La politique du montage de l'homme à la caméra Dziga Vertov: Un dialogue - Paul Reisinger. La toupie du cordonnier ( L’Homme à la caméra Dziga Vertov) - Fragments (Sébastien Rongier) Invité par la NRP (Nouvelle Revue Pédagogique) à participer à un numéro spécial « Ecrivains & enseignants » (Merci à Yun Sun Limet pour cette invitation et ce travail), j’ai pris prétexte de cette proposition pour formaliser un cours donné à des lycéens de Cinéma-Audio-Visuel autour de L’Homme à la caméra.
On retrouvera un extrait de ce "cours" dans le supplément au numéro de mars de la NRP, et en intégralité ici même, avec une série d’évolution à prévoir au fil du temps (ajouts, confrontations, approfondissement). Car, c’est aussi un work in progress, ouvert donc. La toupie du cordonnier (L’Homme à la caméra Dziga Vertov) « Récemment, lors, je crois de la présentation de la dix-septième Kinopravda, un quelconque cinéaste a déclaré : « Quelle horreur ! Ce sont des cordonniers et non des cinéastes ». Introduction Avant de proposer un ensemble d’analyses autour de ce film, le préalable essentiel est de voir ce film… et de revoir ce film. L'Homme à la Caméra - D. Vertov. Film muet de Dziga Vertov, U.R.S.S., 1929 Production : VUFKU Réalisation : Dziga Vertov (= Denis Abramovich Kaufman) Photographie : Michaïl Kaufman, frère de Vertov.
Montage : Dziga Vertov et Elisaveta Svilova, son épouse. Durée : 65 minutes La séquence de la monteuse Contexte d'un film innovant et créateur : Dziga Vertov vise la création d'un nouveau langage cinématographique, autonome, dégagé de la littérature comme du théâtre. Thématique de l'oeuvre : Le film évoque d'abord la vie quotidienne d'une grande cité soviétique, (les images ont été tournées à Odessa mais aussi à Kiev et Moscou), et en même temps il célèbre le travail du cinéma. Introduction. L'homme à la caméra de Dziga Vertov. Les cartons du générique annoncent le film comme étant le journal de bord, d'un opérateur de cinématographe, un essai de diffusion cinématographique de scènes visuelles, sans recours aux intertitres, à un scénario, à des décors ou des acteurs.
Cette œuvre expérimentale a pour but de créer un langage cinématographique absolu et universel complètement libéré du langage théâtral ou littéraire. Prologue : une caméra géante, un opérateur surgit sur elle et enregistre l'avancée des nuages sur un immeuble. Il s'en va et pénètre dans une salle de cinéma. Le projectionniste prépare la séance. La salle est vide. 1-La projection commence par un travelling avant sur une fenêtre. Une automobile vient chercher le cameraman à son hôtel. Tandis que le cameraman grimpe en haut d'une cheminée d'usine, toutes les machines se mettent en marche. Revenant de la gare, Mikhaïl Kaufman suit les bourgeois (dont la NEEP a permis l'émergence) en calèche à partir d'une voiture décapotable. Le spectateur transformé. L'Homme à la caméra. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Homme à la caméra (en russe : Человек с киноаппаратом, Chelovek s kinoapparatom) est un film soviétique réalisé par Dziga Vertov en 1929. Tourné à Odessa et d'autre villes soviétiques, le synopsis de ce film muet repose sur le quotidien de ses habitants, du matin au soir, explorant toutes les facettes du travail, des loisirs, de la ville. Fiche technique[modifier | modifier le code] Production : VUFKU (Comité pan ukrainien du cinéma et de la photo)Réalisateur : Dziga Vertov (de son vrai nom Denis Kaufman)Cadreur : Mikhaïl Kaufman (son frère)Assistante au montage : Elizaveta Svilova (sa femme)Avant-première du film : 1928Première : à Kiev le 8 janvier 1929 et Moscou le 9 avril 1929Durée du film : 93 ou 95 minutes selon les auteurs, 80 minutes[1] Analyse[modifier | modifier le code] L'une des premières images du film : l'homme à la caméra, lui-même perché sur une caméra. Mais au moment de sa sortie il n'a pas fait l'unanimité.
L’Homme à la caméra, un film de Dziga Vertov. Passage obligé pour tous les étudiants en cinéma, L’Homme à la caméra de Dziga Vertov ressemble à une sorte de documentaire expérimental, à mi-chemin entre manifeste politique et cinématographique, tant la richesse des techniques utilisées dévoile les possibilités de la caméra.
Revoir ce film, c’est donca entrer dans le champ de l’expérimentation visuelle, de la construction d’un langage symbolique, mais c’est aussi être témoin de la « politisation » de l’image. Au-delà d’un simple hymne au communisme et au travail à la chaîne, L’Homme à la caméra offre une réelle réflexion sur l’image et son statut. Le titre Le titre du film rappelle l’héritage romanesque, notamment L’Homme au masque de fer et situe le film dans un jeu sur la fiction et le non-fictionnel : il s’agit pour Vertov d’utiliser les codes conventionnels du cinéma narratif et de les importer dans un documentaire.
C’est pour cette raison que l’on a souvent caractérisé ce film de « manifeste exprimé en images ». Cours de cinéma "L'Homme à la caméra" analysé par Bamchade Pourvali - vidéo dailymotion.