Zoom
Trash
Nathaniel Hawthorne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nathaniel Hawthorne Portrait de Nathaniel Hawthorne par Charles Osgood, 1841 (Peabody Essex Museum). Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Wayside, maison de Hawthorne à Concord. Constitution du [Pot]-8-0 Club, société secrète constituée par Hawthorne et ses amis à Bowdoin College. . « Je fus éduqué (comme on dit) à Bowdoin College.
Débuts[modifier | modifier le code] Boston Custom House, sur Custom House Street, où Hawthorne travailla vers 1839–1840[16]. En 1836, Hawthorne devint le rédacteur en chef de l'American Magazine of Useful and Entertaining Knowledge. Mariage et famille[modifier | modifier le code] Una et Julian Hawthorne vers 1850. Lors de leur premier anniversaire de mariage, le poète William Ellery Channing vint au Old Manse pour les aider. Nathaniel et Sophia Hawthorne eurent trois enfants.
La maturité[modifier | modifier le code] NATHANIEL HAWTHORNE. Des germes de rêveries fantasques et tragiques déposés dans une âme enfantine, la hantise d'une malédiction ancestrale aboutirent, chez le jeune Nathaniel Hawthorne, à la naissance d'images stylisées, allégoriques, pourtant chargées d'ambiguïté, parmi lesquelles des figures tantôt angéliques, tantôt démoniaques – souvent les deux à la fois –, féminines et masculines, maternelles et paternelles s'affrontent de façon dramatique et symbolique.
Car l'enfer et le paradis sont, pour Hawthorne, des provinces de sa propre conscience. Le domaine théologique de la psyché se confond chez lui avec le domaine onirique : les meilleurs Contes de l'auteur et La Lettre écarlate en fournissent l'illustration. En revanche, les œuvres postérieures à 1850 marquent un déclin et l'emprise de la sclérose allégorique sur la vitalité créatrice. Car l'être créateur qui naît grâce à des circonstances particulières évolue, grandit, finit souvent par disparaître avant l'homme qui lui a donné asile. Nathaniel Hawthorne. Nathaniel Hawthorne (Américain, 1804 – 1864) (Voir également l'essai de Henry James sur Nathaniel Hawthorne, publié dans la collection En lisant en écrivant, parution septembre 2000) “Depuis notre dernière rencontre (…) je me suis retranché de la société dans la réclusion ; et pourtant je n’ai jamais voulu rien de tel ni rêvé quelle sorte de vie j’allais mener.
J’ai fait de moi un captif et me suis mis dans un donjon, et maintenant je ne trouve pas la clef pour m’en tirer – et si la porte était ouverte, j’aurais presque peur de sortir.” L’homme qui écrit ces lignes explore, depuis quelques années, dans la plus grande solitude, les “labyrinthes de l’âme puritaine” et s’adonne, “n’ayant rien d’autre dont (il) puisse avoir l’ambition”, à la littérature. Né aux États-Unis, à Salem, le 4 juillet 1804, Hawthorne a passé ses premières années dans une maison hantée.
La Maison natale de Nathaniel Hawthorne, © Sophie Geoffroy-Menoux La douane de Salem, © id. La Maison aux sept pignons, © id. Nathaniel Hawthorne. Nathaniel Hawthorne, né en 1804 à Salem et décédé en 1864 à Plymouth, est le père fondateur de la littérature nord-américaine.
C’est effectivement à la publication de « La lettre écarlate » que l’Amérique assiste à la naissance d’une nouvelle forme de littérature, qui n’est plus une simple excroissance coloniale de la littérature anglaise mais une littérature nord-américaine distincte, puisant sa source et son inspiration dans sa propre histoire. La publication du recueil « Contes et récits », qui précède la publication de son illustre roman « La lettre écarlate », marque le début de cette mutation.
Nathaniel Hawthorne puise effectivement son inspiration dans l'histoire de la Nouvelle-Angleterre en remontant deux siècles plus tôt, à savoir l’époque des premiers puritains installés à Salem, qui ont fuit l’Angleterre dans laquelle ils n’étaient plus les bienvenus pour devenir ce qu’ils ignorent encore, à savoir les pères fondateurs d’une future nation indépendante.