Drones : la technologie prend de la hauteur. Aujourd’hui, on ne parle plus des drones comme de petits gadgets à destination des geeks.
Ils sont devenus de véritables machines, puissantes et robustes aux fonctions aussi multiples que les logiciels dont on peut les équiper. Capables de voler parfois très haut, ils souffrent encore du manque d’arsenal législatif pour en réguler l’usage. Preuve en est avec la conférence “Drones reaches new heights” au CES 2015 où Futuremag s’est rendu. Michael Goreman, rédacteur en chef d’Engadget, s’excuse en introduction : « nous étions censés faire voler des drones dans cette salle mais pour des raisons d’assurance nous ne pourrons malheureusement pas ». La question juridique ainsi annoncée le débat est ouvert. Pour y répondre, un panel composé de cinq spécialistes : - Henri SEYDOUX, CEO de Parrot - Thomas WILCZEK, Représentant de l’Industrie - Jim WILLIAMS, Manager, Unmanned Aircraft System Integration Office de la FAA (Federal Aviation Administration) CNN pourra tester des drones pour couvrir l'actualité.
La chaîne d'information CNN a conclu un accord avec l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) pour tester l'usage des drones à des fins journalistiques aux Etats-Unis.
L'utilisation privée de ces petits aéronefs sans pilote, surtout d'usage militaire, permettant la prise d'images et d'informations, est jusque-là quasi interdite aux Etats-Unis, sauf exceptions et à basse altitude (moins de 122 mètres, loin des aéroports). « Notre objectif est d'obtenir des équipements supérieurs » à ce qui existe actuellement dans le civil et « de mettre à plat les options qui s'offrent à nous pour produire un vidéojournalisme de qualité, utilisant toute une gamme d'UAV [véhicule aérien sans pilote, ou drone] et d'installations caméras », indique David Vigilante, responsable juridique de CNN cité dans le communiqué. « Nous espérons que ces efforts contribueront au développement d'un écosystème dynamique, dans lequel des opérateurs de tout type et de toute taille peuvent évoluer », insiste M.
Un étudiant de Louvain développe un 'drone-ambulance' Il s'agit d'un petit avion jaune fluo sans pilote capable d'intervenir immédiatement et de manière autonome, dès que quelqu'un appelle le numéro d'urgence 112, selon son inventeur Alec Momont (23 ans) dans le journal Het Laatste Nieuws.
GPS, connexions vidéo + son et défibrillateur embarqués. Drones de jouets! Les dangers insoupçonnés de ces engins volants. J’ai rêvé d’un drone de Noël.
De drones sous le sapin. Petit papa Dronel, quand tu descendras du ciel, n’oublie pas mon petit soulier. Certains articles, ici ou là, semblent indiquer que les drones sont une tendance lourde des listes de Noël cette année. Pourquoi tout le monde est-il si excité à l’idée d’un tel cadeau? Les réponses sont simples: 1) Ces nouveaux modèles réduits sont bien plus faciles à piloter que leurs prédécesseurs2) ils ont des caméras ce qui permet d’envisager des projets créatifs (ou malveillants)3) Tout le monde semble avoir littéralement pété un câble depuis que ces modèles réduits volants ont été rebaptisés «drones» En donnant à un «hélicoptère radio commandé» le nom de «drone», vous laissez entendre à votre adolescent de fils, qui l’a commandé pour Noël, qu’il va sous peu commencer a effectuer des frappes létales au Yémen.
Malgré leur nouvelle dénomination d’affreux joujou, les avions télécommandés existent depuis des dizaines d’années. Voilà ce qui s’est passé. Défilé de drones à Las Vegas. Pas de nouveautés révolutionnaires autoproclamées – ou disruptives, le mot-valise de la période – mais une présence en masse.
Au CES de Las Vegas, les drones font davantage dans la démonstration de force que dans la multiplication des effets d'annonce. Il est vrai que ces derniers mois, les lancements s'étaient succédé à bon rythme. Drones : un hobby envahissant. A mesure que les drones de loisir se répandent, les craintes pour la vie privée se multiplient.
En juin, quelques fans des Los Angeles Kings fêtaient la victoire de leur équipe à la Stanley Cup [championnat nord-américain de hockey sur glace] quand ils ont remarqué un drone quadrirotor de la gamme Phantom qui surveillait la scène d’en haut. Furieux de cette intrusion, ils l’ont fait tomber et l’ont réduit en miettes à coups de skateboards. Les restes du drone attendent que son propriétaire vienne les récupérer à la salle des objets trouvés de la police municipale de Los Angeles [LAPD]. Si le propriétaire se présente, la police lui rendra son drone mais ne fera pas grand-chose de plus. Il n’est pas interdit de faire voler un drone dans l’espace public, a-t-elle conclu. Un de ces appareils s’est récemment écrasé dans le Grand Canyon, à la stupéfaction des visiteurs qui admiraient le coucher de soleil.
La police de South Bay connaît bien ses vidéos. Harcèlement.