Espagne : les anti-choix s'attaquent aux droits des mineures. Un an et demi après les grandes mobilisations de soutien au droit à l'avortement en Espagne, les anti-choix reviennent à la charge avec une nouvelle réforme limitant l'accès à l'IVG pour les mineures.
Depuis plusieurs mois déjà, les associations féministes alertaient l’opinion publique sur de nouvelles remises en cause du droit à l’avortement en Espagne. Ce mois-ci, le Congrès a donné son premier feu vert à une proposition de réforme rendant obligatoire l’accord des parents pour les personnes de 16-18 ans souhaitant avorter. En cas de refus, ces dernières seraient obligées de se tourner vers un juge, au risque de dépasser les délais légaux pour avorter. L'IVG interdite sans autorisation des parents pour les mineures par la droite espagnole. Nous publions la traduction de l’article du regroupement de femmes “Pan y Rosas” de l’État espagnol paru sur mujerespanyrosas.wordpress.com le 17/07/2015.
Cynthia Lub (Trad. Malena Vrell) Ce jeudi a eu lieu le vote concernant la réforme de la loi sur l’avortement du PP (Parti Populaire) qui interdit aux femmes entre 16 et 18 ans d’exercer leur droit à l’avortement sans le consentement de leurs parents. Cette votation a crée une polémique au sein du PP. L’avortement sexo-sélectif au sein de la communauté indo-espagnole. En Espagne, le nombre des naissances de garçons dépasse celui des filles au sein de la communauté indienne.
Et la disparité statistique est telle que le harsard seul ne peut l’expliquer. La première enquête sur ce qu’on appelle le cas des « filles perdues » au cœur de la communauté indienne en Espagne révèle la pratique d’avortements sexo-sélectifs (visant à choisir le sexe des nouveau-nés). Les membres de la communauté indo-espagnole reconnaissent leur préférence indiscutable pour un garçon. Les offensives contre le droit à l’avortement doivent. En Espagne, le Parti populaire veut restreindre le droit à l’avortement pour les mineures. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) La polémique suscitée par le projet de loi de l’ancien ministre de la justice Alberto Ruiz-Gallardon, qui prévoyait de revenir sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse, a provoqué son retrait pur et simple en septembre dernier.
Pas assez de consensus, avait expliqué le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, qui au passage s’était défait dudit ministre. Mais à la veille des élections locales et régionales du 24 mai et des législatives de l’automne, le Parti populaire (PP, droite, au pouvoir), qui dispose de la majorité absolue, a décidé de ressortir de ses tiroirs le projet de réforme de la loi d’avortement approuvée en 2010 par le précédent gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.
Une réforme light, pour contenter en partie l’aile conservatrice du PP sans provoquer de grandes manifestations, et pour tenir sa parole vis-à-vis des électeurs. Le droit à l'avortement de nouveau en sursis en Espagne. En décembre 2013, le gouvernement de Rajoy avait annoncé son intention de restreindre le droit à l’avortement de façon drastique.
Une proposition de loi portée par son Ministre de la Justice de l’époque Gallardon prévoyait en effet d’interdire l’avortement, sauf en cas de danger pour la santé ou la vie de la femme ou suite à un viol. Après divers « assouplissements », et sous la pression d’une mobilisation de solidarité internationale, ce dernier avait finalement abandonné son projet et démissionné.
Or, depuis quelques mois, les craintes des associations de défense des droits des femmes se confirment : doucement mais sûrement, le gouvernement espagnol est en train de revenir à la charge. Dans les prochains jours, le Parlement devrait en effet examiner un nouveau projet de loi qui rendrait obligatoire l’accord parental pour les femmes handicapées et les mineures souhaitant avorter. Spain: Abortion Bill Endangers Girls. (Madrid) - Spain’s ruling Popular Party should withdraw a bill that would force 16 and 17-year-old girls to obtain the consent of their parents to terminate a pregnancy, 22 national and international rights groups said today in letters to the head of the party’s group of legislators in Congress and to UN bodies.
La droite espagnole présente une version édulcorée de sa loi sur l’IVG. Le parti conservateur au pouvoir en Espagne a présenté mercredi une loi interdisant l’avortement pour les mineures sans autorisation parentale, une version édulcorée d’une réforme très contestée par l’opposition.
Les éléments les plus controversés de la loi, en particulier l’interdiction de l’avortement dans presque tous les cas de figure, y compris la malformation du foetus, ont été retirés. «Notre décision de ne pas aller plus loin vient de l’absence de consensus», a expliqué à la presse Rafael Hernando, porte-parole au Congrès des députés (chambre basse) du Parti populaire (PP) au pouvoir. Ce projet, qui doit encore être voté au Congrès où la droite dispose de la majorité absolue, «supprime la possibilité pour les mineures de donner leur seul consentement» pour avorter «sans en informer leurs parents».
«Trahison», accusent depuis les militants anti-avortement, dont de nombreux électeurs conservateurs. «Calculs politiques», ont commenté les évêques. 2014, l'année où l'Espagne a sauvé l'IVG. Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée.
Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’Avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, l’Espagne a sauvé l’IVG. Décidément, rien n’est jamais acquis. Prenez l’Espagne. FIAPAC Statement on the current situation with regard to abortion in Spain. THE INTERNATIONAL FEDERATION OF ABORTION AND CONTRACEPTION PROFESSIONALS (FIAPAC) recognizes the withdrawal of the Abortion Bill, promoted by the Spanish Government, as a TRIUMPH OF CIVIL SOCIETY OVER THOSE TRYING TO CURTAIL THE FREEDOM OF WOMEN.
The more than 500 professionals gathered in Ljubljana for the XIth FIAPAC Conference expressed their satisfaction with the withdrawal of a project that would have brought legal uncertainty and led to more than 100,000 women having unsafe abortions or having to travel abroad to access abortions. However, they believe that the text presented by the Spanish Popular Party will, once again, criminalize abortion and make it unsafe as under Franco's dictatorship.
The FIAPAC professionals, while showing their satisfaction, are aware that the waiver is based on an electoral calculation and not due to the medical arguments put forward nor the respect for the rights and freedom of women. La ley del aborto no verá la luz. SPAIN: FPFE calls for withdrawal of the 2010 constitutional challenge to current abortion law. Retrait de la loi sur l'IVG en Espagne: un "calcul politique" selon les évêques. "La responsabilité de ceux qui avaient inclus dans leurs engagements politiques la promesse d'une loi réduisant quelque peu le manque de protection de la vie humaine naissante qu'implique la loi sur l'avortement en vigueur, est particulièrement grave", écrit la Conférence épiscopale espagnole dans un communiqué.
"Ils ont renoncé à poursuivre (ce projet) en raison de supposés calculs politiques", poursuivent les évêques. "Il incombe à tous de protéger et de défendre la vie humaine, surtout aux gouvernements", ajoute le communiqué. "L'Espagne reste, malheureusement, une triste exception, en allant jusqu'à considérer l'avortement comme un +droit+". Le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé le 23 septembre qu'il renonçait à présenter sa nouvelle loi, entraînant la démission du ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, porteur et vif défenseur du projet. Par. Conservative Spanish Government Abandons Abortion Law. The legislative project planned to allow abortion only if the pregnant woman's life was endangered or if she had been raped.
This Saturday the conservative government of Mariano Rajoy decided to suspend the reform of the 2010 abortion law that was approved under the socialist government of Jose Luis Zapatero, because of internal division over the legislative project. Though in July the justice minister Alberto Ruiz-Gallardon affirmed that the law would be approved “by the end of the summer” – technically before September 21, governmental sources told the daily El Mundo that the project was temporarily – others said definitely – suspended. Internal divisions over the reform intensified after the electoral defeat suffered by the ruling party Popular Party (PP), interpreted as a confirmation of its unpopularity among voters. The main point of dispute regarded the elimination of the right to about if a foetus was malformed.
Retrait de la loi sur l'IVG: démission du ministre espagnol de la Justice. L’Espagne renonce à son projet de loi sur l’avortement. Le ministre de la justice, qui avait conçu le projet de loi controversé, a décidé de démissionner et de se retirer de la vie politique. Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a confirmé, mardi 23 septembre, le retrait du projet de loi sur l’avortement conçu par le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón. Ce dernier, qui a reconnu qu'il « n'avait pas été capable » de porter son texte jusque devant le Parlement a immédiatement annoncé son retrait de la vie politique : « La décision que j'ai prise n'est pas seulement d'abandonner le ministère de la justice, mais aussi d'abandonner la politique au bout de trente ans. » Le Parlement européen s'empare du débat sur l'avortement en Espagne - Espagne / UE.
Avec notre envoyée spéciale à Strasbourg, En Espagne, le Parti populaire veut interdire à nouveau l’avortement. L’opposition espagnole a choisi de porter la contestation au sein du Parlement européen explique donc Inaki Iraza Balbetia : « Le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres, il n’a pas été retiré. Il va être contesté par une majorité de la population en Espagne, par l’Europe sociale et par le groupe socialiste ». «Cela fait partie des sujets sur lesquels l'Europe a toujours eu une influence très forte» Revenez sur chEEk ! Depuis que le gouvernement espagnol a annoncé cet hiver qu’il allait limiter l’accès à l’avortement, la rue s’est mobilisée, et rien n’a encore bougé. “En proposant de faire voter cette loi, le ministre de la justice Alberto Ruiz-Gallardón ne s’attendait pas à une telle mobilisation à la fois nationale et internationale.”
Pour Karine Bergès, maîtresse de conférences en civilisation espagnole contemporaine à l’université de Cergy-Pontoise, c’est ce qui explique que cinq mois après avoir fait approuver le projet de loi limitant drastiquement l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le gouvernement espagnol n’ait pas avancé d’un pouce sur le sujet. Il faut dire que le projet de loi, approuvé en conseil des ministres le 20 décembre dernier, a surpris par sa radicalité. Seuls le viol et la mise en danger de la vie de la mère autoriseraient une femme à interrompre sa grossesse. “L’objectif est clairement que les femmes ne puissent plus avorter.” Avortement : avec l'Espagne, ces autres pays qui remettent en cause l'IVG.
Irlande Si la grande majorité des pays de l'Union européenne autorisent l'avortement, l'Irlande demeure inflexible en la matière et l'interdit depuis 1983. La législation s'est néanmoins assouplie en juillet dernier : seul un "risque réel et substantiel" pour la survie de la femme enceinte permet de recourir à l'avortement, lequel demeure interdit en cas de simple risque pour la santé de la mère, même en cas de viol ou d'inceste. Un premier pas en faveur de l'IVG qui n'aurait été possible sans un tragique fait divers en octobre 2012, quand une femme d'origine indienne est décédée après avoir fait une fausse couche à 17 semaines de grossesse. Elle s'était vue refuser une IVG alors que le fœtus qu'elle portait était en train de mourir. Pologne. Européennes : en Espagne, Valls défend la "liberté fondamentale" de l'IVG. Le Premier ministre français Manuel Valls a défendu mercredi soir à Barcelone la "liberté fondamentale" de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), alors que le gouvernement conservateur espagnol veut restreindre les conditions du droit à l'avortement.
"Je veux vous dire mon engagement comme chef de gouvernement de la République française à condamner totalement le sexisme et le machisme", a lancé Manuel Valls en espagnol lors d'un grand meeting du Parti socialiste dans sa ville natale. "Et j'appuie ici comme en France toutes les femmes qui luttent pour leurs droits fondamentaux et pour la liberté fondamentale qui est de choisir sa maternité", a poursuivi le Premier ministre. En Espagne, Valls défend le combat pour l'IVG, "liberté fondamentale" Barcelone (AFP) - Le Premier ministre français Manuel Valls a défendu mercredi soir à Barcelone la "liberté fondamentale" de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), alors que le gouvernement conservateur espagnol veut restreindre les conditions du droit à l'avortement. "Je veux vous dire mon engagement comme chef de gouvernement de la République française à condamner totalement le sexisme et le machisme", a lancé M.
Valls en espagnol lors d'un grand meeting du Parti socialiste dans sa ville natale. "Et j'appuie ici comme en France toutes les femmes qui luttent pour leurs droits fondamentaux et pour la liberté fondamentale qui est de choisir sa maternité", a poursuivi le Premier ministre. Retrait du projet de loi pour la réforme de la loi sur l'avortement. Assouplissement de la loi qui pénalise l'avortement. Le projet de loi conservateur prévoyant d'interdire l'avortement sauf en cas de viol ou de risque pour la santé de la mère devrait finalement ajouter une exception en cas de malformation du fœtus. 23 juin 2014 | Partager : En février 2010, le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero avait adopté une loi permettant aux femmes d'avorter librement et sans avoir à fournir de justification pendant les quatorze premières semaines de grossesse.
Bien accepté par une large majorité des Espagnols, ce droit est aujourd'hui remis en cause par un projet de loi du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Le nouveau texte – qui devrait être présenté au Congrès en juillet – n'autorise l'avortement qu'en cas de viol ou de risque grave pour la santé physique ou psychologique de la mère. Toutefois, selon El País, "le gouvernement va inclure les malformations fœtales dans les motifs légaux permettant d'avorter". Parlamentarios/as por el derecho a un aborto legal, seguro y accesible. Réuni(e)s au Congrès des Députés d’Espagne, le 4 juillet 2014, lors de la Rencontre « Parlementaires et société civile pour le droit à un avortement légal, sûr et accessible », qui a compté avec la participation de parlementaires nationaux, européens et régionaux, de plateformes et organisations de femmes et de groupes de professionnels de la santé, juristes, travail social, psychiatrie et autres secteurs professionnels.
Packs Aborto DIY - NewLifeSpain. Yo Decido (« Je décide ») ! : mot d’ordre des mobilisations espagnoles pour le droit à l’avortement. 'Yo decido. El Tren de la Libertad': El documental de la marcha contra la reforma de la ley del aborto. Espagne : Anne Hidalgo interpelle Rajoy sur l'avortement - La Parisienne. 11 juil. 2014, 19h21 | MAJ : 19h56 Mon activité Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X. Anne Hidalgo défend l’IVG en Espagne. Anne Hidalgo défend le droit à l’avortement en Espagne. Projection du film "Yo decido" : la mobilisation pour le droit à l'avortement sur nos écrans ! YO DECIDO. El tren de la libertad. La película. Madrid recule discrètement sur le projet de loi anti-IVG. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) La réforme la plus controversée du gouvernement de Mariano Rajoy, qui soulève une vive émotion en Espagne, est-elle en train d'être discrètement enterrée ?
YO DECIDO, EL TREN DE LA LIBERTAD (SUBTITULOS EN FRANCES) YO DECIDO. El tren de la libertad. (Trailer)