Immunothérapies contre le cancer : le rôle décisif des bactéries intestinales. Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Mis à jour le , publié le Stratégie thérapeutique aussi prometteuse que balbutiante, l'immunothérapie consiste à forcer l’action du système immunitaire d’un patient contre des cellules cancéreuses (voir encadré).
Mais tous les patients ne répondent pas à ces traitements, loin s'en faut. Pour l'anticorps le plus célèbre de cet arsenal thérapeutique, l'ipilimumab, le taux de succès avoisine seulement les 20%. Comment pronostiquer les chances de réussites de ce traitement lourd ? En comparant les selles de souris répondant au traitement avec celles chez qui il s’avérait inefficace, les chercheurs ont découvert que l’intestin des premières abritaient toutes un couple de bactéries très spécifiques, du groupe des bactéroïdes immunogènes.
Dans la même édition de Science, une équipe nord-américaine indépendant est parvenue à des résultats analogues. » Contre le cancer, le renfort des bactéries intestinales. Des scientifiques français viennent de découvrir que l’efficacité d’une chimiothérapie anticancéreuse serait accentuée en présence de certaines bactéries intestinales : les Gram+.
Ces dernières stimulent en effet les défenses immunitaires de l’organisme. Le microbiote intestinal est composé de 100 000 milliards de bactéries. Il constitue un véritable organe car les espèces bactériennes qui le composent exercent des fonctions cruciales pour notre santé. Comme l’élimination des substances étrangères à l’organisme ou le maintien à distance de pathogènes contaminants. Elles assurent aussi la dégradation des aliments ingérés. Dans le domaine du cancer, l’équipe française dirigée par le Pr Laurence Zitvogel, directrice de l’Unité INSERM 1015 à Gustave Roussy (Villejuif), en collaboration étroite avec l’Institut Pasteur et l’INRA a fait une découverte étonnante. Une nouvelle arme contre le cancer ? Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot. Utilisation de bactéries contre le cancer. Utilisation de bactéries contre le cancer Des chercheurs de l'université de Shinshu ont mis au point une technique qui utilise des bactéries dans le traitement du cancer.
Ce sont des Bifidobacterium génétiquement modifiées portant le gène d'une enzyme qui convertit le précurseur d'un anticancéreux en produit actif. Les Bifidobacterium sont des bactéries bénéfiques naturellement présentes dans l'organisme. Préférant les environnements pauvres en oxygène, après leur injection, elles migrent vers le site tumoral ou la concentration en oxygène est de moins de 50 % de la concentration des tissus normaux. Lorsque le précurseur de anticancéreux est injecte chez le patient, il devient actif au contact des enzymes produites par les bactéries qui se trouvent dans la masse tumorale.
BE Japon : Noter cet article : Vous serez certainement intéressé par ces articles : Cholestérol : faut-il généraliser la prévention par les statines ? Recommander cet article : Une bactérie commune peut être injectée pour lutter contre le cancer. Le "Clostridium difficile", ce n'est pas bien méchant, c'est un germe de la flore digestive, il y est retrouvé de manière courante, sans que cela soit anormal.
Au pire des cas, cette bactérie sera responsable de diarrhée. Mais, une version légèrement modifiée pourrait être un nouveau traitement contre le cancer. Suivez Gizmodo sur les réseaux sociaux ! Sur Twitter, Facebook ou Google+ ! Késako ? Le « Clostridium difficile » porte ce nom étonnant en raison des grandes difficultés que les chercheurs ont éprouvé à l’isoler. L’idée des chercheurs qui ont publié cette fascinante étude au sein de Science Translational Medicine était de trouver comment exploiter la capacité naturelle de la bactérie à attaquer les cellules. Intratumoral injection of Clostridium novyi-NT spores induces antitumor responses. Des bactéries intestinales contribuent au traitement du cancer. Les travaux de l’équipe labellisée par la Ligue de Laurence Zitvogel (Inserm U 1015, Villejuif), associée notamment à quatre autres équipes labellisées (N.
Cerf-Bensussan (Paris), F. Ghiringhelli (Dijon), G. Kroemer (Villejuif), E. Vivier (Marseille)), viennent de démontrer que certaines bactéries issues de cette population pouvaient également moduler l’efficacité de la cyclophosphamide, un médicament utilisé dans la prise en charge thérapeutique de plusieurs cancers. Préserver cette flore bactérienne, voire, la renforcer par un traitement probiotique et/ou une alimentation adaptée pourrait donc contribuer à l’efficacité des chimiothérapies utilisant la cyclophosphamide. Chimiothérapie : quand nos bactéries intestinales viennent en renfort Le microbiote intestinal est composé de 100 000 milliards de bactéries. La cyclophosphamide est l'un des médicaments les plus utilisés en chimiothérapie. Source : Science novembre 2013 3 Université Paris-Sud, Kremlin Bicêtre, France Contact chercheur. SCDSCI M 2010 WASELS FRANCOIS.