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Mythologie égyptienne. Civilisation egyptienne: Livre des morts. Au Moyen Empire, il était de coutume d'écrire sur le cercueil les textes funéraires qui étaient utiles au mort.
Plus tard, depuis le début du Nouvel Empire, on déposait un papyrus pour le mort dans la tombe ou on l'insérait dans les bandelettes de la momie. Cet ensemble de formules et d'illustrations, fut appelé "Livre des Morts", et devint le document indispensable du défunt qui voulait "sortir au jour". L'appellation « livre » prête à confusion, de même que la division en « chapitres» qui n'a été établie qu'au siècle dernier. Il s'agit, en réalité, d'un ensemble décousu de textes plus ou moins longs (6,5m de long sur 0,30 de large pour celui d'Ani) mais pourvus de titres.
Il n'y a pas une suite bien établie pour la transmission des formules: les manuscrits du Livre des Morts qui nous sont parvenus ont des textes de longueurs très variables. Mythologie et religion égyptiennes. Nulle part, sauf peut-être en Inde , on n'a eu autant de dieux que dans l'ancienne Égypte .
Chaque tribu, chaque petit État et plus tard chaque nome (province) eut les siens. A la longue, les théologiens distinguèrent entre les divinités primordiales et les génies secondaires qui restèrent cependant toujours l'objet d'un certaine attention dans la religion populaire. Le trait le plus pittoresque de tous ces dieux est sans doute la représentation zoomorphe ( les animaux symboliques) que l'on s'en faisait.
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Temple d'Abou Simbel Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter tous les phénomènes qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires. La notion de cycle y est essentielle : Religion de l'Égypte antique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La religion de l'Égypte antique, une des religions polythéistes de l'espace méditerranéen antique, date d'au moins du IVe millénaire avant notre ère et ne disparait qu'avec son interdiction par les empereurs romains chrétiens au IVe siècle. Durant les cinq mille ans de l'histoire de l'Égypte pharaonique, la religion, très présente dans la vie des Égyptiens, n'a que peu évolué. Cependant, selon les périodes, certains dieux sont devenus prédominants alors que d'autres passaient au second plan. De plus, chaque culte étant originaire d'une région différente, la place de chaque dieu variait aussi selon la région. C'est une religion thérianthropique qui instaure le pharaon comme un dieu. Les concepts égyptiens[modifier | modifier le code] Les officiants[modifier | modifier le code] Mythe de la création du monde en Égypte antique.
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Ainsi, Hérodote, qui ne croyait qu'à ce qu'on pouvait lui confirmer en plusieurs endroits, conclut de la disparité des mythes qu'il entendit lors de son voyage en Égypte, qu'au sujet des dieux, les Égyptiens n'en savaient pas plus les uns que les autres[1]. La cohérence de ce système s'explique par le fait que pour les Égyptiens, chaque démiurge local n'est qu'une manifestation d'une même puissance divine sous une multitude de formes. C'est ainsi qu'on définit parfois la religion égyptienne comme « un monothéisme dans un polythéisme » ou un monothéisme polymorphique. Composition de l'être dans l'Égypte antique. Jugement de l'âme (Égypte antique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En Égypte antique, le jugement de l'âme est un procès où le défunt doit comparaitre pour faire reconnaître ses droits à la vie éternelle. On distingue cependant trois conceptions différentes de cet affrontement judiciaire. La première conception est un modèle mythique où Horus, le successeur d'Osiris, se confronte à Seth pour obtenir la succession au trône d'Égypte. La deuxième conception est plus générale ; le défunt confronte ses ennemis, morts ou vivants, qui l'ont dépouillés de sa vie terrestre. La troisième conception est celle que le Livre des Morts a popularisée à travers la scène de la pesée du coeur (formules 30B et 125). Livre des morts des Anciens Égyptiens. Le Livre des morts des Anciens Égyptiens a pour véritable titre, à l'époque de l'Égypte antique, Livre pour sortir au jour.
Le « jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s'opposant aux ténèbres, à l'oubli, à l'anéantissement et à la mort. Dans cette perspective, le défunt égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser le royaume d'Osiris (version nocturne du Soleil diurne en cours de régénération). En 1842, l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius appela Todtenbuch (Livre des morts) un papyrus conservé au Musée égyptologique de Turin et dont il a effectué une première traduction.
Ce nom est ensuite resté bien que dans la littérature égyptologique moderne on rencontre souvent la juxtaposition des deux titres, à savoir « Livre des Morts - Sortir au jour ». Philologie égyptienne[modifier | modifier le code] Premiers fac-similés[modifier | modifier le code] La mythologie egyptienne de l' Au-delà. Symbolique des couleurs dans l'Égypte antique. Objets symboliques de l'Égypte antique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Attributs du pharaon[modifier | modifier le code] Coiffes[modifier | modifier le code] Le némés : coiffe rayée verticalement avec des pans retombant devant de chaque côte de la tête ;Le pschent (Skhemty), ensemble de deux couronnes enchâssées : La couronne blanche (Hedjet) : couronne du sud sous l'égide du dieu Seth,La couronne rouge (Decheret) : couronne du nord sous l'égide du dieu Horus ;L'atef : couronne blanche avec de hautes plumes ;Le hemhem : diadème formé de trois atefs ;Le khepresh : casque bleu. Accessoires[modifier | modifier le code] L'uræus : cobra femelle qui protège le roi contre ses ennemis ;La barbe postiche : réservée au pharaon (barbe droite) et aux dieux (barbe recourbée) ;La queue de taureau : trophée attaché à la ceinture du pharaon pour lui offrir la puissance de l'animal sacré. Divinités égyptiennes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les dieux et déesses de l’Égypte antique représentent une foule considérable de plus d'un millier de puissances surnaturelles ; divinités cosmogoniques, divinités provinciales, divinités locales, divinités funéraires, personnification de phénomènes naturels ou de concepts abstraits, ancêtres déifiés, démons, génies, divinités étrangères importées, etc. Le terme égyptien pour dieu est netjer (nṯr) et son plus ancien hiéroglyphe représente vraisemblablement un mat enveloppé de bandelettes de tissu.
Pour désigner le concept de la divinité, les glyphes alternatifs sont le faucon sur un perchoir et un personnage accroupi. D'autres termes existent pour désigner une divinité, tel baou (bȝw) ou sekhem (sḫm) mais leur diffusion fut de moindre importance. Terminologie[modifier | modifier le code] Netjer[modifier | modifier le code] Déclinaisons[modifier | modifier le code] La création du monde : mythes égyptiens et réalité scientifique. Mythe de la naissance de l'Egypte Dieux. Publié le jeudi 11 août 2005 (mis à jour le mercredi 25 janvier 2006) par Nico Le mythe d'Osiris est au coeur de la religion pharaonique.
Ce récit forgé dans les temps les plus anciens nous a été rapporté par un écrivain grec, Plutarque. La création du monde. 2° Autres cosmogonies – Comme nous l’avons évoqué précédemment, les mythes de la création du monde variaient d’une cité à l’autre. a) Cosmogonie memphite : A Memphis, les prêtres de la cité érigèrent leur divinité tutélaire, Ptah, en démiurge.
Parvenant au cours de l’Antiquité à rivaliser avec la mythologie héliopolitaine, il est intéressant de remarquer que la cosmogonie memphite est sans doute la genèse la plus simple à comprendre de nos jours. Stèle dédiée au dieu Ptah, XX° dynastie, vers 1100 avant Jésus Christ, musée du Vatican, Rome. A l’origine des temps, nous retrouvons Noun, qui donna naissance à Ptah. Ce dernier, se représentant le monde par la pensée, donna vie à sa création en parlant, énumérant chacune de ses créations. C’est ainsi que Ptah aurait donné naissance aux divinités composant l’Ennéade. La cosmogonie memphite, papyrus rédigé en démotique, I° siècle avant Jésus Christ, Neues museum, Berlin. Par la suite, les Huit firent apparaitre un lotus d’où émergea Râ. Le panthéon égyptien. Sa sœur Isis, considérée par les Egyptiens de l’Antiquité comme la première des déesses, était représentée sous les traits d’une jeune femme, portant sur la tête le signe hiéroglyphique asèt, qui signifie « le trône. » Isis fut aussi parfois affublée des attributs de la déesse bovine Hathor (le disque solaire, les cornes, etc.), divinité de l’amour et des festivités.
Statue de la déesse Isis, I° siècle avant Jésus Christ, Petit Palais, Paris. Seth, divinité du désert, de la foudre et de la guerre, était lui aussi un dieu anthropomorphique. Cependant, l’animal représentant Seth n’a toujours pas été identifié aujourd’hui avec certitude. S’agit-il donc d’un animal imaginaire, d’un chacal ou d’un oryctérope, les débats restent ouverts. Légendes de l'Egypte antique. 1° Le périple de Râ – Suite à la création du monde, Râ s’était installé sur terre.
Chaque matin, il s’installait dans sa barque magique, et se lançait dans un long voyage autour du monde afin d’apporter la lumière sur terre. Représentation du monde imaginée par les Egyptiens de l'Antiquité, gravure issue de l'ouvrage Histoire de l'Egypte, par Gaston MASPERO, France, XIX° siècle. 2° La prise de pouvoir d’Isis – A cette époque très reculée, Isis n’avait pas encore acquis son statut de grande déesse, vivant toujours sous la coupe de Râ.
Isis élabora alors un plan afin de prendre le pouvoir. L’objectif était de s’emparer du nom caché de Râ et ainsi obtenir sa toute puissance. Pour ce faire, elle façonna un serpent avec de la boue et lui donna la vie. Isis sachant que la seule chance de guérir Râ était que ce dernier lui révèle son nom caché, se rendit au chevet du malade. La déesse, sachant que Râ se jouait d’elle, ne put guérir le dieu. Egypte antique.