1 : Littérature arabe pré-islamique. Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Les Arabes appellent cette période " Jâhiliyya " -Ignorance- du fait que l'on y ignorait l'existence d'un dieu unique ainsi que la religion monothéiste qui allait s'imposer définitivement par la suite.
En effet, les tribus arabes de l'époque étaient polythéistes et adoraient notamment un Dieu quelles appelaient déjà Allâh, représenté sous forme de statues. Les arabes adoraient même des déesses dont notamment les célèbre al-Lât, al-'Uzza et Manât, citées et fustigées par le Coran. A cette époque, la culture en Arabie était essentiellement orale. L'écrit, avec un support graphique très rudimentaire ne pouvait servir de véhicule à une culture déjà fortement enracinée, avec ses codes, ses exigences. Cette pratique de la poésie, originale, omniprésente, devait certainement représenter une sorte de " ciment " social, un espace d'expression qui dépassait de loin le simple plaisir de faire des rimes et de trouver de jolis mots ou expressions.
2 : Littérature arabe pré-islamique : Maymun-al-aacha. Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Maymûn Al-Aacha (590-629) ميمون الأعشى est un poète bachique né dans le village de Manfuha.
Ce poète du VIIe siècle est un itinérant, surnommé " La cymbale des arabes ". Quasiment poète professionnel, il est l'auteur d'œuvres qui célèbrent les chefs de son temps, mais le panégyrique du prophète qui lui est attribué ne semble pas authentique. Il aborde tous les thèmes amoureux, bachiques, guerriers, naturalistes caractéristiques de la poésie de l'époque ; l'une de ses odes est parfois incluse dans la somme des Mu'allaqât, Il meurt en 629 en tombant de sa monture alors qu'il retournait dans la région de Yamâma. Le poème inclus dans les Mu'allaqât, a été traduit par Jacques Berque. Adieu, Hrayra La caravane s'ébranle. 3 : Littérature arabe pré-islamique : Hassan-ibn-thabit.
Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Hassan ibn Thâbit (mort en 660) حسان ابن ثابت était un poète arabe, compagnon du prophète Thabit est né à Médine, au sein de la tribu des Banu Khazraj.
Il a voyagé dans sa jeunesse en Syrie, à Al-Hira et à Damas. En Syrie, il parvient à se faire admettre dans la cour des Lakhmides et des Ghassanides. Il est ensuite revenu à Médine au temps de l'hégire ou il se convertit à l'islam à l'âge de 60 ans en 622. Il participait souvent à des concours de poésie, et il est parvenu à convertir une tribu entière, les Banu Tamim en sortant vainqueur d'une joute poétique. Il meurt au début du règne de Muawiya en 660. 4 : Littérature arabe pré-islamique : Al-Nâbigha al-Dhubyânî. Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Al-Nâbigha al-Dhubyânî (né vers le milieu du VIe siècle.)
Dubyani est issu de la tribu des Banu Dhubyan, il a vécu près de La Mecque. Il a d'abord été poète de tribu, avant d'entrer à la cour du roi Lakhmide Al-Nu'man Abu Qabus, que Dubyani pleurera dans une élégie devenue célèbre. Suite à quelques vers sur la reine jugés insultants, il est obligé de quitter le royaume avant d'y revenir en 600. 5 : Littérature arabe pré-islamique : Imru al- Qays. Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Imru al- Qays (de 500 à 540 environ) est le poète le plus connu de l'époque de la Jâhiliyya.
C'est à la fois un grand poète arabe, que l'on dit avoir inventé la qasîda, et le fils de Houjr el-Kindi, dernier roi du royaume de Kinda. Il compose des poèmes dès son plus jeune âge, mais le ton de ses textes irrite son père, qui le chasse. Durant cet exil, son père est assassiné par les Beni Asad. Il séjourne aussi à Byzance, auprès de Justinien le Grand, sûrement dans le but d'obtenir un soutien pour restaurer le royaume. Le poème inclus dans la Mu'allaqâ, traduit par Jacques Berque, finit ainsi, sur une scène d'orage : Le mont Thabîr, quand le toucha le mufle de l'averse eut un air de seigneur qui se drape dans son manteau rayé Pareille demain matin sera la cime du Mujaymar à la rotation d'un fuseau et pareils à des bulbes d'oignons sauvages les lions noyés cette nuit dans les aires lointaines.
6 : Littérature arabe pré-islamique : Antar bnu shaddâd. Apprendre l'Arabe avec Al-Manhaj Antar (Antara bnu Shaddâd al-'Absî (de 525 à 615 après J-C ) fut un poète arabe pré-islamique du VIe siècle, fils de Chaddâd, seigneur de la tribu des Beni 'Abs.
Antar est né d'une servante abyssinienne, ce qui lui valu un mépris auquel il ne put échapper que quand son père lui demanda de participer à une contre-attaque sur des tribus qui avaient attaqué les Beni 'Abs. Il montra beaucoup de bravoure et de générosité, ce qui lui permis, entre autre, de pouvoir séduire Abla, sa cousine, dont le cœur lui avait été longtemps refusé à cause de ses origines.
Une grande partie de sa mu'allaqa décrit son comportement au combat ; Antar devait participer à de nombreuses batailles, notamment à celles de la guerre de Dahis et El Ghabra, née d'un litige entre deux tribus. 7 : Littérature arabe pré-islamique : Labîd bnu Rabî'a.