Cirque de Caligula et de Néron. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le cirque de Caligula et de Néron (cirque de Néron, Gaianum ou encore cirque du Vatican ; Circus Vaticanus) était situé entre le mont Janicule et le mont Vatican, à la périphérie de Rome, dans la plaine vaticane, le long de la Via Cornelia. Historique[modifier | modifier le code] Construction[modifier | modifier le code] Sa construction débuta sous le règne de Caligula au Ier siècle de notre ère, vers 40 ap.
J. Il fut terminé par Néron, d'où le nom de Cirque de Caligula et de Néron. Premières persécutions des Chrétiens[modifier | modifier le code] On ne sait pas, si le cirque a été utilisé sous le règne de Néron, en 64 ap. Mort de Saint Pierre[modifier | modifier le code] Fermeture puis destruction[modifier | modifier le code] Vespasien, un des successeurs de Néron ferma le cirque de Néron. Aujourd'hui[modifier | modifier le code] Architecture[modifier | modifier le code] Il mesurait environ 280 mètres de long et 90 mètres de large.
Colosse de Néron. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Après la chute de Néron, elle fut consacrée comme statue d’Apollon Hélios[1]. Elle fut transportée sous Hadrien devant le temple de Vénus et de Rome, à proximité de l’amphithéâtre flavien. L'Histoire Auguste rapporte l'épisode ainsi : Sous la direction de l’architecte Décrianus, [Hadrien] fit déplacer le colosse de l’endroit où se trouve maintenant le temple de la Ville en le soulevant du sol en position verticale, opération si formidable qu’elle nécessita le concours de vingt éléphants. Il consacra au Soleil cette statue qui avait auparavant le visage de Néron, son premier dédicataire.[3]. Le colosse donna ensuite son nom à l'amphithéâtre voisin, qui devint le Colisée. Postérité du colosse[modifier | modifier le code] L’annexe du Curiosum, inventaire des monuments de Rome en date du règne de Constantin Ier mentionne l’existence de deux colosses.
Amphithéâtre de Néron. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Localisation[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Néron y organise des combats de gladiateurs et encourage l'enrôlement de chevaliers et de sénateurs[4] : « [Néron,] lors des combats de gladiateurs qu'il donna dans un amphithéâtre de bois, élevé dans la région du Champ de Mars en moins d'une année, ne laissa tuer personne, même des criminels. Mais il fit combattre quatre cents sénateurs et six cents chevaliers romains, certains dont la réputation et la fortune étaient entières. » — Suétone (traduction de P.
Le bois, matériau choisi pour l'édifice, n'a pas assuré une longue vie à l'amphithéâtre[5] qui est probablement détruit dans l'incendie de 80. Description[modifier | modifier le code] L'édifice, qui semble de dimensions modestes[3], est entièrement construit en bois. Pline l'Ancien cite par deux fois cet amphithéâtre dans son œuvre L'Histoire naturelle : Plan de Rome. Conjuration de Pison. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Conjuration de Pison, du nom que lui donne Suétone[1], est un complot dirigé contre l’empereur Néron en 65 ap. J. -C.. Contexte[modifier | modifier le code] Le complot[modifier | modifier le code] Un projet d’attentat contre Néron dans la villa de Pison à Baïes qu’il fréquente souvent et sans gardes est rejeté par Pison, qui y voit un sacrilège contre les lois de l'hospitalité et préfère que l’on agisse à Rome. Un des conjurés, le sénateur Flavius Scaevinius, est dénoncé par son affranchi, qui accuse aussi un second conjuré, le chevalier Antonius Natalis. Répression et récompenses[modifier | modifier le code] Le climat de délation et de terreur se poursuit, entretenu par Tigellin et Nymphidius et par certains sénateurs, qui préfèrent être dénonciateurs que suspects.