Réformer l'OMC, oui mais comment ? Nous sommes à Seattle, en 1999.
Des activistes américains manifestent contre l'Organisation mondiale du commerce qui réunit sa conférence ministérielle dans cette ville. Ils réclament, déjà, la prise en compte de l'environnement et des conditions de travail dans les règles du commerce mondial. Ils réussiront à bloquer la conférence. 20 ans plus tard, l'OMC est bel et bien bloquée. Mais les activistes n'y sont pour rien. Quand les USA bloquent ceux qui leur ont donné raison... L'organe d'appel, c'est un peu le tribunal de l'OMC, c'est lui qui tranche les conflits entre les membres. Ce qui est cocasse, pour ne pas dire plus, c'est que c'est cet organe d'appel qui a autorisé les Etats Unis à prélever 7 milliards et demi de dollars sur les importations européennes dans l'affaire Airbus/ Boeing....
Allemagne : en plein doute, le SPD se cherche une direction. Qui sera élu à la tête du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD), lors du congrès qui aura lieu à Berlin du 6 au 8 décembre ?
Impossible à dire. Le débat organisé entre les candidats à la présidence du parti, mercredi 11 septembre, à Erfurt (Thuringe), l’a démontré : parmi les prétendants, aucun ne fait vraiment la différence. Comme Olaf Scholz. Des quinze candidats en lice, il est le plus connu. Ministre des finances, vice-chancelier, l’ancien maire de Hambourg fait campagne en tandem avec Klara Geywitz, une parfaite inconnue du grand public, ancienne députée au Parlement régional du Brandebourg, battue aux régionales du 1er septembre par une candidate écologiste.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Allemagne : la poursuite de la « grande coalition » en toile de fond de la course à la présidence du SPD Sur la scène du palais des congrès d’Erfurt, M. SPD: l'inexorable déclin de la gauche allemande. A chaque nouvelle défaite, la même angoisse revient dans les couloirs de la Maison Willy-Brandt.
Et si, à l'instar du Parti socialiste français, le Parti social-démocrate allemand (SPD) se voyait contraint de vendre son siège, un imposant paquebot de verre et de béton au coeur de Berlin ? Depuis près de deux décennies, les défaites électorales se succèdent. Avec pour conséquence la diminution régulière des ressources allouées par l'Etat allemand dans le cadre du financement des partis politiques. Pour remédier à cette érosion électorale et financière, les délégués du parti viennent de porter à leur tête une nouvelle direction, plus à gauche, incarnée par un tandem d'inconnus pas franchement charismatiques : le terne Norbert Walter-Borjans, ancien ministre des Finances de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, et l'obscure Saskia Esken, une députée du Bade-Wurtemberg sans grande expérience nationale. L’Express réserve cet article à ses abonnés.Pour poursuivre votre lecture, abonnez-vous.
Allemagne : les sociaux-démocrates vont-ils fragiliser encore davantage la grande coalition ? Elus samedi dernier par les adhérents du parti social-démocrate, les nouveaux patrons du SPD Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken sont plus GroKo-sceptiques que leurs rivaux malheureux Olaf Scholz et Klara Geywitz.
Mais pas au point de faire voler en éclats la coalition gouvernementale avec la CDU d’Angela Merkel. Explications. Qui sont les nouveaux patrons du SPD ? C’est un duo composé de Norbert Walter-Borjans et de Saskia Esken. Elle, 58 ans, députée du Bade-Wurtemberg depuis 2013, entrée au SPD en 1990, membre de l’aile gauche du parti, critique à l’égard de la grande coalition, engagée pour la défense du climat. En Allemagne, le SPD fait sa révolution. Le résultat de la consultation de la base est sans appel : à 53 % contre 45 %, les membres du Parti social-démocrate (SPD) ont voté pour une direction politique plus à gauche, plus sociale et plus écologique.
Une rupture de la coalition avec Angela Merkel ne paraît cependant pas imminente. “Révolution de novembre au SPD”, titre Die Tageszeitung ce lundi 2 décembre. Et de pointer la césure historique que représente la désignation du nouveau duo de tête du Parti social-démocrate (SPD) : “Pour la première fois depuis 1863, le parti se prononce contre sa direction. Le duo de gauche Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans [déjà surnommé “NoWaBo”] doit prendre la présidence – est-ce le début de la fin de la grande coalition ?” Quel rôle ont joué les dreyfusards dans l'Affaire Dreyfus ? Dans "La Marche de l'Histoire", l'historienne Perrine Simon-Nahum, spécialiste de cette période charnière de l'histoire de France, explique qui étaient les dreyfusards et comment leur combat pour le rétablissement de la vérité a été le fruit d'un long cheminement face aux institutions et mœurs traditionnelles.
C'est dans une société profondément marquée par le conservatisme, le militarisme et l'antisémitisme que les dreyfusards ont mené leur long combat pour la vérité. À une époque où la justice militaire et l'ordre sociétal n'étaient que très rarement remis en question, les dreyfusards ont mis du temps pour se faire entendre et aboutir à la révision de l'accusation du capitaine Dreyfus : La naissance progressive des dreyfusards La condamnation militaire d'abord respectée C'est le 19 décembre 1894 que s'ouvre à Paris le procès du capitaine Dreyfus, devant le conseil de guerre. L'histoire politique de l'affaire Dreyfus.