Réviser ses comptes. Qu'est ce que la révision des comptes ?
Elle consiste à vérifier les soldes comptables avant d'éditer le bilan. Ce contrôle doit être fait au moins une fois par an au moment de la clôture de l'exercice. Cependant, la plupart des comptes seront vérifiés en cours d'année pour alléger la révision de fin d'exercice. Le contrôle des comptes de la classe 1 à 5 Il s'effectue toujours dans le même ordre : 1) Les comptes d'attente (47...) Ces comptes sont utilisés en cours d'année pour comptabiliser les sommes que l'on ne parvient pas à identifier au moment de la saisie : règlement client ou paiement d'une dépense apparaissant en banque.Ces montants en attente d'imputation seront identifiés et affectés dans les bons comptes en fin d'année.Les comptes d'attente doivent être soldés avant de sortir le bilan. 2) Les comptes de trésorerie (classe 5) Les soldes des comptes bancaires de fin d'exercice seront rapprochés avec les extraits à la même date.
CHAPITRE IV Fonctionnement des comptes. Le compte de résultat : composition et indicateurs. Le compte de résultat contient l’ensemble des charges et des produits de l’exercice comptable et permet d’apprécier la performance de l’entreprise sur cette période, qui est caractérisée par le montant du résultat net (bénéfice ou perte).
Contrairement au bilan comptable, représentant le patrimoine constitué par l’entreprise depuis sa création, le compte de résultat est la synthèse d’un seul exercice comptable. 1. Composition du compte de résultat Le compte de résultat contient les charges et les produits de l’entreprise, la différence entre ces deux masses constituant le résultat net (qui peut être un bénéfice ou une perte). Nous verrons ci-dessous que les charges et les produits peuvent être scindés en plusieurs catégories et que la correcte affectation permet d’avoir des indicateurs pertinents pour analyser la performance de l’entreprise sur l’exercice comptable. 2. L’élément essentiel qui constitue les produits du compte de résultat sont : 3. 4.
Le bilan comptable : composition et lecture. Le bilan comptable, obligatoire pour la plupart des entreprises, est un élément très important des comptes annuels.
II représente l’état du patrimoine de l’entreprise à la date de son établissement. Pourtant, il est parfois mal compris ou pas analysé par les chefs d’entreprise, c’est pourquoi nous allons dans cet article expliquer ce que l’on retrouve dans un bilan comptable et comment procéder à sa lecture. 1. Qu'est-ce qu'un bilan ? La structure d'un bilan comptable La composition du bilan comptable Un bilan comptable peut être analysé d’après les 4 blocs suivants : Actif Immobilisé du bilan comptable : ensemble des immobilisations nécessaires à l'activité de l'entreprise (Machines, titres, outils de production)Actif Circulant du bilan comptable : ensemble des actifs détenus par la société et destinés à ne pas y rester durablement (Stocks, créances, caisse, comptes bancaires)Capitaux Propres du bilan comptable : Capital social (dettes vis-à-vis des associés) et réserves.Autres Dettes du bilan comptable : obligations à l'égard d'un tiers engendrant une sortie certaine de cash (Emprunt bancaires, dettes fournisseurs) L'équilibre d'un bilan comptable Le bilan comptable d'une société est nécessairement équilibré.
Total Actif = Total Passif Pourquoi ? Comptabilité : ses mécanismes - Principe de la comptabilité en partie double. La comptabilité, pour donner des informations sur l’entreprise, doit retracer les opérations effectuées par cette dernière.
Il convient donc d’analyser d’abord, très rapidement, l’activité de l’entreprise si l’on veut comprendre sa transposition comptable. 1.1 Activité de l’entreprise à travers les flux L’entreprise produit des biens et des services en combinant un certain nombre de ressources (matières premières achetées, utilisation de personnel, capitaux empruntés, etc.). L’entreprise va devoir payer les ressources qu’elle utilise, mais, en contrepartie, on va la rémunérer pour les biens et les services qu’elle rend. L’entreprise va donc être traversée par des flux (c’est-à-dire des mouvements et des transactions) que l’on peut classifier en deux grandes catégories : les flux réels (biens et services achetés ou vendus à l’extérieur) et les flux quasi réels (prestations en travail reçues du personnel, prestations financières, etc.)