#StopFamine : Et si on faisait confiance aux Sahéliens pour résoudre leurs problèmes ? Réchauffement climatique, sécheresse, pauvreté, manque d’eau, insécurité, migrations, les maux du Sahel sont connus. Ce qui l’est moins est la capacité de nombreux Sahéliens à relever le défi de la survie et du développement. Energie solaire, agroforesterie, gestion de l’eau, partage des connaissances, engagements et valorisation du travail des femmes, solidarité, dynamisme de la jeunesse, le Sahel recèle un potentiel insoupçonné sous nos latitudes.
Le décalage entre la vision pessimiste qui domine du Sahel et la capacité réelle des Sahéliens à résoudre leurs propres problèmes constitue bien trop souvent un obstacle au développement de cette région. L’agriculture fait vivre 80% de la population rurale contre à peine 1% en France. Malgré des conditions climatiques difficiles, le Sahel dispose pourtant des ressources nécessaires pour faire vivre ses 300 millions d’habitants. Une chose leur manque, la confiance ! De plus, « elle est excellente pour l’environnement. Crise alimentaire mondiale : « Nous sommes au bord d'une pandémie de faim. Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.
C’est une donnée qui résonne comme un terrible avertissement. Le nombre de personnes au bord de la famine pourrait doubler, de 135 millions en 2019 à 265 millions d’ici la fin de l’année 2020, a prévenu l’ONU dans un rapport publié fin avril [1]. « Alors que nous affrontons une pandémie de Covid-19, nous sommes également au bord d’une pandémie de faim », déclarait alors le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial. Les demandes d’aide alimentaire explosent Cette inquiétude ne concerne pas uniquement les pays du Sud. Aux États-Unis, près d’un enfant sur cinq ne mange pas à sa faim depuis le début de la pandémie, selon le constat alarmant de la vénérable Brookings Institution [3]. Sophie Chapelle.
Le chinois Qu Dongyu élu directeur de la FAO. Le vice-ministre chinois de l’Agriculture, Qu Dongyu, a été élu au poste de directeur de l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le dimanche 23 juin 2019. Qu Dongyu sera le prochain directeur de la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Le vice-ministre de l’Agriculture chinois a obtenu 108 voix, la candidate française Catherine Geslain-Lanéelle, 71 voix et le candidat géorgien Davit Kirvalidze, 12 voix. L’élection a eu lieu à Rome, le dimanche 23 juin. 194 délégués étaient réunis et chaque pays, indépendamment de sa surface ou de sa population, avait une voix. Le nouveau directeur a promis qu’il ferait tout « pour être impartial et neutre ». Qu Dongyu s’est engagé à être « dans le concret » pour lutter contre la faim dans le monde. Les mandats à la FAO sont de quatre ans.
Le secteur privé à l’honneur Peu avant l’élection, M. La diminution de la biodiversité pourrait entrainer une pénurie alimentaire. Ce rapport, le premier de ce genre jamais réalisé par l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), "présente des preuves toujours plus nombreuses que la biodiversité qui est à la base de nos systèmes d'alimentation, à tous les niveaux, est en baisse à travers le monde". Des myriades d'organismes qui sont aussi à la base de la production agricole, comme certains insectes, voire micro-organismes, participent à cette biodiversité mais sont menacés. Tous les jours des espèces ou des plantes, qui ne pourront jamais êtres retrouvées, disparaissent, avertit ce rapport. Or les productions agricoles qui manquent de diversité dans les cultures sont beaucoup plus vulnérables à des chocs comme des maladies ou des parasites que celles reposant sur davantage de biodiversité, assure la FAO.
L'organisation des Nations unies prend également plusieurs exemples pour illustrer l'importance de cette biodiversité des espèces et des cultures. A lire aussi : Agro-alimentaire : La grande distribution ne laisse que des miettes. Le dernier rapport d’Oxfam sur l’industrie agro-alimentaire révèle que la grande distribution s’accapare la majorité des richesses, au détriment des paysans qui les produisent. « Nous aimons tous bien manger. Comme nos ingrédients préférés ou partager un repas font partie des plaisirs les plus simples de la vie. Mais trop souvent les aliments que nous savourons ont un prix inacceptable : celui de la souffrance de celles et ceux qui les produisent ». En quelques mots, Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam International, pose l’enjeu du dernier rapport de l’ONG : Derrière le code-barres, des inégalités en chaînes.
Il s’agit de lever un coin de voile sur la face sombre de « notre système alimentaire moderne ». Un système alimentaire dont font partie des producteurs agricoles, des intermédiaires – négociants et grandes marques – et des distributeurs finaux, souvent des chaînes de supermarchés. Jean Ziegler : « On ne peut ni amender, ni réformer le capitalisme » L'ENTRETIEN LIBRE #9 : JEAN ZIEGLER. Les lentilles : le remède à la faim dans le monde | Sciences. Cette modeste légumineuse, cultivée aussi bien en Inde qu'en Éthiopie ou en Amérique du Nord, suscite d'immenses espoirs. Non seulement elle s’acclimate à merveille aux régions arides, mais elle a également la particularité de capter l’azote de l’air pour le stocker dans ses tubercules – ce qui en fait un fertilisant naturel.
La lentille regorge par ailleurs de protéines – autour de 25 %, plus que certaines viandes ! –, de minéraux et d'oligoéléments. Il suffit de la compléter d’une céréale, comme du riz complet, pour composer un repas équilibré. Variétés plus robustes Misant sur les nombreux atouts de la plante, des chercheurs du monde entier travaillent à mettre au point des variétés plus robustes, plus productives et plus riches en éléments essentiels, mais aussi à maturité rapide, adaptées à l’alternance des cultures pratiquée par les petits paysans des pays pauvres. La malnutrition n’épargne plus aucun pays dans le monde.
Une personne sur trois souffre de ce fléau, qu’il s’agisse de retard de croissance chez l’enfant, d’anémie chez la femme en âge de procréer ou de surpoids chez l’adulte. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Pour la première fois, la planète entière est confrontée à une crise de la malnutrition. Selon le rapport sur la nutrition mondiale 2017, publié samedi 4 novembre, la totalité des 140 pays étudiés est confrontée à au moins une des principales formes de ce fléau : le retard de croissance chez l’enfant, l’anémie chez la femme en âge de procréer et le surpoids chez l’adulte. Et 88 % sont lourdement touchés par deux ou trois de ces troubles. Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, aucun des dix-sept Objectifs de développement durable, adoptés fin 2015 par les Nations unies afin d’« éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous », ne sera atteint d’ici à 2030.
En découlerait une menace pour le développement humain mondial. Stop à la spéculation sur les denrées alimentaires. Députés, membres du Parlement européen Pétition : Les spéculateurs financiers pourraient causer la flambée et la chute des prix des denrées alimentaires, ce qui mettrait des millions de personnes à travers le monde en danger de connaître la famine et la pauvreté. Les personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté dépensent jusqu’à 75 % de leur revenu uniquement en denrées alimentaires. Les députés européens pourraient mettre un terme aux profits immoraux réalisés par la spéculation sur les prix de gros alimentaires. L’avidité des spéculateurs financiers a contribué à provoquer des émeutes alimentaires par le passé lorsque les denrées de bases nécessaires à la survie, telles que le riz, le blé ou encore le sucre, sont devenues hors de prix. Certains des plus grands noms du secteur financier sont impliqués, comme Crédit Agricole, Axa, mais également d’autres acteurs moins célèbres comme Cargill.
Comment fonctionne la spéculation ? Références : En partenariat avec : BNP, SG, BPCE, cessez de spéculer sur la faim! Imaginez ne plus pouvoir nourrir vos enfants car le prix d'un morceau de pain à triplé du jour au lendemain. Malheureusement, ce qui a requis un effort d'imagination pour vous, est une triste réalité pour d'autre. Les responsables? Les banques! Alors qu'elles s'étaient engagées à réduire leurs activités spéculatives sur les places boursières agro-alimentaires, les principales banques françaises ont au contraire augmenté leurs investissements dans le secteur de plus de 40% depuis 2013.
Il y a quatre ans, cette spéculation honteuse avait contribué à faire exploser le prix de denrées de base telles que le blé et avait provoqué des émeutes de la faim dans les pays pauvres d'Afrique et d'Asie. Une fois de plus, les banques françaises, prises la main dans le sac, tentent de se justifier et ne respectent pas leurs engagements. Exigez que la BNP, la Société générale et le groupe BPCE, cessent de spéculer sur la faim. En 2015, de grandes banques françaises spéculent sur la faim. La faim profite (encore) aux banques. En lançant, en 2013, une campagne contre les activités spéculatives des banques françaises sur les matières premières agricoles, l’ONG Oxfam France avait jeté un pavé dans la mare boueuse des pratiques bancaires. Prises en défaut par les révélations d’Oxfam, les mastodontes Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale et le groupe BPCE s’étaient engagés – ou pas – à réduire significativement le volume de leurs fonds spéculatifs sur ce marché.
Deux ans après, où en sommes-nous ? C’est la question à laquelle répond l’ONG dans un rapport publié aujourd’hui. Et le constat est sans appel : la faim aiguise toujours les appétits des grandes banques françaises. En 2013, Oxfam avait calculé que la valeur totale des 18 fonds permettant aux quatre grandes banques soupçonnées de spéculer sur les matières premières agricoles était de 2 583 millions d’euros. Après engagements pris par les banques de faire diminuer ces chiffres, ces mêmes fonds représentent aujourd’hui… 3 561 millions d’euros ! Flooding is on the rise in the Midwest, and we’re totally unprepared | Grist. This story was reproduced here as part of the Climate Desk collaboration. The Midwest is no stranger to devastating floods. Last summer, the region was inundated with two month’s worth of rainfall in just one week, submerging farms and killing crops.
Torrential downpours following a drought in Illinois in 2013 led to flooding that cost $1 billion. And Midwest flooding in 2008 caused 24 deaths and $15 billion in losses. Across the country, the United States has suffered from more than $260 billion in flood-related damages between 1980 and 2013 — it’s the most common natural disaster experienced by Americans, according to FEMA. Expect more of that in a climate-changed world. Scientists have found that flood events in the Midwest have increased in number over the last 50 years. According to the study, 34 percent of these gauges showed an increase in flooding events from 1962 to 2011, while only 9 percent showed a decrease. We can feed the world without chopping down more forests.
Maybe this is obvious, but expanding our agricultural footprint to feed the growing population — cutting down forests, plowing prairies — is a really bad idea. What’s less obvious, and more interesting/troubling, is that farmland expansion is so harmful on so many levels that it’s worth doing just about anything that helps us avoid opening up new land — even things that have their own environmental costs.
I’ve been reading back through the papers of David Tilman, an ecologist at the University of Minnesota, from the last 15 years, exploring the effect of farming on the natural world. (I should mention that these are also the papers of his many deserving coauthors, who I can’t easily credit here.) In a 2001 paper published in Science, Tilman et al. calculated what would happen if agricultural expansion continued, business-as-usual style: In 50 years, an additional billion hectares of land — larger than the entire area of the U.S. — would be cleared for farming.
Entretien avec Jean Feyder. Latest_Publications6. Ça fait peur : des civilisations menacées par la dégradation des sols. Une des causes de la disparition de la civilisation maya aurait pu être la perte de fertilité des sols. © Mableclaid, Wikimedia Commons, DP Ça fait peur : des civilisations menacées par la dégradation des sols - 3 Photos L’agriculture moderne, en diminuant la diversité microbienne des sols, réduit leur fertilité.
Pour ne pas avoir à subir le même sort que certaines civilisations dans le passé, il est important de veiller à maintenir la qualité des sols dans le monde. Les faits : l’appauvrissement des sols menace les populations La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. La désertification force de nombreuses populations à se déplacer. Décryptage : érosion, salinisation et pertes nutritives A voir aussi sur Internet Sur le même sujet.
Why farming subsidies still distort advantages and cause food insecurity | Global development. For developing countries, it seems, the more things change, the more they stay the same. Despite all the talk of global power shifts and the rise of emerging economies, the runup to the World Trade Organisation (WTO) ministerial meeting in Bali next week has once again forced developing countries on to the back foot despite having reason and ethics on their side.
The recent inability to close a deal in Geneva before the talks reflects the intransigence of some governments – the US in particular – in the face of what seem to be fairly commonsense and fair proposals to rectify large anomalies in the trade rules, and demand a pound of flesh in return for every such "concession". The Doha development round of trade talks is all but dead, and only two issues have survived to merit serious consideration at Bali. One is "trade facilitation" – the harmonising and standardising of customs rules and procedures that is an agenda of the global north to ease import practices across the world. Small planet, big appetites: How to feed a growing world. How do we feed ourselves without laying waste to the earth, and ruining everything for the next generation? If you think about it, that’s the existential question for humanity. (As opposed to, say, should I use the Oxford comma?
What’s the air-speed velocity of an unladen swallow? And do I wear boxers or briefs?) And it is the question that journalist Sarah Elton tackles in her new book, Consumed: Food for a Finite Planet. Elton wants a food system that allows us to do more than just feed ourselves: She wants agriculture that will allow people and the environment to thrive. NJ It’s not universally accepted that what most people think of as sustainable agriculture — that is, small, organic, biodiverse — is actually sustainable. SE I wrote this book because I wanted to be able to answer this very question — with confidence.
When you look at the facts, the status quo is just not sustainable. What’s the alternative? And there’s not a developing world versus developed world split, either. Les OGM pour les animaux et les voitures, au détriment de l’alimentation humaine. Le Qatar installe des fermes dans le désert pour éviter la crise alimentaire. La Banque mondiale craint de «vastes pénuries alimentaires» Les profits des négociants de matières premières dépassent ceux des banques. Desertification crisis affecting 168 countries worldwide, study shows | Environment. Padrouga : Les spéculateurs devraient... ❤ PLEASE, Start Feeding The Sixteen Thousand People, Who Are Starving To Death, Everyday!
Infographic-SOFI-2012-en.pdf (Objet application/pdf) QuandLaVacheDuRiche.pdf (Objet application/pdf) Video Bruno PARMENTIER (1/2) - eurobio, parmentier. Video Bruno PARMENTIER (2/4) - eurobio, parmentier. Video Bruno PARMENTIER (3/4) - eurobio, parmentier. Video Bruno PARMENTIER (4/4) - eurobio, parmentier. (Inter-réseaux Développement rural|textebrut) - 48 : Mécanisation et motorisation agricole en Afrique : entre mythe et réalités. La grande tambouille. Media Centre: 2050: 2,3 millliards de bouches de plus à nourrir. LA FAIM DES PAYSANS : LES LABOURS DU FUTUR - Cinéma Utopia Saint-Ouen l'Aumône et Pontoise.
« Au XXIe siècle, l'agriculture réapparaît comme la clé des équilibres du monde » 4pages-juin.2010.pdf (Objet application/pdf) L'Afrique pourrait cultiver plus de blé pour se nourrir. Media Centre: Le Directeur général de la FAO préconise un nouvel ordre agricole mondial. Sous-alimentation. 0000.pdf (Objet application/pdf) 20101021_access-to-land-report_fr.pdf (Objet application/pdf) Somalia famine: A history that cannot be allowed to repeat itself. Ne laissez pas mon pays mourir de faim. Faim dans le monde. We feed the world. Obama food aid ravages Third World farmers. La spéculation au coeur de la crise alimentaire | Isabelle Hachey | International. Apres les crises alimentaires de 2008, 2010, 2011, plusieurs rapports démontrent que les banques continuent de spéculer sur la faim.
Rapport FAO sur les prix alimentaires. La Crise Alimentaire est loin d’être terminée. Entretien avec Jean Ziegler sur la "Géopolitique de la faim" Bourdin 2012 : Jean Ziegler. We Feed The World.