Elle retrouve son bébé volé 44 ans après. "Je vis un conte de fées" : la voix pleine d'émotion, Marie-José E. vient d'avoir la preuve ADN qu'elle a retrouvé son "bébé volé" en Espagne, après 44 années de recherches désespérées.
"C'est quelque chose d'incroyable. C'est l'euphorie. C'est des hauts et des bas terribles. Quand je me réveille le matin, je me dis : il est là, il existe, et puis après j'ai peur de le perdre", confie à l'AFP cette enseignante de Tours, dans le centre de la France, proche de la retraite et qui souhaite conserver l'anonymat pour préserver son intimité. Espagne: justice pour les enfants volés. Somos quienes creemos ser ?
» (« Sommes-nous ce que nous croyons être ? ») Cette question, les Espagnols sont de plus en plus nombreux à se la poser. Espagne : une religieuse accusée de vol de bébés. Bébés volés en Espagne: une religieuse devant la justice. Édité par: Maxime de Valensart 12/04/12 - 17h09 Source: afp.com © afp.
Paloma Perez © reuters. Vêtue de sa robe bleue de religieuse, Maria Gomez Valbuena a refusé de répondre aux questions du magistrat, avant de sortir du tribunal, sans un mot, protégée par la police. "Quelle honte, et en plus ils la protègent", hurle Paloma Perez, 55 ans, en direction de la voiture noire qui l'emporte. "Je ne sais même pas qui je suis".Née dans la Clinique Santa Cristina de Madrid en 1957, Paloma pense qu'elle a pu être volée à sa naissance. Bébés volés du franquisme : une religieuse espagnole devant la justice.
Le scandale des bébés volés en Espagne arrive pour la première fois devant un tribunal.
Une religieuse catholique espagnole de 80 ans a été convoquée, jeudi 12 avril, par un juge qui enquête sur le vol d'une petite fille en 1982 dans un hôpital de Madrid (Espagne). Espagne : une religieuse poursuivie pour une affaire de "bébés volés" - monde. La justice espagnole enquête sur un deuxième cas de "bébés volés", des jumelles, dont est soupçonnée une religieuse espagnole de 87 ans, première personne a être poursuivie dans le cadre de ce vaste scandale qui en toucherait des milliers, a indiqué vendredi l'avocat chargé du dossier.
L'audition de Soeur Maria Gomez Valbuena dans ce deuxième cas où elle est accusée par une mère, Purificacion Betegon, de lui avoir dérobé ses jumelles nées en 1981 à Madrid, a été reportée sine die "pour raisons de santé", a annoncé l'avocat de la plaignante, Me Alipio Barbero. Purificacion Betegon "a eu deux jumelles en bonne santé en 1981 et quand elle a dit à Soeur Maria qu'elle refusait qu'elles soient adoptées, elles sont comme par hasard décédées", a expliqué l'avocat à la presse à sa sortie du tribunal, sans plus de détails.
Espagne : une religieuse accusée de vol d'enfant. «Bébés volés»: décès d une religieuse inculpée. Une religieuse espagnole de 87 ans, Soeur Maria Gomez Valbuena, première et seule personne à être poursuivie dans le vaste scandale des «bébés volés du franquisme», est décédée, a indiqué jeudi une porte-parole du couvent de Madrid où elle résidait.
Interrogée sur des informations de presse annonçant sur son décès mardi, une porte-parole du couvent de la congrégation des «Filles de la charité de Saint Vincent de Paul» a seulement répondu: «effectivement, mais nous n'avons pas plus d'informations». Le 18 janvier, l'audition de Soeur Maria devant la justice avait été reportée «pour raison de santé». Elle devait être entendue pour un deuxième cas de «bébés volés» où elle était accusée par une mère, Purificacion Betegon, de lui avoir dérobé ses jumelles nées en 1981 à Madrid. Auditionnée en avril L'enquête se poursuit. En Espagne, les enfants volés du franquisme réclament justice. En Espagne, près de 300 000 enfants pourraient avoir fait l’objet d’adoptions frauduleuses depuis les années 40 jusqu’aux années 90.
La justice commence à entendre les victimes de ce juteux marché. Dans ce dossier, le traditionnel silence qui entoure les crimes du franquisme en Espagne n’a pas pu, cette fois, étouffer la clameur des victimes d’une tragédie qui brise encore des vies trente-cinq ans après la mort de Franco. Depuis plusieurs mois, les personnes affectées par les adoptions illégales réalisées sous la dictature réclament, si ce n’est justice, au moins la vérité sur leur passé. Et les médias s’en font écho, dans une Espagne toujours divisée sur les questions de la mémoire historique.
L'Espagne exhume ses bébés volés depuis Franco. Capture d’écran du dossier spécial du site d’El Mundo sur les enfants volés du franquisme.
Des centaines de témoignages affluent, et les questions de milliers d’Espagnols ressurgissent : « Mon bébé, mon frère, était-il vraiment mort lorsque les médecins nous l’ont enlevé ? En Espagne, les familles de « bébés volés » dénoncent les blocages de la justice. « Nous voulons connaître la vérité !
» ont clamé les familles de « bébés volés », descendues, vendredi 27 janvier, dans la rue, à Madrid et dans d’autres villes du pays, pour interpeller la justice espagnole sur la disparition de ces enfants. Un an, jour pour jour, après la première plainte collective, trois associations de victimes ont déposé une pétition, signée par près de 90 000 personnes, auprès du parquet général de l’Etat pour demander la réouverture des dossiers fermés et de nouvelles enquêtes. Au même moment, au Pays Basque, des représentants d’Anadir (Association nationale des affectés par les adoptions irrégulières) et de SOS Bebes Robados (SOS Bébés volés) étaient reçus par le gouvernement de la Communauté autonome. Celui-ci avait annoncé, la veille, la création d’une commission interministérielle chargée d’élucider l’affaire des « enfants volés » et des adoptions illégales en Espagne. Un documentaire inédit sur les bébés volés de l'Espagne franquiste.
En janvier 2011, l’Espagne démocratique découvre avec stupeur les pratiques d’un autre âge exercées dans certaines cliniques du pays pendant les 40 ans de pouvoir franquiste : médecins et religieuses catholiques se sont arrogé le droit, au nom de leurs opinions politiques puis d'une idéologie conservatrice, de voler des nouveau-nés et de les vendre à des familles qu’ils jugeaient dignes de les élever, en laissant croire à leurs parents biologiques qu’ils n’avaient pas survécu.
Après la guerre civile (1936-1939), les franquistes retiraient leurs bébés aux mères républicaines emprisonnées et changeaient en toute légalité leur nom pour brouiller les pistes. Puis, « à partir des années 1950 et jusqu’en 1987, le vol n’a plus été une mesure de répression politique mais un commerce dont les fondements étaient idéologiques », explique la journaliste Natalia Junquera. En tout, estime-t-on, 200.000 à 300.000 nouveau-nés ont ainsi été adoptés illégalement. Espagne: plus de 1400 bébés volés sous Franco. Trois organisations de victimes ont déposé une pétition signée par près de 90 000 personnes auprès du parquet général de l'État espagnol, lui demandant de ne plus classer ces plaintes et de rouvrir des dossiers déjà refermés. Selon ces organisations, plus de 1400 cas de vols présumés de bébés ont été signalés à la justice depuis un an, dont la plupart ont été classés. «Les autorités continuent à permettre le classement sans suite de nos plaintes, dans de nombreux cas sans enquête approfondie», assure Soledad Luque Delgado, une porte-parole des manifestants réunis vendredi devant le parquet général.
Quique Olivert, bébé volé en Espagne, retrouve sa mère à 47 ans. «Ma mère s’est effondrée lorsqu’elle m’a vu», raconte Quique Olivert. «C’était très émouvant. Elle n’avait pas vu son fils depuis 47 ans», se souvient-il, encore bouleversé de ses retrouvailles avec ses parents et sa soeur de 42 ans. «Elle m’a dit qu’elle ne m’avait jamais abandonné, qu’ils m’ont arraché de ses bras et qu’elle n’avait jamais su si j’étais vivant ou mort», confie-t-il. Selon Quique Olivert, les soeurs de l’hôpital où il est né, en 1965, dans le nord de l’Espagne, ont décidé de retirer l’enfant à ses parents car sa mère et son père, aujourd’hui âgés de 70 et 75 ans, n’étaient pas mariés.
Quique Olivert était loin d’imaginer être un bébé volé. «J’ai eu une enfance heureuse et j’ai été choyé par mes parents adoptifs», dit cet homme rond et jovial, qui chante dans un groupe de pop. Les milliers d'enfants volés du Franquisme indignent l'Espagne - International. Des dizaines de milliers d'enfants espagnols ont été volés à leur famille des années 40 aux années 80. Prétendant d'abord « extirper le socialisme du sang espagnol », les franquistes ont ensuite nourri un trafic de nouveau-nés.
Aujourd'hui, les victimes manifestent à Madrid contre l'impunité dont bénéficie ce crime contre l'humanité. Ce 13 août 1963, Consuelo avait accouché d'un beau bébé à l'hôpital général d'Alicante : Antonio. Scandale des bébés volés en Espagne: 300 familles dans la rue. Quique Olivert, bébé volé en Espagne, retrouve sa mère à 47 ans. MADRID (AFP) - Quique Olivert aura attendu ses 47 ans pour retrouver sa mère et découvrir qu'il est l'un des milliers de bébés volés sous le régime franquiste en Espagne. "Elle m'a dit qu'on m'avait arraché de ses bras", témoigne, ému, ce propriétaire de bar à Huelva, dans le sud du pays.
"Ma mère s'est effondrée lorsqu'elle m'a vu", raconte Quique Olivert à l'AFP. "C'était très émouvant. Elle n'avait pas vu son fils depuis 47 ans", se souvient-il, encore bouleversé de ses retrouvailles avec ses parents et sa soeur de 42 ans. "Elle m'a dit qu'elle ne m'avait jamais abandonné, qu'ils m'ont arraché de ses bras et qu'elle n'avait jamais su si j'étais vivant ou mort", confie-t-il. Époque franquiste en Espagne - Les victimes de vols de bébés réclament la vérité.
Madrid — Plus de 1400 cas signalés, très peu d'enquêtes ouvertes: les familles de bébés volés durant la dictature franquiste et les années suivantes ont interpellé hier la justice espagnole pour lui demander d'aller au bout de son travail sur ces mystérieuses disparitions. Le scandale avait fait surface il y a un an, avec les premiers témoignages d'adultes qui osaient enfin briser la loi du silence, soupçonnant d'avoir été volés à la naissance ou recherchant leurs proches.
Le 27 janvier 2011, pour la première fois, un dépôt de plainte collective demandait l'ouverture d'une enquête sur le sort de 261 bébés. Un an plus tard, plus de 1400 plaintes se sont accumulées dans les tribunaux de tout le pays. Les enfants perdus de l'Espagne. Combien sont-ils exactement ? Nul ne peut le savoir. Et pour cause, les familles retrouvent au mieux des certificats de naissance falsifiés et parfois des petits cercueils vides à la place du nouveau-né que l’on croyait disparu.
Combien sont-ils, donc, ces enfants qui ont été arrachés aux leurs, en Espagne, des années 40 jusqu’à la fin des années 80 ? Bébés volés en Espagne: les familles continuent leur combat. Espagne. Bébé volé sous Franco, elle retrouve sa mère 50 ans après - Bonnes nouvelles. Bébé volé sous Franco : une Espagnole retrouve sa mère 50 ans après. Bébés volés en Espagne : elle retrouve sa mère 50 ans après. Ne histoire tragique qui se finit bien.
Affaire des enfants volés du franquisme. Les bébés volés du franquisme. Sous le régime franquiste, des jeunes filles enceintes ou simplement jugées rebelles étaient internées dans des centres d'éducation surveillée. Il n'était pas rare qu'on leur enlève leur bébé pour le donner à une famille d'adoption. Témoignages. “Veiller sur toutes les femmes qui ont fait un faux pas et souhaitent retrouver leur dignité”. International : Espagne : les enfants volés réclament justice. Espagne: les enfants volés du franquisme. La vie aurait pu continuer de couler pleine de certitudes tranquilles pour Antonio Barroso, avocat à Barcelone. Jusqu'au coup de fil d'un copain d'enfance, il y a près de quatre ans. International : Bébés volés du franquisme : une femme retrouve sa mère.
En Espagne, les « enfants volés » veulent sortir du trou noir. Du début de la guerre civile espagnole aux années 1990 (après le retour à la démocratie), des milliers d’enfants de familles républicaines ont été soustraits à leurs parents dans les hôpitaux et maternités espagnols. La motivation était idéologique : il fallait les soustraire à la « perversion des rouges », les « rééduquer » dans l’esprit de la dictature. Au total, plusieurs dizaines de milliers d’enfants auraient ainsi été « volés ». Le 16 juin 2012 avait lieu à Madrid et Alicante les premières rencontres nationales des associations et collectifs de victimes de vol d’enfants pour tenter d’établir des analyses, des outils et des propositions communes à tous sur ce dossier. Dans la banlieue d’Alicante, chacun avait un dossier sous le bras, une douleur à exorciser. Nous sommes là pourtant face à un crime contre l’humanité : le vol et la traite de nourrissons.
Espagne : les familles des bébés volés sous le franquisme veulent la vérité.