La médecine romaine. Article de Laurent Galopin sur les risques du métier Les médecins mondains que nous présente Galien, passant leur temps en visites de politesse et en dîners d’où ils reviennent souvent ivres, sont assez rares.
Bien entendu, la profession présente de nombreux avantages alléchants, mais elle exige aussi beaucoup de travail et de veilles, et comporte des risques. D’abord celui de la contagion, dont les Romains ont une peur bleue, au point qu’ils ne visitent pas leurs amis malades pour prendre de leurs nouvelles, y envoyant leurs esclaves auxquels ils font prendre un bain à leur retour, « tant on redoute la contagion, même vue par les yeux d’autrui » . La profession paye un lourd tribut dans les fréquentes épidémies, souvent meurtrières, de l’Italie antique. : Ainsi, Sidoine Apollinaire nous rapporte que, lors d’une épidémie de malaria, les médecins de Ravenne se trouvent cloués au lit. De même, Galien quitte précipitamment Rome en 166, pour fuir la peste. La médecine. Medecin romain. Medecine et chirurgie romaine. Bellum Gallicum vous propose un "atelier" chirurgie romaine avec explications des origines ainsi que le matériel utilisé (comparaison des médecines égyptienne, helléniste et romaine, connaissance de l'anatomie, l'hygiène, les actes de chirurgie, pharmacopée, etc. ) Découvrez la passionnante leçon de notre chirurgus qui vous enseignera son savoir et vous présentera ses outils de chirurgie !
Les médecins/chirurgiens sous la période tardo-républicaine sont, pour la majorité, d’origine grecque et/ou esclaves, mais on pouvait également trouvers des médecins pérégrins et des médecins romains. Aucun diplôme n’existe pour pratiquer la médecine. Le futur médecin apprend avec un maître, soit seul, soit dans les universités telles que Cos et Alexandrie. La médecine romaine est un mélange de médecine moderne avec des interventions de chirurgies (réduction de fracture, hernie, varice, etc.) et de religion (offrandes, prières, ex voto …). Esculape dieu romain de la médecine. Tetrapharmacum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le tetrapharmacum ou tetrafarmacum (en grec tetrapharmakos (τετραφάρμακος) ou parfois tetrapharmakon, τετραϕάρμακον, de tetra, quatre) est une composition pharmaceutique connue dans la médecine greco-romaine, dont les constituants furent la cire, la résine de pin, la poix et le lard (surtout le lard de porc). Le mot désigne aussi un rèmède à quatre composants pour les chevaux[1].
Selon l'Histoire Auguste, un plat de la cuisine romaine porterait ce nom. L'auteur dit que ce plat fut inventé par Aelius Verus et apprécié par son père adoptif, l'empereur Hadrien, et plus tard par Alexandre Sévère. Dans la Vie d'Hadrien, il le décrit comme composé de faisan, de tétine de truie, de jambon et de pâte, tandis que dans la Vie d'Aelius, il en fait une recette à base de faisan, de tétine de truie, de paon, de jambon en croûte et de sanglier.
Références[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] Médecine durant l'Antiquité romaine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Statue symbolique d'Asclépios tenant son bâton. Dans des périodes postérieures, il a été confondu avec le caducée, qui est entouré de deux serpents. Le serpent pouvait être à l'origine un ver parasite que l'on retire avec un bâton. Le serpent a joué un rôle comme symbole curatif dans rituel romain, ce symbole étant un symbole propice dans la préhistoire. La médecine de la Rome antique hérite directement de la Médecine en Grèce antique. La médecine de l’époque pouvait s'avérer efficace lorsqu'elle était pratiquée par des maîtres bien formés et pratiquant parfois des spécialités comme l’ophtalmologie et l’urologie et les chirurgiens romains disposaient d’une trousse à outils contenant des pinces, des scalpels, des cathéters et des extracteurs de flèche. Peinture romaine; intervention chirurgicale sur Énée; « maison du chirurgien » ; à Rimini (Italie); milieu du IIIe siècle. L’origine grecque[modifier | modifier le code]