Dérives_Institutionnelles. « Sciences citoyennes » : une version postmoderne de la « science prolétarienne » s’introduit au CNRS. Communiqué de l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) Le 13 mars 2013 Le CNRS vient d’annoncer la création d’une mission « sciences citoyennes » en son sein, et en a confié la responsabilité à Marc Lipinski.
Celui-ci est biologiste, mais c’est son expérience militante qui lui a valu sa nomination, comme il l’indique lui-même dans un entretien publié sur le site de l’organisme de recherche1. Marc Lipinski est en effet conseiller régional Europe-Ecologie-Les-Verts, et ancien vice-président de la région Ile-de-France. Dans le même entretien, le responsable de la nouvelle mission du CNRS explicite l’objectif de celle-ci : « favoriser le dialogue et le rapprochement entre la recherche et les citoyens, essentiellement représentés et organisés dans des associations ». Les associations dites « citoyennes » ne représentent qu’elles-mêmes Pour l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS), ces associations dites « citoyennes » ne représentent qu’elles mêmes.
Le Livre noir de la psychanalyse. Pourquoi un Livre Noir de la Psychanalyse ?
En France, les psychanalystes sont en position dominante à l’université, dans les médias et dans le monde culturel. Hier insurgés et de toutes les avant-gardes, les freudiens et les lacaniens sont devenus aujourd’hui des intellectuels sourcilleux et volontiers agressifs, défendant leur bastion avec dogmatisme. Une gauche anti-science ? Un article de l'Agence Science-Presse du 5 février, sous la plume de Pascal Lapointe et sous le titre « La guerre à la polarisation » rend compte d'un article de Michael Shermer à propos d'une guerre menée contre la science par une partie de la gauche, ou, pour le dire de manière plus sympa pour la gauche, « par une certaine gauche ».
Je voudrais ici présenter cet article américain, et le prolonger en adaptant sa grille d'analyse au cas français. Michael Shermer est, aux côtés du magicien James Randi, un des principaux animateurs de la revue étatsunienne Skeptic, qui est en quelques sortes l'équivalent du Sciences et pseudo-sciences hexagonal, publié par l'AFIS : [je signale au passage l'existence d'un autre groupe de cousins aux Etats-Unis, le Committee for Skeptical Inquiry, qui publie la revue Skeptical Inquirer : Pascal Lapointe en résume ainsi le propos : La guerre à la polarisation. (Agence Science-Presse) S’il existe bel et bien une guerre contre la science livrée par une certaine droite conservatrice, la gauche progressiste n’est pas blanche comme neige.
Elle est plus ouverte aux savoirs nouveaux... mais pas à n’importe quels savoirs. Cliquer sur la photo pour agrandir À lire aussi: Deux livres, Republican Brain (le dernier de Chris Mooney) et Science Left Behind, analysés côte à côte. The Liberals' War on Science. Believe it or not—and I suspect most readers will not—there's a liberal war on science.
Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? - Sciences. Le triomphe du doute - Victor Brauner - 1946 ©DR Au cours des dernières décennies, la science s’est transformée, à plusieurs reprises, en un instrument à double tranchant.
D’un côté, elle sert à éclairer l’humanité sur le fonctionnement de notre univers et sur celui de notre corps. D’un autre, elle se met parfois au service de causes qui n’ont rien de scientifique. On a ainsi vu des chercheurs s’opposer aux résultats des travaux démontrant les dangers du tabac ou du DDT, établissant la réalité du trou d'ozone ou alertant sur les dégâts des pluies acides sur l’environnement. Aujourd’hui, certains scientifiques contestent la responsabilité des activités de l’homme dans le réchauffement climatique, voire la réalité même de ce réchauffement. Single-Study Syndrome and the G.M.O. Food Fight. De la difficulté de contre-carrer la désinformation. Avec la diversification des sources et la multiplicité des canaux de propagation sur les réseaux sociaux, ainsi que les réflexes du partage à travers les boutons 2.0, il est intéressant d’observer la vitesse et la puissance avec laquelle les rumeurs et les désinformations se propagent en ligne.
Sachant que la tendance générale étant de chercher l’information qui va dans le sens de ses propres croyances et visions, il est alors évident que ce terrain devient vraiment fertile pour nourrir tout ce qui relève de la désinformation. D’autant plus que même en présence d’éléments factuels et de statistiques, plusieurs individus continuent à croire, par exemple, que le fameux acte de naissance de Barack Obama est un faux et que les vaccins sont générateurs d’autisme. C’est ce qui s’appelle, selon des chercheurs américains, la persévérance de croyance. Pour conclure, un des chercheurs relève un volet important de la problématique, avec ces termes : Articles similaires:
Sectarisme. Charlatanisme_médecine. Evolutionnisme_Créationnisme. OGM.