MÉCANISME, philosophie. Le mécanisme est une philosophie de la nature selon laquelle l'Univers et tout phénomène qui s'y produit peuvent et doivent s'expliquer d'après les lois des mouvements matériels. « Ma philosophie, écrivait Descartes à Plempius, ne considère que des grandeurs, des figures et des mouvements comme fait la mécanique. » La formule sera constamment reprise en son siècle : tout dans la nature se fait par « figures et mouvements ».
Car l'essor du mécanisme a eu lieu au xviie siècle. Il a permis la naissance et le développement de la science classique. Son avènement fut, on l'a dit parfois, « une révolution », en ce sens qu'il proposa une idée du monde radicalement neuve et en rupture avec les représentations de la nature jusqu'à lui reçues. Sans être lui-même une théorie scientifique, il établit une nouvelle rationalité et fonda une nouvelle appréhension des phénomènes, sans lesquelles la science vraie eût été impossible. Son éclosion a été assez brusque et inattendue. Philosophie Mécanique (mécanicisme). Descartes et le mécanisme des modernes by Guillaume Loignon on Prezi. Mécanisme et finalité dans les sciences. Mécanisme et finalité dans les sciences.
Le mécanisme est la position qui affirme que dans la nature, dont l’homme fait partie, rien n’existe sans un ou des enchaînements déterminés selon des lois régulières et générales de causes et d’effets. Une cause c’est une cause efficiente qui précède ou est contemporaine de ses effets sans qu’elle ait besoin nécessairement d’une finalité pour les produire. La finalité est le but et/ou la fonction d’un processus plus ou moins complexe de causes à effets. Or cette tentation est scientifiquement stérile car elle fait obstacle à la compréhension des processus qui permettent la prévision rigoureuse et l’intervention technique de l’homme sur les processus naturels, comme l’avait déjà remarqué Descartes.
Qu’en est-il dans ses conditions des finalités internes du vivant et de la régularisation auto-entretenue des grands équilibres écologiques ? Sylvain Reboul, le 28/02/2000 L'intelligent-design, machine de guerre anti-scientifique S. Transversalité du problème de la finalité en philosophie. Philosophie et mécanisme - positivisme et agnosticisme. Ordre et désordre... Le vivant... Le vivant peut-il être considéré comme un objet technique ? Introduction Un être vivant n'est pas un objet technique : les parties du premier se forment les unes les autres, tandis que celles du second sont juxtaposées les unes aux autres.
Les dons d'organes et les greffes montrent cependant qu'il est possible de remplacer la partie défectueuse d'un organisme comme la pièce d'une machine. Peut-on, dans ces conditions, considérer le vivant comme un objet technique ? Il s'agit de savoir si cette comparaison a un sens, en s'interrogeant sur le rapport que l'art et la technique entretiennent avec la nature, pour tracer la frontière séparant le naturel de l'artificiel. L'élevage et la génétique ont fait de certains êtres vivants, qui existaient jadis indépendamment de nous, des produits de notre industrie et de notre technologie. I. Aristote distingue radicalement les produits de la nature de ceux de l'art.
II. Descartes compare le corps humain à une machine pour faire de la médecine une science. III. Conclusion. Biologie et mécanisme. Jonas, pour défendre sa conception téléologique du vivant, prend pour fondement la théorie Darwinienne de l’évolution, dans le sens où c’est à partir d’acquis du Darwinisme qu’il élabore une philosophie de la biologie.
Nous avons soulevé auparavant l’apparente contradiction qu’il y a ici entre le fondement de sa réflexion et les conclusions interprétatives qu’il en tire : le problème est celui du rapport entre mécanisme et finalisme. Est-il vrai que l’instauration du premier dans l’explication du vivant proscrit désormais tout usage de la téléologie pour saisir ce qu’est la vie ? En introduisant le concept de « sélection naturelle » pour l’explication du vivant et de sa diversité, Darwin semble en tout cas rendre inutile l’usage de causes finales. Emmanuel KANT Selon lui, l’explication mécaniste se borne à la nature inorganique. Comme le dit ici Darwin, il ne s’agit donc que de métaphores : ce n’est pas à prendre à la lettre.
L'Homme Machine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Homme Machine est un ouvrage de Julien Offray de La Mettrie publié en 1747. Résumé[modifier | modifier le code] L’esprit doit être considéré comme une suite de l’organisation sophistiquée de la matière dans le cerveau humain : l’homme n’est donc qu’un animal supérieur (comme l’automate de Vaucanson). La Mettrie étend à l’homme le principe de l’animal-machine de Descartes et rejette par là toute forme de dualisme au profit du monisme. Son déterminisme mécaniste l’amène naturellement à rejeter toute idée de Dieu, même celui des panthéistes avec lequel il refuse de confondre la nature. "Matière et substance peuvent-ils ne faire qu’un ?" Quand nous portons notre regard sur le monde, nous voyons une grande multiplicité d’êtres, plus ou moins claires ou sombres, audibles ou silencieux, solides ou inconsistants etc.
Sans le langage nous n’aurions affaire qu’à un flot de données sensibles indéterminées, inqualifiables, inclassables c’est-à-dire innommables. C’est grâce au langage que ce que nous voyons n’est pas de l’informe, des choses indistinctes mais des choses définies, des êtres. Une chaise est de fait plus sombre, plus silencieuse et plus solide que moi et je serai quant à moi plus organisé, plus vivant et plus pensant qu’elle. Elle aura aussi plus de relief que le sol qui la supporte ou bien encore elle aura plus de forme que la planche de bois dont elle provient. Il semble donc que quelque chose dans le langage fait signe vers la réalité que j’observe. Cependant une idée intéressante pour notre investigation est celle de Thalès, ce qui va nous permettre de transiter vers Aristote.
Mécanisme et vitalisme. Si la chimie moderne commence à l'époque de Lavoisier, si l'analyse alias l'algèbre, est déjà bien établie au XVIIe siècle, on ne peut cependant pas inférer de leur exemple l'état d'avancement des autres sciences : de l'une à l'autre, en effet, les développements ont été inégaux.
Ainsi la biologie, proprement dite, ne naîtra qu'avec le XIXe siècle; il n'existe pas, jusqu'à la toute fin du XVIIIe siècle, de savoir unifié de la vie, ni même ce que l'on pourrait couvrir sous le terme de physiologie. Ce que nous entendons par ce champ d'études relève alors de "l'économie animale". En lieu et place, se dessinent des configurations de savoirs autres; on pourrait à la rigueur les associer à la médecine ou encore les faire dériver des pratiques variées de collections.
Le bizarre, voire le monstrueux, y voisinent la série organisée.