Religion proto-indo-européenne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La religion proto-indo-européenne désigne la religion jadis supposément partagée par l'ensemble de peuples proto-indo-européens. Les anthropologues pensent pouvoir la reconstituer en comparant les religions modernes. C'est à cela que s'est attaché Georges Dumézil, qui a émis une théorie-phare à ce propos. La plupart des anthropologues considèrent que cette religion primordiale – qui aurait évolué en donnant naissance aux religions dharma, zoroastrisme, et à la plupart des religions établies en Europe avant l'arrivée du christianisme – était polythéiste, et elle avait un dieu du ciel, une grande déesse, un dieu du monde, et un héros de la société. L'ordre du monde[modifier | modifier le code] Deux druides sur le bas-relief d'Autun.
Mythes proto-indo-européens - Spiritualité indo-européenne. 1.
Les trois fonctions Elles étaient en rapport avec les Trois Mondes, le Ciel, la Terre et les Enfers: Au Ciel, correspondait la fonction religieuse et politique. Il s’agissait des relations pacifiques régies par les dieux : soit des relations entre les hommes et les dieux, soit des relations des hommes entre eux, mais sous le regard et la garantie des dieux. Sous le deuxième aspect, cette fonction comportait la souveraineté ainsi que le droit. De la triade indo-européenne. De la triade indo-européenne.
Le modèle sociétal indo-européen démontré par Georges Dumézil repose sur l’existence de trois fonctions, la première étant celle de la souveraineté juridique et magique, la seconde étant la fonction guerrière, la dernière relevant de la production agricole et de l’artisanat. Cette trifonctionnalité a également abouti sur le plan religieux à l’existence d’une triade de divinités, triade que l’on retrouve chez tous les peuples indo-européens. Dumézil en avait en particulier étudié trois adaptations, dans le monde romain, dans le monde germanique et dans le monde indien, avec des différences majeures. Selon lui, la triade ancienne de Rome était composée de Jupiter, de Mars et de Quirinus, ce dernier signifiant « rassembleur du peuple » et désignant un Mars Tranquillis assimilé à Romulus qui avec son frère jumeau Remus formaient les « dioscures » romains. Ainsi, à l’arrivée nous aurions le tableau suivant :
Historia Nostra - Mythologie indo européenne. La mythologie indo-européenne mère de tous. Il existe de nombreux points communs entre les trois principales mythologies européennes -grecque ou romaine, scandinave et celte. Au point d’ailleurs que l’on peut se demander s’il n’y aurait pas une seule et même mythologie originelle, une religion indo-européenne qui serait mère de toutes les autres.
En soit, il n’y aurait rien de bien extraordinaire au fait que les religions grecque, scandinave et celte aient une origine indo-européenne, les peuples les ayant imaginé étant de cette même origine. La chose pourtant ne paraît pas évidente pour tout le monde et fait l’objet, depuis des années, de nombreuses discussions de spécialistes. Les points communs et les parallèles absolument sans équivoques que l’on peut établir sont pourtant là pour nous indiquer la voie.
Mythes et dieux des Indo-Européens. Je viens de terminer la lecture de Mythes et dieux des Indo-Européens, chez Flammarion, collection Champs-l'Essentiel.
Il s'agit d'une synthèse de la pensée de Georges Dumézil, sous forme d'extraits commentés et compilés par Hervé Coutau-Bégarie. Georges Dumézil était un philologue et historien, spécialisé dans la mythologie comparée. Il cherchait des idées communes dans les mythologies indo-européennes, et voulait démontrer que ces idées étaient propres à ces peuples.A priori, peu de rapports directs avec le continent perdu de Mù, à part que Dumézil a travaillé longtemps en Turquie, avec l'appui d'Atatürk (le président Mustapha Kemal) qui appréciait beaucoup ses travaux. Ce dernier était également très intéressé par le continent de Mù, mais nous aurons l'occasion d'en reparler...Néanmoins, la mythologie comparée est quelque chose de très intéressant, et Dumézil pointe plein de points communs notamment entre Rome, la Scandinavie et l'Inde (période védique). Le Dieu suprême dans la mythologie indo-européenne.
I. ― LE DIEU SUPRÊME[modifier] Les dieux Aryens ne sont pas organisés en République : ils ont un Roi.
Il y a, au-dessus des dieux, un dieu suprême. Quatre des mythologies aryennes ont conservé une notion nette et précise de cette conception : ce sont celles de la Grèce, de l’Italie, de l’Inde ancienne et de la Perse ancienne. Ce dieu suprême s’appelle Zeus en Grèce, Jupiter en Italie, Varuna dans l’Inde ancienne, Ahura Mazda dans la Perse ancienne. Environ trois siècles avant notre ère, un poète grec s’adressait ainsi à Zeus : « O le plus glorieux des immortels, aux noms multiples, à jamais tout puissant, Zeus, toi qui conduis la nature, gouvernant toutes choses suivant une loi, salut !... C’est là le Zeus des philosophes, des Stoïciens, de Cléanthe : mais il est déjà tout entier dans celui des vieux poètes. Ce que Zeus est en Grèce, Jupiter l’est en Italie : le dieu qui est au-dessus des dieux. . « Dans l’abîme sans base le roi Varuna a dressé la cime de l’arbre céleste [20].
Le Rig-Véda et les origines de la mythologie indo-européenne (conférence) BookLe Rig-Véda et les origines de la mythologie indo-européennePaul Regnaud1889ParisTLe Rig-Véda et les origines de la mythologie indo-européenneRegnaud - Le Rig-Véda et les origines de la mythologie indo-européenne.djvuRegnaud - Le Rig-Véda et les origines de la mythologie indo-européenne.djvu/35-24 En prenant la parole dans ce bel édifice où se trouvent réunis tant d’objets qui intéressent la science à laquelle mes conférences seront consacrées, je dois avant tout adresser des remerciements à l’amateur généreux et éclairé dont je suis l’hôte.
Je n’ai pas à rappeler les lointains voyages de M. Guimet, ses goûts d’artiste, ses curiosités intellectuelles, toutes les initiatives hardies et toutes les dispositions heureuses qui l’ont si bien engagé, dirigé et secondé dans le dessein formé de bonne heure par lui de consacrer la meilleure partie de son temps et de sa fortune à créer en France un Musée des religions de l’Orient. Indo européennes.