Comment reconnaître les signes avant-coureurs du burn-out des patrons de PME ? Interviews Interviews | Neïla Beyler | 22/03/2016 Comment reconnaître les signes avant-coureurs du burn-out des patrons de … Olivier Torrès est à l'origine de l’observatoire Amarok spécialisé dans l’étude de la santé des dirigeants de PME, artisans, commerçants et professions libérales.
Il explique comment déceler les signes avant-coureurs du "burn-out" (épuisement professionnel) chez les dirigeants de PME Interviews | Neïla Beyler | 23/06/2016 à 16:06 Brexit : quel avenir pour la relation UE/Royaume-Uni si le "leave" l'emporte ? Interviews | Neïla Beyler | 23/06/2016 à 13:06 Brexit : faut-il craindre un effet domino au reste de l'Union ? + de vidéos Le meilleur des Echos Week-end en vidéo Week-End | Michèle Warnet | 25/06/2016 Série photo #74 - Nick Brandt, "Inherit the dust" Le photographe présente à la A.
Burn-out des dirigeants : quels sont les chiffres ? Le burn-out touche toutes les catégories socio-professionnelles dont les dirigeants d'entreprise.
Il peut mener à la dépression ou plus grave encore au suicide. Quels sont les symptômes et les causes de ce" mal du siècle" ? Dans quelle mesure touche-t-il les entrepreneurs ? Comment y remédier ? Qu'est-ce que le burn-out ? Il s’agit d’un épuisement professionnel. Paradoxalement, alors qu’on entend bien souvent dans les médias parler des success stories de l’entrepreneuriat, on parle beaucoup moins du burn-out dans le monde des dirigeants d'entreprise.
Quelles sont les données statistiques ? Selon une étude récente réalisée par Olivier Torrès, créateur de l’observatoire Amarok, organisme spécialisé dans l’étude de la santé des dirigeants, 10 % des patrons seraient en danger. Néanmoins, être dirigeant protège du sentiment de dévalorisation de soi-même, une des causes courantes du burn-out chez les autres catégories socio-professionnelles. Plus de 3 millions de Français au bord du burn-out. Plus de 3 millions d'actifs courraient un risque élevé d'épuisement professionnel.
Faut-il mieux reconnaître cette dépression liée au travail ? Plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé de faire un burn-out, selon une étude publiée mercredi 22 janvier par le cabinet Technologia. A l'occasion de cette étude, ce cabinet de prévention des risques professionnels lance un appel pour la reconnaissance par les autorités de ce syndrome d'épuisement professionnel. Lire notre enquête (édition abonnés) : L'inquiétante banalisation du dopage des cadres Technologia s'est fondé sur un sondage mené auprès de 1 000 actifs. Le cabinet d'experts, qui est notamment intervenu chez France Télécom après la vague de suicides de 2008-2009, relève que le risque de burn-out, caractérisé par un travail excessif et compulsif, est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5 %), devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7 %) et les cadres (19 %).
Avocat Spécialiste en Droit du Travail et Droit de la Sécurité Sociale. Avocat Spécialiste en Droit du Travail et Droit de la Sécurité Sociale. Les dirigeants de TPE malades du stress - Social. Le stress au travail n’est pas réservé aux salariés.
Certains dirigeants de TPE le connaissent aussi, révèle une étude réalisée par l’entreprise Fiducial. Elle indique ainsi qu’un gros tiers (35 %) des dirigeants le ressentent très fortement, quand 32 % l’ignorent quasiment. Cette situation a des conséquences directement sur leur santé. En effet, 24 % des dirigeants interrogés disent avoir eu des problèmes de santé en relation avec leurs activités professionnelles. 72 % de ces dirigeants de TPE estiment que l’anxiété ou le stress était une des causes des problèmes de santé qu’ils ont rencontrés. Globalement, les dirigeants concernés n’ont pas pris le problème à la légère : ils sont 58 % à être allés voir un médecin. Une charge de travail trop élevée. Le burn out frappe 38 % des dirigeants ! Le chiffre paraît énorme.
Pourtant, 38 % des 161 chefs d'entreprise* ayant répondu à l'enquête en ligne de la CGPME 77 affirment avoir subi un burn out... « Ce chiffre est à prendre avec des pincettes », souligne Sandrine Pilon, administratrice de l'Aract IDF (Association régionale de l'amélioration des conditions de travail) pour la CGPME 77 qui a coordonné cette étude. « Premièrement, l'enquête a été basée sur la spontanéité des répondants, ce qui nous amène à penser que l'intérêt particulier que les dirigeants ont eu pour ce sujet a constitué une réelle motivation pour participer, mais est aussi probablement constitutif d'un biais dans les résultats.
Deuxièmement, parce que le terme “burn out” a pu être interprété par les répondants comme un synonyme de grosse fatigue. Alors que le burn out, c'est bien plus que cela : c'est une fatigue excessive qui ne permet plus de travailler. En cause ?