Canada – Des contaminations par des OGM aux conséquences désatreuses. Le Canada est un des leaders mondiaux des variétés OGM et des plantes transgéniques. Dans ce pays, les premières cultures transgéniques ont été introduites en 1996. La présence de transgènes a été retrouvée dans de nombreuses filières : colza, lin, blé, porc. Ces contaminations ont une double conséquence : environnementale en diffusant dans la nature des transgènes (comme ceux impliqués dans la résistance à certains herbicides) et économique. En effet les produits des filières bio et « sans OGM » contaminés peuvent être déclassés, et perdre ainsi le bénéfice d’une labellisation.
Colza : une contamination généralisée Le colza GM est tellement développé, et se dissémine sur de telles distances, que la présence de colza transgénique dans des champs de colza bio ou conventionnel n’est pas du tout mystérieuse. En revanche, la présence de certaines variétés génétiquement modifiées pose des questions plus fondamentales. Du porc GM dans l’alimentation du bétail.
États-Unis - Des blés GM non autorisés découverts dans l'état de Washington. Le 12 juillet 2019, le ministère de l’Agriculture étasunien (USDA) annonçait avoir trouvé une deuxième variété de blé transgénique (MON 71300) dans des échantillons prélevés en 2016 dans un champ de l’état de Washington. À cette époque, l’USDA avait révélé avoir trouvé la trace d’une première variété transgénique baptisée MON 71800.
En 2013 et 2014, du blé génétiquement modifié (GM) avait déjà été retrouvé dans les états de l’Oregon et du Montana. Aucun pays n’a pourtant autorisé ces blés GM à la culture. Le ministère de l’Agriculture a reconnu, le 29 juillet 2016, que du blé génétiquement modifié avait été retrouvé dans un champ de l’état de Washington. Ce blé avait été modifié par Monsanto pour qu’il tolère son herbicide Roundup : il s’agit de la variété transgénique MON 71700. Aucun pays n’a pourtant autorisé ce blé GM à la culture et seulement quelques essais avaient été réalisés dans le nord-ouest des États-Unis au début des années 2000.
OGM en France : 20 120 hectares de colza détruits. Une première révélation de cette contamination d’ampleur avait été révélée dans un document confidentiel qu’Inf’OGM s’est procuré : les autorités françaises portaient alors à la connaissance de la Commission européenne la dissémination dans l’environnement d’un colza transgénique non autorisé dans l’Union européenne. Le colza GT73 [1], mis au point par Monsanto pour tolérer des pulvérisations de Roundup, a été détecté (à une teneur inférieure à 0,1 %) en septembre 2018 dans un lot de semences commercialisé en France. Ces semences ont été pour partie d’ores et déjà semées sur une surface estimée à 1 900 hectares. Les autorités précisaient que le lot était constitué « d’un mélange de semences produites en Espagne et en Argentine », et affirmaient que « l’origine de la présence fortuite n’est […] pas connue à ce stade ».
À noter que le site de l’Union européenne qui répercute les cas de contaminations (RASFF) n’a pas encore mentionné cette dernière. Inde - Des aubergines OGM Bt cultivées. Dans une lettre au ministre de l’Environnement en mai 2019, Prashant Bhushan, avocat de l’intérêt public auprès de la Cour Suprême indienne, a évoqué « la vente et la culture illégales d’aubergine Bt dans l’état du Haryana, en contrevenant au moratoire à durée indéterminée sur la commercialisation de cette aubergine imposé par le ministère de l’Environnement » [1]. Le moratoire sur cette aubergine avait été décrété en 2010 par le ministre de l’Environnement, Jairam Ramesh, au nom du « principe de précaution » [2].
Compte tenu de la gravité de la situation, la lettre doit également être distribuée au Premier ministre, au ministre de l’Agriculture et à tous les députés. Le gouvernement de l’état avait reconnu officiellement ces semis illégaux, suite à une analyse réalisée par le bureau national des ressources phytogénétiques. Le premier test avait été réalisé et financé par Aruna Rodrigues, une militante de la coalition pour une Inde sans OGM. Le berceau génétique de l’aubergine menacé. France : 1 900 hectares contaminés par du. Europe – Encore des contaminations au riz. Nous sommes le 5 septembre 2006 quand Greenpeace et les Amis de la Terre révèlent la présence de riz transgénique Bt63 dans des produits alimentaires vendus en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne.
En 2018, des comptes-rendus officiels de l’Union européenne montrent que la situation n’est toujours pas résolue… Et que ces contaminations sont assez disparates d’une année sur l’autre et géographiquement. De telles différences géographiques notamment sont-elles juste un état de fait ou sont-elles le reflet de contrôles plus ou moins stricts selon les pays ou dans tels ou tels pays ? Difficile de répondre... 241 cas avérés ou suspectés de contamination Le système d’alerte rapide pour aliments et denrées alimentaires (RASFF) européen permet aux États membres de l’Union européenne et à quelques pays voisins [1] d’échanger des informations dès qu’une présence illicite d’OGM transgénique est constatée suite à des contrôles nationaux.
Douze années de mesures d’urgence en Europe. Du colza GM français contamine du colza britannique ! En Angleterre et en Ecosse, des champs de colza vont être détruits après avoir été contaminés par des semences françaises. En effet, des semences GM étaient accidentellement présentes dans des lots de semences conventionnelles de colza importées de France. Ces semences ont été semées dans de nombreuses petites parcelles d’Angleterre et d’Ecosse. Des sites étaient aussi utilisés comme zone d’essais pour l’enregistrement de nouvelles variétés et les semences GM ont été découvertes après que les essais été réalisés La direction chargée des OGM au sein du ministère a été avertie par une firme qui a, depuis, confirmé qu’elle allait détruire toutes les plantes concernées. Le Ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales a annoncé le retrait et la destruction des semences et des plantes de colza, après l’annonce de la Direction responsable des OGM Sur la base de l’article de Christian Gysin publié dans le Daily Mail, le 30 octobre 2015.
County in Oregon Sued for Banning GMO Crops. Just one day before Josephine County, Oregon made history by enforcing a ban on genetically-modified foods, two farmers filed a lawsuit against the county for its GMO-Free regulations. The lawsuit was filed on September 4 by Robert A. White Jr. and Shelley White, two farmers who grew genetically-engineered sugar beets, just one day before the county became completely GMO-free. In addition to getting the regulators to overturn the “Genetically-Engineered Plant Ordinance”, the lawsuit requires that Josephine County suspend their GMO-free regulations until the lawsuit has been decided. In their lawsuit documents the farmers state: “The Ordinance conflicts with Oregon State law, and, among other things, requires farmers to destroy valuable crops they have planted, cultivated, and plan to sell.
This isn’t the first lawsuit the county has faced after passing the anti-GMO legislation. Don't Let Monsanto's GMOs Contaminate Organics. Re: Docket No. APHIS-2013-0047-0001 Dear Secretary Vilsack, I strongly oppose the AC21 recommendations on “coexistence” of conventional, organic and genetically engineered crops. Mandating GMO contamination prevention measures is the only real solution. USDA’s “coexistence” plan would institutionalize an allowable level of transgenic contamination in crops across the U.S.
If implemented, the proposal would inappropriately require the victims of contamination – organic and conventional growers – to buy insurance or pay into a fund to compensate themselves for unwanted contamination, lost markets and other damages. USDA should scrap any proposal that relies on “voluntary” “prevention through education,” which wrongly and unfairly puts the burden for contamination prevention and redress on the victims of contamination. 1. 2. 3. Get off my lawn! Organic farmers just can’t get along with GMO-growing neighbors. Another day, another bunch of old, white guys complaining about their neighbors screwing up their property – except this time, it’s quite warranted.
A new survey from Food & Water Watch has found that over 80 percent of organic farmers across the country are worried about how genetically modified crops in nearby fields are affecting their own. These farmers have incurred significant financial losses due to GMO contamination and the measures taken in attempts to prevent it. It turns out that keeping organic crops and GMOs sufficiently separate is not cheap. To create a “buffer zone” around their fields, as required by USDA organic standards, the farmers surveyed said they set aside a median of five acres at a median cost of $2,500 per year. In some instances, the cost was more than $20,000 per year. Organic farmers have also begun to delay planting, so that their crops won’t pollinate at the same time as neighboring GMOs and risk having their gene pool sullied.
Les compagnies d'assurance refusent d'assurer les cultures d'OGM. Les premiers concernés sont les agriculteurs. Selon le contrat d’assurance professionnelle de Groupama, qui assure plus de la moitié de la profession, "Ne sont jamais garantis les dommages résultant de l’utilisation ou de la dissémination d’O.G.M. (...) ou résultant de la mise en place sur le marché de produits composés en tout ou partie d’O.G.M. " - Extrait du contrat d’assurance Groupama - C’est ce qu’a rappelé la compagnie en avril dernier à Jean Sabench, apiculteur à la retraite dans l’Hérault. Selon lui, "c’est avant tout le risque de contamination que les assurances ne veulent pas couvrir. " Le risque reste certes théorique, puisque la culture transgénique reste interdite en France, comme vient de le confirmer le Conseil constitutionnel. Mais imaginons que ses abeilles aillent polliniser du colza génétiquement modifié, il ne pourra plus vendre son miel sous label bio, qui garantit un produit contenant moins de 0,9 % d’OGM.
L’agriculteur devra payer de sa poche. Tell the USDA: No ‘Coexistence’ with Monsanto! Docket No. APHIS–2013–0047 Regulatory Analysis and Development, PPD, APHIS Station 3A–03.8, 4700 River Road Unit 118, Riverdale, MD 20737–1238 Dear Sec. Vilsack, We write in response to your request for information on the topic of “enhancing agricultural coexistence.” This inquiry is a shameless charade designed to mask the truth that as long as genetically engineered crops remain untested, unregulated and unlabeled, we face “the potential elimination of a farmer’s choice to grow non-genetically engineered crops, or a consumer’s choice to eat non-genetically engineered food.”
You’ll recognize the quote from a case that bears your name, Center for Food Safety v. Even before becoming USDA Secretary, you were familiar with the contamination problem inherent in genetically engineered crops. In 2002, a corn crop engineered by ProdiGene to produce a vaccine for pigs contaminated 500,000 bushels of soybeans, grown the following season in the same field. Thank you. Sign the Petition to Tom Vilsack, Secretary, United States Department of Agriculture · Protect Organic From GMO Contamination.
We write in response to your request for information on the topic of “enhancing agricultural coexistence.” This inquiry is a shameless charade designed to mask the truth that as long as genetically engineered crops remain untested, unregulated and unlabeled, we face “the potential elimination of a farmer’s choice to grow non-genetically engineered crops, or a consumer’s choice to eat non-genetically engineered food.” You’ll recognize the quote from a case that bears your name, Center for Food Safety v. Vilsack, where Judge Jeffrey S. White ruled that your approval of genetically engineered sugar beets was illegal.
Even before becoming USDA Secretary, you were familiar with the contamination problem inherent in genetically engineered crops. And you were hostile to any suggestion that the government take meaningful action to prevent it. In reaction to suggestions that pharma crops should be kept away from food crops, you countered that "we should not overreact and hamstring this industry. " Cyberaction Aidez cet agriculteur à arrêter le colza OGM de Monsanto. Cyberaction N° 597: Aidez cet agriculteur à arrêter le colza OGM de Monsanto [ 9 603 participations ] cyberaction mise en ligne le mardi 14 janvier 2014 En partenariat avec : Safe Food Foundation (Australie) Elle sera envoyée à : Ambassadeur d'Australie Vous n’avez probablement jamais entendu parler de Steve Marsh mais cet homme pourrait tout perdre dans sa bataille juridique pour protéger l’agriculture bio et sans OGM.
Steve est un agriculteur australien qui a perdu sa certification bio sur près de 70% de sa ferme après la contamination de ses champs par du colza OGM cultivé par son voisin. Plus d'infos Le procès débutera le 10 février devant la Cour Suprême d’Australie Occidentale. Nous vous proposons d'interpeller l'Ambassadeur d'Australie à Paris et de faire le maximum de buzz autour de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble de la planète. En savoir plus Signer ! Récapitulatif 83 commentaires credible Formidable!! _Transgene_Escape.pdf. MEXIQUE – La Justice ordonne la suspension des autorisations de cultures d’OGM. USDA doesn’t care about GMO contamination of alfalfa. The federal government has refused to take any action in response to a Monsanto variety of alfalfa ending up in a Washington farmer’s supposedly GMO-free crop.
The farmer’s harvest was rejected for export because tests showed it was tainted with Monsanto’s Roundup Ready variety. But the U.S. Department of Agriculture just considers contamination like that to be the new normal. From Reuters: Crop experts have warned that the confirmation of contamination threatens U.S. sales of alfalfa feedstock to many Asia nations who reject GMOs, and some are encouraging farmers to test every bag of seed they buy before they plant.But USDA said the detection of Monsanto Co’s patented Roundup Ready herbicide-tolerant trait in the Washington farmer’s non-GMO alfalfa crop should be addressed by the marketplace and not the government. “The agriculture industry has approaches to minimize their occurrence and manage them when they occur,” the [USDA] statement said.
GMO Canola Growing Wild in Switzerland. By Mat McDermott, TreeHugger A small, further, example of how genetically modified crops aren’t quite as easy to control as their manufacturers would like: Greenpeace reports that even though Switzerland has had a ban on cultivation of GM crops in place for the past seven years, and prohibits importation of the same for either human or animal consumption, nevertheless genetically engineered oilseed rape (canola) has been found growing in a port area of Basel. In total 136 canola plants were found, with 29 of them revealed by testing to be Monsanto’s GT73 (RT73), a crop designed to be resistant to Monsanto’s Round Up herbicide. It’s suspected that the GM canola established itself after seed fell to the ground while being transported on a barge or freight train.
Greenpeace sums up the threat: “GE canola is mainly cultivated commercially in Canada and in the US, where it has contaminated non-GE canola. Etiquette « sans OGM » vs arrêté sur la coexistence : schizophrénie du gouvernement français. Bayer l’admet, la contamination par les OGM est hors de contrôle. Top 5 GMO Foods To Watch Out For. Avec ou sans OGM : l’étiquetage décrypté. FRANCE - Pour le CEES, la coexistence OGM / non OGM demandera de nombreux aménagements et sera très coûteuse. Coexistence ou contaminations ? Coexistence OGM/non OGM : le respect du seuil de 0,1% est impossible, reconnaît le Haut conseil des biotechnologies.