Un an après, la Grèce paie au prix fort l'aventure Syriza. La Grèce se prépare à nationaliser son système bancaire et à introduire une monnaie parallèle. Mots-clés : Banque, Europe, FMI, Grèce, monnaie Express.be La Grèce se prépare à nationaliser son système bancaire et à introduire une monnaie parallèle, pour rester en mesure de payer ses dettes.
Selon des sources au sein du parti au pouvoir SYRIZA, le gouvernement est décidé à maintenir les services publics opérationnels et à payer les pensions, plutôt que de rembourser un prêt de 458 millions d’euros qui devait être payé au FMI le 9 Avril. (Le 8 Avril, le Premier ministre Tsipras rencontre le président russe, Vladimir Poutine, à Moscou). Le pays ne dispose pas assez d’argent dans ses caisses pour payer cette échéance, et assurer en même temps le paiement des salaires et des prestations sociales dus le 14 avril, et sans aide de l’Europe, il ne pourra donc pas remplir ses obligations. «Nous sommes un gouvernement de gauche. «Nous pourrions être contraints de suspendre nos remboursements au FMI. «Ils veulent nous soumettre au rituel de l’humiliation et nous coincer.
Leonidas Vatikiotis « 92 % de l’aide à la Grèce est retournée aux créditeurs. « Le 18 juin dernier, un comité indépendant sur la dette grecque a été formé par la présidente du Parlement, Zoe Konstantopoulou. Ce document historique a prouvé que cette dette était non seulement illégitime mais aussi illégale et absolument non remboursable. Un comité de la vérité connu sous le nom de commission d’audit a donc prévenu que la dette ne pouvait et ne devait pas être remboursée. Malheureusement, le gouvernement grec, sous la pression de la troïka, n’a pas su entendre les conclusions de cet audit et s’est résolu à signer un nouveau mémorandum annonçant une nouvelle vague de privatisation des biens publics grecs, dont beaucoup vont d’ores et déjà profiter au capital allemand.
Une cessation de paiement unilatérale à l’endroit des créditeurs internationaux (FMI, BCE, États européens, etc.), comme l’avait demandé ce comité, aurait dû être suivie. Les montants des sommes prêtées à la Grèce depuis 2010 ne sont jamais allés dans le budget grec, ni aux retraites ni aux hôpitaux. Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics depuis 1997. DOSSIER «SHADOW BANKING»- Les dirigeants grecs ont maquillé leurs comptes publics pour entrer dans l'euro, en 2001. Puis ils ont dissimulé des emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné au fiasco pour le petit État.
Retour sur la chute de la Grèce. Tout avait trop bien commencé. La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à... 1,6% en 1999! Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. Tragédie euro-grecque, acte II Les années passent, les gouvernements défilent et ne parviennent pas à mieux lever l'impôt.
En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller ses comptes publics depuis 2001. Le deal avec Goldman Sachs qui a tourné au cauchemar. ECO - Après cinq ans de crise, où en est la Grèce ? Voilà cinq ans que la crise grecque a commencé. Le mois de juin s'annonce comme très risqué pour le pays. Où en sont les négociations avec les créanciers ?
Combien doit la Grèce ? À qui ? Quelles options sont envisagées ? Explications. C'est Christine Lagarde, directrice du FMI, elle-même qui le déclare: «La sortie de la Grèce de la zone euro est une possibilité», a-t-elle indiqué dans une interview accordée au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeintung (FAZ). » Pour aller plus loin, lire nos décryptages: Que signifie le «Grexit»? • Ce que la Grèce doit rembourser La Grèce a reçu en 2010 puis en 2012 deux plans d'aide financière internationale pour éviter la faillite. . • Qui sont les créanciers de l'État grec? En tout, la dette grecque s'établit à 317 milliards d'euros à fin 2014, soit 177% du PIB national. » Lire aussi notre chronologie sur les cinq ans de tragédie grecque • Les prochains remboursements à venir au FMI Total: 1,6 milliard.
. • Quels scénarii pour Athènes? Grèce : nouvel accord avec les créanciers. Encore un accord entre la Grèce et ses créanciers ! Vendredi 11 décembre dans la soirée, le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos a annoncé avoir trouvé un terrain d'entente avec les représentants du « quartet » qui regroupe le FMI, la commission européenne, la BCE et le Mécanisme européen de Stabilité (MES). 13 mesures Il s'agissait de se mettre d'accord sur le détail des 13 mesures que le groupe technique de l'Eurogroupe, l'Euro Working Group, avait exigé de la Grèce pour autoriser la libération de la prochaine tranche de 1 milliard d'euros du programme de soutien financier au pays. Le principal point d'achoppement entre Athènes et les créanciers portait sur les créances douteuses qui encombrent les bilans des banques grecques. Le gouvernement refusait que ces créances fussent vendues à des fonds spécialisés. Le problème des créances douteuses Le problème des privatisations Vote mardi Contrôle étroit Mais le troisième mémorandum est un marathon.
Nouveau défi.