Entreprises Midi-Pyrénées - le magazine économique de la région Midi-Pyrénées. De g à d : Alexis Janicot, directeur du projet ArtilectLab, Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région LRMP, Xavier Crouilles, président d'ArtilectLab ArtilectLab vient d’inaugurer la Salle des machines, des équipements de fabrication numérique mutualisés, utilisables par les TPE, les PME, les porteurs de projets, les grands groupes…Les entreprises ont à leur disposition un parc machines leur permettant de réaliser des prototypes et des petites séries à des conditions financières très attractives. Les professionnels peuvent réserver l’usage de ces technologies sur Internet. Pour les béotiens, une offre expérience leur est proposée, à savoir une heure d’utilisation machine avec l’appui d’un technicien expert les aidant à réaliser leur projet. ArtilectLab est d’ailleurs agréé organisme de formation.
La Salle des Machines a été soutenue financièrement par la Direction Générale des Entreprises. Le «lab» a le vent en poupe. Et si le XXIe siècle était celui du partage et de la créativité après celui de l’individualisme et de la sanctification du profit ? C’est le message humaniste (et marketing) qu’assènent les géants du monde ou les grandes institutions en s’ouvrant aux créatifs de tout poil, architectes, designers, programmeurs, étudiants, développeurs, artistes, simples bricoleurs du dimanche ou citoyens. Le concept : les regrouper dans des labs pour inventer l’avenir, changer le monde ou simplement laisser libre cours à leurs envies. Il en existe différents types : le culturel, le technologique, le design ou encore l’éphémère. Plongée au cœur de ces lieux où se dessine le futur. Le lab culturel Jusqu’à présent, le laboratoire désignait un espace où des chercheurs en blouse blanche réalisaient des expériences.
Le lab techno Autre espèce de laboratoire : le Fabrication Laboratories, «Fab Lab» pour les intimes. Space 10 soutenu par Ikea a ouvert ses portes à Copenhague. Le lab design Les labs éphémères. Un Stradivarius imprimé en 3D, ça sonne très bien. Avec l’arrivée de l’impression 3D, on a comme l’impression que tout devient possible. Par exemple, imprimer une copie en résine d’un Stradivarius. Le premier violon imprimé en 3D, mais surtout, imaginé par la société française 3Dvarius et le violoniste Laurent Bernadac s’appelle Pauline.
Ensemble, ils ont produit un instrument simple, léger et agréable à manier. La technologie utilisée pour créer ce violon est la stereolithographie, qui permet de fabriquer des objets solides à partir de plans numériques. Une vidéo montre le processus d’impression. Impressionnant, non ? Et une fois que Laurent Benadac s’en sert, ça l’est encore plus. Source Le jdg vous recommande The Pogues in Paris - 30th Anniversary Concert Live at the Olympia (Coffret 2 CD + 2 DVD, Format Livre-Disque)Meilleur prix : 41.35 €Chez Amazon.fr. Forum InnovAfrica : Fête de l'innovation africaine. Connected Camp, fonds d’investissement, village… Les grands projets de l’IoT Valley. Implantée à Labège, en banlieue toulousaine, l’IoT Valley est bien décidée à devenir "la" capitale européenne de l’Internet des objets industriels.
Lancée initialement sous le nom de TIC Valley par quatre entrepreneurs (dont Ludovic Le Moan, fondateur de Sigfox) en décembre 2011, la structure de 5 000 m² s’est rapidement articulée autour de trois parties : l’accélérateur de start-up Le Camping Toulouse ; un espace intermédiaire baptisé La Passerelle pour accueillir les anciennes entreprises du Camping ; et des bureaux et des espaces pour l’organisation d’événements.
Aujourd’hui, l’IoT Valley est en pleine mutation. « Mi-2015, le bâtiment s'est retrouvé complet. C’était l’heure de tirer un premier bilan et nous nous sommes rendus compte que, portées par l’aura de Sigfox, de nombreuses entreprises s’étaient spécialisées dans l’Internet des objets », raconte Marion Fontana, responsable de la communication. Connected Camp : neuf mois d’accélération et des contrats B2B à la clé. Home. Le laboratoire HRL dévoile une nouvelle technique d'impression 3D céramique. Les chercheurs du laboratoire HRL aux États-Unis dévoilent en ce début d’année avoir franchi une nouvelle étape dans l’impression 3D à base de céramique.
Menée par Zak Eckel et Chaoyin Zhou, les ingénieurs de l’équipe d’HRL ont réussi à formuler une résine imprimable en 3D qui une fois chauffée, permet d’obtenir des pièces céramiques aux propriétés très intéressantes. La céramique est un matériau plus difficile à traiter en comparaison aux polymères ou aux métaux car il ne peut être utilisé facilement en fonderie ou en usinage. Traditionnellement, les pièces en céramique sont consolidés à l’aide de poudre frittée, ce qui laisse une surface poreuse et limite les formes possibles et la solidité finale de l’objet. Le matériau développé par HRL est lui capable de résister à des températures extrêmes de 1700°C et propose une solidité 10 fois plus résistante que les produits similaires sur le marché.
Le matériau céramique mis au point par HRL peut résister à des températures de 1700°C.