Prosper Lissagaray, ce père du socialisme né à Toulouse. Parler de Prosper Lissagaray, c’est remonter jusqu’à la préhistoire du socialisme, une époque où « la sociale » était une affaire de franc-tireurs.
Il n’y avait pas encore de socialistes en cette deuxième moitié du 19e siècle mais des Jacobins, des Blanquistes, des Proudhoniens et même des « indépendants », c’est-à-dire des inclassables. Dans cette marmaille déstructurée défendant la cause populaire, on sortait du rang par son sens poussé de l’idéalisme, par la gouaille fédératrice de son discours, ou encore par une plume acerbe et cultivée, trempée dans l’encrier du courage. Lissagaray ne se distinguait pas particulièrement par une de ses qualités. Il conjuguait les trois.
Et son profil fut naturellement celui d’un leader.
Pierre Baudis, maire de Toulouse de 1971 à 1983. Affiche politique éditée à l’occasion de la campagne des élections législatives des 14 et 11 mars 1973.
Ville de Toulouse, Archives municipales, 12Fi201. Les Toulousains n’ont pas toujours été des électeurs de gauche votant pour des maires de droite. Cette curiosité locale est née avec Pierre Baudis au début des années 1970. Avant lui, et depuis la première élection des conseillers municipaux au suffrage universel (1884), il fallait être socialiste ou radical de gauche pour se hisser au balcon du Capitole. C’est en 1969 qu’un virage s’amorce. Quand Pompidou arrive à l’Élysée, on n’est qu’à deux ans des municipales. À l’approche des municipales, les deux hommes se brouillent, et l’alliance SFIO – centre droit explose. Pierre Baudis, en visite dans une école primaire, 1975. Décès de Geneviève Dumas, sœur et collaboratrice de Pierre Baudis, femme de l'ombre du Capitole.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc proche de la famille Baudis rend hommage ce dimanche sur son compte twitter à Geneviève Dumas-Baudis.La soeur et collaboratrice de Pierre Baudis au Capitole est décédée ce dimanche à l'âge de 100 ans.Le 9 juillet dernier, Jean-Luc Moudenc avait remis une médaille à Geneviève Dumas-Baudis pour ses 100 ans.Dans son discours il évoquait alors la fermeté et la délicatesse d'une femme de l'ombre du Capitole.
"Tous ceux qui ont connu votre modeste bureau, celui qui précède le Salon Rouge, savent que c'est là que se décidait la vie de la maison Capitole, sous votre autorité qui est grande, et dans la confiance absolue de Pierre Baudis. Avec fermeté, vous imposiez les choix et arbitrages du Maire tout en ménageant la susceptibilité de chacun avec délicatesse.
"
Disparition de Juan José Castro : la communauté espagnole est en deuil. «Ce sont les hommes intègres qui font les partis politiques»… C'est peu dire que Juan José Castro, qui vient de s'éteindre à Toulouse à l'âge de 85 ans portait les valeurs d'un autre temps.
Où l'engagement, l'humanisme et l'humilité le disputaient à la passion. Devenu mineur de fond à tout juste 14 ans et militant de l'Union générale des travailleurs (UGT) dans l'Espagne franquiste, ce Galicien était arrivé à Toulouse en 1960, interdit de retour dans son pays. C'est dans la Ville rose qu'il a, alors, continué ses combats. Une plaque en mémoire de Georges Pompidou au lycée Fermat. Joseph de Villèle, maire de Toulouse de 1815 à 1818. Si son nom ne vous dit rien, c’est normal.
Joseph de Villèle a tout pour déplaire aux Toulousains d’aujourd’hui : il était ultraroyaliste, ultra-catholique et ne croyait pas au chemin de fer. Joseph de Villèle, maire de Toulouse et président du conseil de ministres. Par Paul HalbedelPublié le 3 Jan 21 à 13:45 Joseph de Villèle (1773-1854) est le descendant d’une famille noble de riches propriétaires terriens dont les premiers aïeux s’établissent en Lauragais dès le XIIIe siècle à Mourvilles-Basses.
Il n’a que 15 ans quand il quitte le cocon familial pour voguer à travers les mers après sa réussite à l’école de marine d’Alès. Alors sillonnant l’océan Indien, un long baroud maritime débute juste à l’aube des premiers événements de la révolution de juillet 1789. En 1795, il quitte la navigation et se fixe aux Mascareignes (La Réunion, l’île Maurice et Rodrigues). Maître de quatre habitations-caféières à La Réunion Marié en 1799 à une riche héritière issue de l’élite créole blanche (clan Panon Desbassayns), Joseph de Villèle s’installe sur l’île de La Réunion où il dirige une plantation et s’implique dans la vie politique de l’île, entrant alors à l’Assemblée coloniale. Les maires de Toulouse, 200 ans d'histoire et d'anecdotes. Raymond Naves, un humaniste en résistance. Enquête sur un mécène : Théodore Ozenne.
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Par Maxime NoixPublié le 21 Fév 21 à 15:16 Toulouse, au 139, route d’Albi.
Chaque jour, les enseignants et les élèves du lycée Raymond-Naves passent devant la plaque commémorative fixée à l’entrée de l’établissement en hommage à ce résistant toulousain.