Le monde au chevet des espèces menacées Cri d’alarme pour la biodiversité. Chute de la biodiversité : un million d’espèces menacées d’extinction. L'augmentation des catastrophes environnementales pourrait entraîner un effondrement économique comparable à la crise de 2008. D'après une étude de l’Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR), les problèmes environnementaux actuels pourraient engendrer une crise comparable à celle de 2008.
Les auteurs de l'étude en appellent aux responsables politiques. Bientôt la fin du monde ? Les problèmes environnementaux actuels pourraient engendrer une crise comparable à celle des subprimes de 2008, selon une étude publiée par l’Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR). Le think thank basé à Londres prédit une instabilité financière, des migrations involontaires, des guerres et la famine.
En cause, le changement climatique, les extinctions massives des espèces, l’érosion des sols et la pollution. L’étude britannique rapporte ainsi un funeste bilan : depuis 2005, le nombre d'inondations a été multiplié par 15, les feux de forêts par sept et la population des vertébrés a diminué de 60 % depuis les années 1970. Biodiversité. La nature est l’avenir de l’homme. Évidemment, il y a ces chiffres chocs, qui nous disent que le vivant s’érode partout dans le monde, à une vitesse qui s’accélère comme jamais.
Après trois ans de travail et des milliers de travaux de recherche disséqués, les experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) ont finalisé leur rapport. Gros de 1 700 pages et intégrant quelque 15 000 références scientifiques, il est, à compter de ce jour, ce que l’on fait de plus complet en matière de catalogue du vivant.
Sa synthèse, validée par les 130 États rassemblés la semaine dernière à Paris sous l’égide de l’ONU, fait, elle, office de consensus politique international quant à l’état de conservation de la biodiversité et des causes de son érosion. Rendu public lundi, cet inventaire monumental, jamais opéré à une telle échelle, ne se limite pas à compter les pertes. VIDEO. Biodiversité: Une seule espèce, l’homme, menace l’ensemble du vivant. « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais, indique ce lundi le rapport très attendu de l’Ipbes qui dresse une évaluation de l’état mondial de la biodiversité.
Au-delà des chiffres pointant cette érosion du monde du vivant, cette évaluation compile également tout un ensemble de données montrant la colonisation accélérée de la Terre par l’homme. A ce jour, 75 % de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont ainsi été significativement modifiés par l’action humaine. Ce n’est pas qu’une question de démographie, rappelle l’Ipbes qui pointe également nos modes de consommation, ceux des pays développés notamment. Biodiversité : les 7 conclusions à retenir du rapport de l'IPBES. 1 - La biodiversité connait un déclin global sans précédent Le constat du rapport est sans appel : "la nature décline de façon globale et à des rythmes sans précédent dans l'histoire humaine", explique l'IPBES dans un communiqué.
Sur les quelque huit millions d'espèces animales et végétales estimées sur Terre, un million sont désormais menacées d'extinction. Et le rythme de disparition des espèces s'accélère : depuis le 16e siècle au moins 680 espèces de vertébrés ont disparu. Ce déclin ne concerne pas que les animaux mais aussi les végétaux et les terres. Entre 1990 et 2015, quelque 290 millions d'hectares de forêts primaires ont disparu à travers la planète selon le rapport. Pour le professeur Sandra Díaz de l'Université nationale de Cordoba (Argentine), qui co-préside l'évaluation, ces observations sont les symptômes d'un même mal qui doit être analysé de façon globale. Biodiversité : 1 million d'espèces menacées, la nature décline à un "rythme sans précédent" selon l'IPBES. Après une semaine de négociations à Paris, l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) dévoile la synthèse de la première évaluation mondiale des écosystèmes.
Avec un million d'espèces menacées, la nature décline aujourd'hui à un "rythme sans précédent". "La biodiversité va mal, et même très mal". C'est ce nous expliquait il y a quelques semaines, Jean-François Silvain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Un constat alarmant qui se confirme aujourd'hui avec le résumé de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Du 29 avril au 4 mai, ce groupe international d'experts fondé par les Nations Unies s'est réuni pour une septième session plenière à Paris. 1 million d'espèces d'extinction L'activité humaine, source des facteurs de changement.
Biodiversité: 450 experts publient un rapport pour montrer l'urgence à agir. Biodiversity crisis is about to put humanity at risk, U.N. scientists to warn. This story was originally published by The Guardian and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration.
The world’s leading scientists will warn the planet’s life-support systems are approaching a danger zone for humanity when they release the results of the most comprehensive study of life on Earth ever undertaken. Up to 1 million species are at risk of annihilation, many within decades, according to a leaked draft of the global assessment report, which has been compiled over three years by the U.N.’s leading research body on nature. The 1,800-page study will show people living today, as well as wildlife and future generations, are at risk unless urgent action is taken to reverse the loss of plants, insects and other creatures on which humanity depends for food, pollination, clean water, and a stable climate. “There is no question we are losing biodiversity at a truly unsustainable rate that will affect human wellbeing both for current and future generations,” he said.
Biodiversité. Dernière ligne droite pour la survie du vivant.