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Focus – My Little Paris. FOCUS qu’est-ce que c’est ?

Focus – My Little Paris

Une vidéo, un portrait, un lieu. Une interview d’une personnalité ayant – à distance focale longue ou courte – les mêmes aspirations ou convictions que nous. Designers, entrepreneurs, artistes … pour cette série nous nous entourons de ce(ux) qui nous inspire(nt). Car chez FABERNOVEL, l’innovation vient aussi de la curiosité, de l’ouverture à d’autres formes d’entreprises : professionnelles, artisanales, artistiques et surtout personnelles. Pour cette deuxième édition nous sommes allés dans le 18ème, entre Barbès et Montmartre. Nous y avons retrouvé Fany Péchiodat, la fondatrice du groupe My Little Paris créé en 2009.

L’idée de My Little Paris c’est d’abord un projet personnel, celui de partager une vision différente de Paris. Fany Péchiodat ne se définit pas comme une visionnaire, “en revanche quand il y a un train qui passe, [ elle ] ne le rate pas”. En ce moment, il y a une entrepreneuse qui l’inspire. Une nouvelle génération de #GIRLBOSSes est en marche. My Little Paris : Fany et Amandine Péchiodat nous raconte l'histoire de la création du site magique! « Tout est possible !

My Little Paris : Fany et Amandine Péchiodat nous raconte l'histoire de la création du site magique!

» A l'occasion des Rencontres aufeminin qui se tiendront le 29 janvier prochain à Lyon, retour sur ces intervenantes qui nous ont captivés lors du forum parisien. Parmi elles, les soeurs derrière cette fameuse newsletter que des milliers de Françaises attendent chaque jour dans leur boîte mail. ​ My Little Paris est une belle histoire de sororité, celle des sœurs Péchiodat, toutes deux formées au marketing, mais chacune avec un talent propre. Fany, c’est la curieuse, l’active, la leader. Sa sœur la compare à une « boîte d’allumettes » : « tous ceux qui s’y frottent, s’allument », dit-elle admirative. Et ainsi naquit MylittleParis. Fany l’Auvergnate tombe amoureuse de Paris qu’elle arpente sans relâche soirs et week-ends.

. © My little Paris Quand le « power of zero » fait des miracles. Madmoizelle com. Les coulisses du succès de My little Paris. Un nombre d’abonnés qui passe la barre du million, un taux de clic de 12%, un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2013, MylittleParis est un exemple à suivre en terme d’innovation sur le marché du digital.

Les coulisses du succès de My little Paris

La réussite de ce concept tient en grande partie à sa cohérence entre les contenus proposés et les attentes digitales des femmes 2.0. Mais quels sont les facteurs clefs de cette « success story » dont de nombreux sites s’inspirent désormais ? Un contenu riche qui sort de l’ordinaire « On a travaillé au début de façon très artisanale et pas du tout classique car justement on ne savait pas comment cela fonctionnait. Et c’est pourquoi je pense que l’on a émergé. Dans un univers digital surchargé d’information, MylittleParis a bousculé les codes de la relation à l’internaute. L’objectif est d’éviter l’effet spamming de certains emailings. (1) Il n’y a pas de secret, la richesse d’un contenu est indéniablement un facteur de réussite pour se démarquer sur la toile. #marion# My Little Paris: “Mieux vaut essayer vite que réfléchir longtemps” Crédit photo: Bruno Meyerfeld "Aucune d'entre nous n'était journaliste à la base", commence Anne-Flore Brunet, directrice éditoriale de My Little Paris, un site qui multiplie les bonnes adresses pour découvrir les petits trésors dont regorge Paris.

My Little Paris: “Mieux vaut essayer vite que réfléchir longtemps”

Cette ancienne de Sciences Po et normalienne fait partie des quatre membres fondateurs de la start-up qui, en cinq ans, a acquis une notoriété auprès des Parisiennes en quête de bons plans. Tout commence en 2008 lorsque les quatre fondatrices décident d'envoyer, depuis une chambre de bonne, la newsletter "qu'elles auraient voulu recevoir" à cinquante amies. Le projet My Little Paris est né. Cinq ans après, le média, qui ne se considère pas comme un site d'information, compte un million d'abonnés, dont 95% de femmes. >> Revivez le live de la master class ici >> Pour Fanny Auger et Anne-Flore Brunet, c'est la preuve que l'on peut créer une start-up avec "trois bouts de ficelle", comme elles aiment à le dire elles-mêmes.