménon, le petit esclave de Ménon accouche de certaines vérités géométriques. En revanche, Ménon ne sait rien dire de valable du juste et de l'injuste. Pourtant, son âme a bien dû, autrefois, contempler, de près, ou peut-être de loin, ces Idées. Cependant, l'accoucheur ne connaît pas lui-même, il se contente d'éprouver la rationalité et la cohérence des prétendus savoirs ; si Socrate est le plus sage des hommes c'est seulement en ce sens qu'il sait qu'il ne sait rien. Socrate : Connais-toi toi-même. La philosophie de Socrate rayonne encore aujourd’hui. Même les philosophes les plus lointains de ses principes l’ont discuté et débattus, tels Nietzsche ou Kierkegaard.
La phrase de Socrate “Connais-toi toi-même” n’est pas exactement de lui, c’est une devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Socrate reprend à son compte. Elle figure au panthéon des grandes phrases philosophiques. Cette assertion, sous sa forme impérative, indique que l’exigence de l’homme doit se porter sur sa nature. C’est en se connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut trouver la sagesse. Mais deux questions essentielles sont posées par Socrate : – Pour y trouver quoi ? – Par quel moyen ? Socrate et la connaissance Le quoi, d’abord. Socrate et la maïeutique comme voie d’accès à la connaissance Le comment, ensuite. Sans ce travail sur soi-même, la vie ne vaut rien selon Socrate : “Une vie sans examen ne vaut d’être vécue“ Socrate : philosophie et influence. Après Epicure, intéressons nous au philosophe grec le plus connu de l'histoire, Socrate.
Merci à Seph pour ce second article en espérant que d'autres suivront. L'origine de la philosophie La philosophie (en grec : ϕιλοσοϕία) telle qu'on la pense dans notre société occidentale est née au VI ème siècle avant J-C, viendrait de philo : amour et sophia : la sagesse, c'est une discipline qui vise à raisonner, analyser le monde à partir déjà de trois centres d'intérêts que sont : la nature (avec Héraclite d'Ephèse), les mathématiques et idées abstraites (Parménide) et enfin le langage et la politique (avec le sophiste Protagoras). Ce terme aurait été utilisé pour la première fois par Pythagore pour se qualifier. Les protagonistes de cette discipline se qualifiaient eux même de sages ( en grec : σοϕοί) ou de sophistes ( en grec : σοϕισταί). Socrate Un des plus grands représentants de la philosophie grecque est sans conteste Socrate. L'influence de Socrate L'influence de ces philosophies.
Notes de philosophie: Socrate et son monde. Socrate a été un philosophe et un maître grec qui est mort à Athènes aux alentours de l'année 400 av JC. Il a modifié avec profondeur la pensée philosophique occidentale à travers son influence sur son élève le plus connu, Platon, qui a transmis les enseignements de Socrate dans ses écrits dialectiques. Socrate pensait que toute personne a pleine connaissance de la vérité ultime contenue dans l’âme et seulement nécessite être stimulée par des réflexes conscients pour s'en rendre compte.
Sa critique de l’injustice dans la société athénienne lui a coûté son procès et sa sentence à mort. Note: La présente compilation de travaux de Socrate et son monde est munie exclusivement à des fins éducatives. Une reproduction quelconque destinée à d'autres fins, devra obtenir les permis correspondants à chaque cas. Optimizada para 1024x768 ppp. 96 dpi. Socrate, eudémonisme et hédonisme. Vous devez choisir Celui ou celle qui connaît la philosophie antique connaît cette légende du Choix d’Héraclès (l’Hercule des Romains), légende qu’on attribue au sophiste Prodicos (né vers 460 avant notre ère). Prodicos était originaire de l’île de Céos dans les Cyclades. Il était toujours vivant semble-t-il lorsque Socrate mourut par la ciguë en 399 à Athènes. Comme les autres sophistes d’importance, Prodicos prononçait des discours et donnait des cours privés d’éloquence, gagnait beaucoup d’argent et allait de cité en cité.
Un disciple de Socrate, Xénophon (vers 430 à 355), fut tellement impressionné par l’un de ces discours, le Choix d’Héraclès, qu’il proposa un résumé en le mettant dans la bouche de Socrate(1). Comme à son habitude, Socrate discute avec un ami du nom d’Aristippe qui croit lui que l’on doit faire ce que l’on veut quand cela nous chante et qu’on ne doit pas se refuser les plaisirs quand ils se présentent. Socrate n’est pas d’accord. Le bonheur et le plaisir.
Le problème de Socrate. La meilleure amie de Socrate. Le chapitre III 11 des Mémorables de Xénophon suscite traditionnellement la surprise, quand ce n’est pas la vertueuse indignation, des commentateurs. Résumons brièvement les faits. Il y avait une fois à Athènes, commence Xénophon, une belle femme nommée Théodote, qui acceptait d’avoir commerce (sunebnai) avec qui « l’en persuadait (tÈ peBqonti) ». Quelqu’un ayant, en présence de Socrate, déclaré que la beauté de cette femme surpassait la parole (wti krebtton eeh lpgou tq k0lloV tQV gunaikpV), Socrate proposa d’aller la voir, ce qui surpasse la parole ne pouvant être connu par ouï-dire. La scène suivante (§ 2) nous montre donc Socrate et ses interlocuteurs chez Théodote, où ils trouvent cette dernière posant pour un peintre, ce qui leur laisse tout loisir de l’admirer. Le français fait en effet pour une fois mieux entendre que le grec l’incongruité de la situation décrite par Socrate.
Ce n’est pas seulement la formule, c’est la situation qui se retourne. Socrate n'est plus. Socrate pressait ses concitoyens de questions, les forçait dans leurs certitudes et les obligeait à se regarder moralement. Et c’est cela qu’Athènes, comme toute collectivité par trop préoccupée de sa propre continuité, sanctionne avec la brutalité dramatique que nous accordons à cet événement, au prix d’un certain anachronisme. Car la posture socratique préférant la ciguë à l’exil reste pour nous, plus que pour les contemporains, la marque d’une conscience et d’une liberté intellectuelle. Mais c’est la condamnation elle-même qui, aujourd’hui encore, mérite intérêt : Socrate est mis au pilori parce qu’il touche aux vieilles croyances, aux valeurs sacrées et aux vertus antiques.
Les psychanalystes si sensibles au thème du déclin de la métaphore des métaphores trouveront donc en Socrate un paradoxe fécond qui est accusé d’impiété – d’asebeia –, de ne pas respecter les choses divines, l’héritage glorieux, le patrimoine « des vieux enfants de la terre », les Athéniens. Socrate, la musique et la danse. Notes Il s’agit de trois lécythiens, suivis de cinq dypodies trochaïques et, finalement, d’un ithyphallique. Cf. Aristote, Const. d’Athènes, 34. Grenouilles, 1418-1419. Il suffit de rappeler la fameuse notion de jjjilokalo¢m@ nte g1r metB e£teleBaV kaa jilosojo¢men 5neu malakBaV, dans Thucydide II 40, 1 ; mais cf. aussi ibid., I 38, 1.
Paduano (1996), p. 18. Sur le procès des généraux vainqueurs aux Arginuses, cf. Cf. Grenouilles, 1195-1196. Ibid., 1491-1499 (= SSR I A 7). Le jugement de Wilamowitz-Moellendorff (1910, p. 24), repris par Radermacher (1967), selon lequel il faudrait nier tout rapport entre Socrate et Euripide, est manifestement biaisé, en fonction de la polémique de l’auteur contre la thèse bien connue de Nietzsche.
Snell (1963, p. 166-189) a retracé l’influence du jugement d’Aristophane sur Herder, Schlegel et Nietzsche. Cf. Pseudo-Xénophon, Constitution des Athéniens, I 13 : kaa tQn mousikQn CpithdeAontaV kkkatal@ lukent dRmoV, ktl. Ibid., II 7-8 et 11. Ibid., VII 2-3 et 5. Socrate, les lois et les Lois. Supposons, comme une vision typiquement moderne du corpus platonicien, celle que voici. Il y a d’abord les premiers dialogues « socratiques », dans lesquels Platon s’occupe surtout de recréer, ou peut-être d’explorer, son héritage socratique ; ensuite viennent les dialogues « intermédiaires », dans lesquels il va au-delà de Socrate, spécialement en métaphysique et en philosophie politique ; et finalement, il y a les dialogues tardifs, dans lesquels il repense ses idées de la « période intermédiaire » ou non, comme cela peut être le cas.
Mon désaccord précis avec ce type d’interprétation a à faire avec ce qu’elle fait du rapport de Platon à Socrate. Le tournant entre les « premiers » dialogues et les dialogues « intermédiaires » est représenté comme une rupture de Platon avec son maître, qui lui permet enfin de développer ses propres idées, au début peut-être de façon un peu trop flamboyante (au goût de certains), puis de façon plus posée et plus mûre. Socrate et l'énigme du souci pour autrui. En s’employant à convaincre ses juges de ne pas le mettre à mort, Socrate n’est pas mû par le désir de rester en vie [3] Apologie de Socrate, 30d, trad. E. Chambry, Paris,... [3] . Il le souligne – et sa parole, en cette occasion, est aussi consolation adressée à ses amis inquiets – en professant qu’il ignore si la mort est un mal ou un bien [4] Id, 29a-b. [4] , ou même en montrant que, de quelque nature qu’elle soit finalement (terme absolu de toute vie, ou passage vers une vie d’un autre genre), la mort doit plutôt être tenue pour un bien [5] Id., 40b-41d. [5] .
Pourquoi cherche-t-il à l’éviter, si ce n’est point par crainte pour lui-même? D’abord sans doute pour une raison de principe. Mais, outre qu’elle reviendrait à répondre à un bienfait par la plus noire des ingratitudes, la punition de Socrate serait encore fautive en ceci, qu’elle entraînerait pour les autres (bien plus que pour lui-même) une grave perte. La vocation de Socrate est-elle humainement transmissible? Bouddha, Confucius, Socrate et les autres. Entre le IXe et le IIe siècle avant J. -C. se seraient développées des spiritualités nouvelles, fondées sur le renoncement à soi, la compassion et la transcendance.
Que penser de cette thèse de Karl Jaspers, reprise aujourd'hui par Karen Armstrong ? Le philosophe allemand Karl Jaspers avait remarqué qu'entre le VIIIe et le IIIe siècle avant Jésus-Christ étaient apparues, dans plusieurs régions du monde, des spiritualités nouvelles : zoroastrisme en Iran, dieu unique en Israël, bouddhisme en Inde, confucianisme et taoïsme en Chine. En Grèce, la naissance de la philosophie, entendue comme « amour de la sagesse » relevait du même mouvement. Ces spiritualités avaient en commun d'être portées par de grands personnages : Bouddha, Confucius, Lao-tseu, Socrate, les prophètes d'Israël. Elles avaient aussi en commun de s'éloigner des religions traditionnelles centrées sur le rituel, le sacrifice et l'ordre social par l'appel à des sagesses plus individuelles, tournées vers la vie intérieure.
K.