Etat des nappes d'eau souterraine au 1er août 2020. La situation de fin de recharge, observée entre mars et mai, s’est caractérisée par des niveaux particulièrement hauts, du fait d’une très bonne recharge hivernale 2019-2020.
De plus, les épisodes pluviométriques survenus au printemps ont permis de maintenir des niveaux au-dessus des moyennes mensuelles sur de nombreuses nappes. En juillet, les effets des pluies infiltrées durant l’hiver et le printemps restent visibles sur la plupart des nappes. Malgré l’absence de précipitation significative depuis plusieurs semaines, la situation évolue peu par rapport à juin. En effet, la sécheresse météorologique n’a que peu d’influence en période estivale sur les niveaux des nappes. La situation est satisfaisante sur une grande partie du territoire où les nappes sont majoritairement audessus des moyennes mensuelles. Cependant, la situation des eaux souterraines se dégrade lentement sur certains secteurs. Les précipitations annoncées pour août ne devraient pas engendrer une recharge des nappes. Atlas Catalogue du Sandre. L estuaire de la seine.
Cartes & données. La nouvelle cartographie des cours d'eau fait débat - France 3 Nouvelle-Aquitaine. L'eau et les cours d'eau constituent un bien commun et une ressource essentielle pour l'activité et le développement des territoires nécessitant une gestion équilibrée et durable.
L'entretien des cours d'eau est une obligation qui doit être mise en oeuvre dans le respect de ces écosystèmes fragiles. Le cours d'eau est défini par la loi n°2016 - 1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Un cours d'eau c'est un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. Une nouvelle cartographie des cours d'eau est en cours pour etablir un classification afin d'en améliorer la gestion .
Arles, Avignon : le Rhône connaît en ce moment un des débits les plus bas de son histoire. C'est une série de facteurs climatiques tout au long de l'année 2017 qui aboutit cet automne à ce phénomène historique : le Rhône connaît un de ses plus bas débits.
Au début de l'année, il était à 300 mètres cubes par seconde contre 1 100 m3/seconde en moyenne. Et comme il n'y a pas eu d'importantes chutes de neige pendant l'hiver, au printemps la fonte des neiges n'a pas apporté beaucoup de débit au fleuve. Les pluies de juin ont permis de renflouer un peu le cours d'eau. Un déficit de 50% par rapport à la moyenne du siècle Depuis fin semptembre, le Rhône a un débit réduit de moitié par rapport à la moyenne enregistrée depuis 1920. Retard de production hydroélectrique Une baisse des eaux navigables à Arles Ces faibles débits ne sont toutefois pas visibles à l'oeil nu grâce aux retenues d'eau, sauf peut-être sur la partie terminale du fleuve entre Vallabrègues (Gard) et la mer, où quelques bancs de gravier témoignent de la situation. Problème d'irrigation des rizicultures. La dialectique des villes et du Rhône à l'aval de Lyon : des villes malgré le fleuve ? urbanisation et contrainte fluviale. 1 Si les périodes antique, médiévale et moderne seront abordées, l’étude se concentrera essentiellem (...) 1Un véritable chapelet urbain s’égrène le long du Rhône à l’aval de Lyon.
Il se compose essentiellement de petites villes et de deux villes moyennes : Avignon et Valence. La présence de villes le long d’un fleuve n’est pas en soi un phénomène original : de nombreuses villes se succèdent le long de la Loire ou encore de la Seine. Mais se pose le problème du lien particulier existant entre les villes et le Rhône et celui de la définition du rôle joué par ce fleuve dans la constitution, l’expansion et l’organisation de ces villes. Il s’agit donc de croiser les dynamiques fluviales et urbaines, et de les étudier dans leur variabilité spatio-temporelle : le milieu fluvial évoluant selon les dynamiques hydroclimatiques et celles créées par les aménagements anthropiques ; la ville selon les politiques publiques et édilitaires, le contexte socio-économique et les progrès des technologies. L’usage du fleuve (3/4) : Le fleuve se fâche. Les riverains des fleuves ont de tout temps cherché à se protéger de ses colères, par des prières, des processions puis par des digues, des levées, des quais.
L’axe stratégique que constitue le couloir rhodanien, reliant le Nord de l’Europe à la Méditerranée, en a fait un fleuve mythique qui leur a permis de se déplacer, de commercer dès avant l’Antiquité. Mais pour le rendre plus navigable en toutes saisons et en toutes circonstances, il a été de plus en plus aménagé. Et la puissance de ce fleuve alpin s’est finalement retournée contre lui. On a voulu le maîtriser, l’asservir, détourner son énergie à notre profit depuis le 19è siècle et surtout au sortir de la guerre et jusque dans les années 80. Mais à deux reprises déjà, ne parvenant plus à respirer, il a donné des coups de semonce et montré sa colère. Avec : Une série documentaire de Martine Abat et Annabelle Brouard Archives : INA Bibliographie Rhodanie, de Bertrand Stofleth aux éditions Actes Sud.