Le féminin ou le mauvais genre de la publicité. Une des contraintes du discours publicitaire consiste à « raconter une histoire » en très peu de temps, en très peu de mots et avec des ressources visuelles forcément limitées : si une affiche ou une annonce presse invente une histoire mettant en scène un personnage féminin, le lecteur doit en deviner assez vite les tenants et les aboutissants sans le secours d’un texte narratif qui organiserait linéairement le déploiement du récit.
Devant cette histoire sans parole, on ne s’étonne pas de voir le publicitaire glisser assez vite de l’économie de moyens à la tentation de facilité. Quoi de plus simple en effet que de mettre en scène le produit vanté aux côtés d’une jolie jeune femme souriante et muette ? Pour cela, on peut constater que la publicité, comme la société, convoque la force des récits mythologiques, quitte à réduire ces narrations à des stéréotypes. 1. Antipub. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Absence de pub à Toulouse. Le terme « antipub » ou « mouvement antipub », raccourci pour antipublicitaire, est devenu une appellation médiatisée en France après des actions spectaculaires à l'encontre de l'affichage publicitaire dans le métro parisien en automne 2003. Cependant, le mouvement antipublicitaire et les actions de contestation de la publicité ont émergé bien avant et dans le monde entier : dès 1977, en Californie, avec le Billboard Liberation Front[1], qui essaime jusqu'en Australie, (1983) ; en 1987, en France, avec les Humains associés et leurs campagnes d'affichage de contre-publicité humaniste, et en 1989 au Canada via le magazine Adbusters, qui promeut également des campagnes et actions antipub. Les classiques de la peinture version pub.
Détournement de peintures connues par des agences publicitaires.
Les oeuvres d'art et la publicité peuvent-elles faire bon ménage ? La tendance publicitaire est à l'inspiration ou la reprise d'oeuvres d'art pour promouvoir les produits et les services des annonceurs.
Mais oeuvres d'art et publicité font-elles forcément bon ménage ? La tendance publicitaire est à l’inspiration ou la reprise d’œuvres d’art pour promouvoir les produits et les services des annonceurs. De récentes publicités se sont ainsi inspirées de tableaux tels que Le Déjeuner sur l’Herbe de Manet pour Dior (cf ci-dessous les deux versions) ou Le portrait d’une négresse de Marie Guilleme Benoit pour Louboutin (cf plus bas).
D’autres ont utilisé l’œuvre originale pour y intégrer leurs propres produits comme Hermès qui a repris La grande odalisque d’Ingres (cf plus bas) ou La Vague de Bouguereau. Cette reprise d’œuvres est l’occasion de s’interroger sur les conditions de leur utilisation publicitaire. Obtenir l'autorisation du titulaire des droits. L’art dans la pub. La seconde exposition du musée de la Publicité, intitulée « L’Art dans la Pub », invite le public à découvrir la publicité « à référence d’art », sujet polémique sur lequel défenseurs et détracteurs de la légitimité des publicitaires à utiliser des œuvres du patrimoine à des fins commerciales se confrontent.
Dans sa grande variété, la production publicitaire actuelle fait couramment appel au domaine artistique qu’il s’agisse des processus de création, de l’œuvre d’art à proprement parler ou de la renommée d’un artiste. Cette utilisation de l’art par les publicitaires n’est ni une publicité pour les institutions culturelles, ni une production d’artistes de renom, mais apparaît comme un mode de communication spécifique. De la simple reproduction, aux pastiches les plus élaborés, du jeu de mot au clin d’œil érudit, cette production révèle une critique d’art à la fois irrévérencieuse, drôle et effrontée, judicieuse, intelligente ou pertinente.
Quand l’art devient publicité et la publicité devient art. Anti-art. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Illustration de Le Rire (1887). Sapeck (Eugène Bataille). L’Anti-art est un ensemble de concepts et d'attitudes[1] qui rejettent l’art et peuvent prendre la forme d'art ou non[2],[3]. Le terme a été utilisé pour la première fois par Marcel Duchamp[réf. nécessaire]. Pub et art, art et pub, un lien transversal. Au cours des deux derniers siècles, un lien étroit s’est développé entre l’Art et la Publicité.
Cette relation transversale démarre en grande partie à la fin du 19 ème siècle avec un mouvement appelé « affichomanie », qui valorise les travaux de peintres comme Toulouse-Lautrec ou Leonetto Cappiello entre autres… Les affiches sont collectionnées, elles prennent une valeur marchande et deviennent de vétitables oeuvres d’art. Dans les années 20 et 30, de nombreux artistes comme Cassandre, Savignac signent des affiches de grande qualité.
Au Etats-unis, des artistes comme Norman Rockwell illustrent avec une précision picturale impressionnante proche de la photo les thèmes de la société américaine et s’aventurent dans le monde de la publicité. A cette époque, ce sont les artistes qui font la publicité, mais à la fin des années 50, ce phénomème s’inverse et la société de consommation va influencer un courant artistique majeur : le Pop Art . Toulouse-Lautrec Leonetto Arcimboldo inspire Perrier. Art et publicité: les fines bulles de Perrier et le pop-art de Roy Lichtenstein.