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Point de vue des philosophes - Causalité

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Théorie aristotélicienne de la causalité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Théorie aristotélicienne de la causalité

La théorie aristotélicienne de la causalité désigne la conception de la causalité développée par le philosophe Aristote. Forgée au IVe siècle av. Aristote 384-322 av J.C. L'explication causale selon Guillaume d'Ockham. Guillaume d'Ockham 1281-1347. DAVID HUME, La critique de la causalité. Parmi les études que Hume a laissées sur les diverses relations, la plus célèbre est sa critique de la causalité.

DAVID HUME, La critique de la causalité

La causalité devait, à vrai dire, le préoccuper particulièrement, comme semblant, dès le départ, mettre en échec son empirisme. Car cette relation ne se borne pas à lier deux termes présents en notre expérience : elle amène la pensée à passer d'une cause donnée à un effet encore non donné, mais seulement attendu.

Si je vois du feu, je suis convaincu, par exemple, avant même de m'être brûlé, que, si j'y mets la main, le feu causera une brûlure. Faut-il donc croire qu'en ceci l'esprit, par ses seules ressources, soit capable de dépasser l'impression ? Tout au contraire, Hume va rechercher l'impression particulière dont naît l'idée de causalité. Qu'avons-nous dans l'esprit quand nous parlons de causalité ? L'idée de cause viendrait-elle donc d'une impression objective ?

David Hume 1711-1776 (Utilitarisme) Les métamorphoses de la causalité dans la logique de Hegel. Hegel 1770-1831 (Idéalisme absolu) Kant et la causalité une approche critique. Kant et la causalité une approche critique Nazif Muhtaroğlu Perspectives Emmanuel Kant a beaucoup contribué à façonner la philosophie moderne et à en déterminer le cheminement jusqu’à aujourd’hui.

Kant et la causalité une approche critique

Il existe deux grands courants dans la philosophie occidentale contemporaine : la philosophie analytique, largement répandue dans le monde anglo-saxon, et la philosophie continentale, centrée sur l’Europe continentale. Toutes deux reconnaissent en Kant leur racine commune. Bien que Kant ait eu des idées originales qui ont ouvert des portes dans l’histoire de la philosophie, sa soi-disant « philosophie critique » n’est pas exempte de défauts. La fameuse remarque de Kant à propos de son respect mêlé de crainte pour « le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi », écrite sur sa pierre tombale, témoigne de son orientation philosophique. Pour Kant, notre esprit n’est pas un récepteur passif de représentations, comme un miroir.

Et le monde tel qu’il est en lui-même les « noumènes ». Emmanuel Kant 1724-1804 (Idéalisme transcendant) Nietzsche, critique de la causalité. 1Avant de nous intéresser spécifiquement à Nietzsche et à sa critique de la causalité, précisons brièvement la place qu’occupe la cause dans le discours et dans l’histoire philosophique. 2Nous pouvons soutenir sans exagération que la notion de « cause » a joué pour la tradition philosophique un rôle comparable à celui qu’elle joue dans les sciences.

Nietzsche, critique de la causalité

C’est-à-dire qu’elle constitue sinon un thème explicite de recherche (ce qu’elle est aussi régulièrement), du moins (ce qui est plus fondamental) une pierre de touche de l’explication légitime (fondée en rationalité). Cela tient au rôle qu’occupe l’implication causale dans la compréhension de l’événement : rien ne saurait ni survenir ni devenir intelligible sans causes (au pluriel – quelle que soit l’éventuelle difficulté à les déterminer). Expliquer un phénomène, c’est en premier lieu produire la ou les causes dont son apparition est l’effet. 3Notre sujet concerne la deuxième partie du 19e siècle. 5 Œuvres philosophiques, 1980 : 127.

Friedrich Nietzsche 1844-1900. Bergson et l'idée de causalité. Nobel 1927 - Henri Bergson 1859-1941. Gaston Bachelard L’activité rationaliste de la physique contemporaine. Gaston Bachelard 1884-1962. Wittgenstein La « causalité » des raisons. 1Frege critique les philosophes qui ont tendance à confondre les problèmes de genèse de la croyance avec ceux qui ont trait à la justification et à la validité de la croyance en remarquant que, si toutes les raisons de la croyance en sont en même temps des causes possibles, toutes les causes, en revanche, ne sont pas des raisons : « Les raisons [Gründe] de notre jugement peuvent justifier la reconnaissance accordée à la vérité, mais elles peuvent aussi uniquement nous amener ou nous déterminer au jugement sans contenir une justification.

Wittgenstein La « causalité » des raisons

Bien que chacun de nos jugements soit conditionné causalement, toutes ces causes ne sont cependant pas des raisons justificatives. Dans la mesure où une orientation empirique en philosophie ne prend pas suffisamment en considération cette différence, elle en arrive, du fait que notre pensée est causée empiriquement, à donner toutes nos connaissances pour empiriques. 2La même constatation peut être faite dans le cas de l’action. Ludwig Wittgenstein 1889-1951 (Analytique)