PhilippeIV. Grand fort et de belle prestance, Philippe IV est sacré à 18 ans. Il sera le premier roi à réunir en assemblée les représentants du clergé de la noblesse et de la bourgeoisie, il crééra et contrôlera une administration solide. Ses grands ennemis seront: Edouard 1er d’Angleterre, à qui il devra rendre la Guyenne, après lui avoir confisqué ses possessions en France, et le Pape Boniface, qu’il tentera de déposer puis d’enlever. Fin politique, il se réconciliera avec l’Angleterre, puis il mariera sa fille Isabelle à Edouard II. Enfin le successeur du pape Boniface VIII, Clément V se soumettra aux volontés du roi de France. Il faudra se battre en Flandre, riche pays de filature, qui a toujours commercé avec l’Angleterre.
Mais ces guerres coûtent cher, et Philippe à besoin de beaucoup d’argent! Ses trois fils, Louis, Philippe et Charles lui succèderont après avoir règlé leurs problèmes de ménage ! Monnaies médiévales.
Numismatique médiévale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Introduction[modifier | modifier le code] L'Antiquité tardive et l'époque mérovingienne[modifier | modifier le code] La crise de l’Empire romain à partir du IIIe siècle entraîne des conséquences importantes en Gaule. L’activité des ateliers impériaux diminue, un grand nombre d’entre eux est fermé. Parmi les peuples germaniques qui pénètrent sur ce territoire au Ve siècle, ceux qui s’y installent se considèrent comme les représentants du pouvoir impérial, et reçoivent souvent officiellement des titres qui les confirment comme tels. Malgré de nombreuses études, les droits qui réglementent la frappe aux VIe-VIIIe siècles ne sont pas encore complètement éclaircis.
L’éclatement des royaumes entre les descendants de Clovis bénéficie à leurs premiers officiers, les maires du Palais. La monnaie sous les Carolingiens[modifier | modifier le code] La frappe monétaire à l’époque féodale (XIe-XVe siècle)[modifier | modifier le code] Gros de Prague. Catégorie:Monnaie du Moyen Âge. Monnaie / Royale Française / Carolingienne. Monnaies du Moyen Age.
Dénomination des monnaies. Dans son traité sur la numismatique , J. Adrien Blanchet(1) introduit ainsi sa nomenclature des monnaies anciennes : « Les appellations ont été très diverses à toutes les époques. Tantôt les monnaies ont pris le nom des personnages qui les faisaient frapper, tantôt le nom de la localité ou elles étaient émises. Certains noms sont venus des types empreints sur les monnaies ou des titres portés par les seigneurs qui avaient émis le numéraire. Enfin il y a un grand nombre de dénominations particulières qui échappent à l'analyse ». Que cela soit pour les reconstitutions historiques, ou pour l’écriture d’un ouvrage, se retrouver parmi la diversité des monnaies n’est pas simple. Voici une liste non exhaustive du nom des monnaies ayant eu cours en France au Moyen Age et pendant les deux siècles qui suivirent (elles sont également dans cette liste, car elles font souvnt références à des monnaies qui circulaient au Moyen Age) : ALBUS Monnaie du XVIIe siècle.
KREUZER De l'allemand kreuz, croix. D. Denier (monnaie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Denier. Denier. Avers : Rome casquée et marque X ; revers : les Dioscures Le denarius ou denier d'argent est créé par Rome vers 211 av. À cette époque, l'émission des monnaies était placée sous la responsabilité d'une commission de trois magistrats monétaires (« tresviri monetales » du corps « vigintisevirat »).
Pour ce qui est des caractéristiques techniques, le denier d'argent a connu peu de variation durant cette période, à part son poids : à sa création vers 211 av. La frappe des deniers est essentiellement réalisée par l'atelier monétaire de Rome. Les troubles civils du Ier siècle av. Au IIIe siècle, en 215 sous Caracalla, paraît une nouvelle monnaie, l'antoninien, d'une valeur de deux deniers (la tête de empereur est radié pour l'antoninien, laurée ou non pour les deniers). Denier de Charlemagne Georges Depeyrot, La monnaie romaine : 211 av. Julien Guey, « L'aloi du denier romain de 177 à 211 après J. Monnaie du Moyen-Age. Monnaies epoques feodale medievale moyen age. La monnaie au Moyen-âge : représentations et usages. | Passion médiévale. La monnaie au Moyen-age : representations et usages. Je me propose aujourd’hui d’évoquer avec vous très sommairement le système monétaire médiéval à l’aide des travaux de Lucien GILLARD et plus particulièrement son article intitulé Unités de compte et espèces monnayées au Moyen-âge, paru dans la revue Médiévales, n°1, en 1982.
Il s’agit d’une synthèse dudit document disponible ici en PDF. Pour vous donner une idée, voici une Google map tirée du site numismate Sacra moneta. com des différents lieux de frappe de monnaies féodales à ce jour connus en France. Vous constaterez qu’ils sont nombreux. Il existait déjà au Moyen-âge un réseau marchand extrêmement florissant et encadré aussi bien juridiquement qu’économiquement.
Il me serait très compliqué de vous détailler l’ensemble des monnaies médiévales, aussi pour les puristes intéressés n’hésitez pas à consulter les articles de Secreta moneta qui sont très complets sur le sujet et illustrés. Évolution des représentations. M. Sacra moneta. com. Les monnaies d'or du Moyen Age. Les monnaies d'or du Moyen Age sont très nombreuses, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver.
Nous présentons ici quelques unes des monnaies en or les plus connues du Moyen Age. Il s'agit d'ailleurs de monnaies du bas Moyen Age datées principalement du XIIIème au XVème siècle. En ce qui concerne l'extension géographique des pièces présentées, il s'agit surtout de monnaies de l'Occident chrétien, bien que l'on trouve des exemples de monnaies Byzantines et de l'Espagne musulmane. La frappe de l'or n'a véritablement repris en Occident qu'après les Croisades et l'essor de la bourgeoisie marchande en Italie, au XIIème siècle. Chaque monnaie a un ou plusieurs noms : par exemple, on parle indifféremment de "moutons d'or" ou "d'agnels d'or" pour désigner les pièces sur lesquelles est représenté l'agneau pascal.
Le franc, histoire d'une monnaie. Les monnaies avant le franc. Les monnaies avant le franc. Différentes monnaies d'or, d'argent et de cuivre circulaient en Gaule à la fin de l'Empire romain. Au temps des rois mérovingiens, descendants de Clovis, ne subsiste guère que la monnaie d'or, sou et surtout tiers de sou, appelé aussi triens ou tremissis (à peine 1 g), imitations plus ou moins réussies des pièces impériales romaines. Le triens d'or devient quasiment espèce unique au début du VIIe siècle. Du tiers de sou d'or au denier d'argent. L'or provient principalement de la Méditerranée, en particulier des monnaies de l'Empire byzantin. Le denier d'argent, monnaie unique de l'Empire carolingien.
Tandis qu'ils réunifient et étendent à leur profit le royaume des Francs, Pépin le Bref (741-768) et son fils Charlemagne (768-814) reprennent le contrôle de l'activité monétaire. Du denier carolingien aux deniers féodaux. Principal agent administratif local, le comte surveille et contrôle au nom du souverain l'activité monétaire dans le royaume. Source BNF. La fabrication de la monnaie, du Moyen Age à nos jours.
La fabrication de la monnaie, du Moyen Age à nos jours L’histoire des pièces métalliques en Occident remonte à l’Antiquité puisque les premières pièces ont été inventées par les Grecs d'Asie Mineure au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Au fil des siècles, des innovations techniques ont fait évoluer les procédés de fabrication de la monnaie. Partager La frappe au marteau La frappe au marteau est le procédé qui a été utilisé pour la fabrication de la monnaie jusqu'au début du XVIIe siècle. Les pièces de monnaie étaient obtenues en frappant une lentille de métal (le flan) avec un marteau entre deux coins : un coin fixe encastré dans une enclume et un coin mobile portant en creux le revers de la pièce.
Les flans à monnayer étaient fabriqués à partir du poids de métal ou d'alliage prescrit à frapper. A noter : au Moyen Age on frappait généralement les monnaies à froid plutôt qu'à chaud. Le contrôle des monnaies Au XIIe siècle, la France comptait une centaine d’ateliers de fabrication de la monnaie. La Frappe de Monnaie. Histoire Monétaire de la France L'Europe romaine impériale s'effondre au Vème siècle sous la pression des peuples barbares. La monnaie impériale disparaît peu à peu. On connaît alors une période de véritable chaos monétaire. Avec l'arrivée au pouvoir en Gaule des Carolingiens se rétablit le système monétaire sur l'exemple antique. Les ateliers féodaux d'émission de monnaies se multiplient, même si quelques grands types de monnaies s'imposent pour les transactions commerciales, particulièrement dans les foires (ex. : le Melgorien, émis depuis le Languedoc).
La reconquête des pouvoirs régaliens, entreprise par Philippe II Auguste, comprend le droit de battre monnaie. La monnaie de base utilisée au moyen âge est le denier. 1 livre = 20 sous = 240 deniers = 480 mailles Mais dans la pratique, c'est le denier qui est le plus souvent utilisé. La Livre : initialement, elle est un étalon de poids qui va permettre de quantifier le poids d'argent placé dans un denier.
Les monnaies en alsace. Les monnaies en Alsace sous l'ancien régime. Ceci est une tentative pour résumer les différentes monnaies ayant eu cours entre le Moyen Age et la Révolution Française. Monnaie de compte: Toujours définie par la teneur en métal d'une pièce d'argent ayant cours ou prise théoriquement pour base. S'appuie toujours sur la monnaie réelle. Les vicissitudes de la monnaie réelle (altérations, faux-monayage) se refléteront sur la valeur de la monnaie de compte. ASSIS: 12 deniers/schillings - ASSIS DUPLEX: 24 deniers/schillings BATZEN (ou Zehner) monnaie valant 1 schilling et 4 rappen; 10 rappen; 4 Kreutzer; ou encore 8 pfenning.
BLAFFERT, BLAPHART, BLAPHERT, PLAPHART, PLAPPERT, BASELBLAPERT ou RAPPENPLAFART: blafart de Bâle valant 6 deniers DENIER: voir Pfennig. DOUBLE ECU DE FRANCE: vaut 6 livres tournois, 3 livres bâloises, 4 livres stebler et 10 schillings, 36 batzen ou encore 2 florins et 24 kreutzer DREIBÄTZER: monnaie d'argent valant 3 batzen ou 24 deniers LIVRE: correspond à 20 sous ou schilling.
Les frappes ecclésiastiques au Moyen age. Les rois suivants pratiquèrent une politique de rachat systématique des monnaies ou mirent la main sur celle des dynasties éteintes. Après 1325, seules subsisteront les monnaies des grands Etats limitrophes (Flandres, Bourgogne, Bretagne et Guyenne) ainsi que celles des barons qui possédaient des enclaves en Terre d'Empire, où ils restaient libres de faire ce que bon leur semblerait. Jacques DELESCLUSE Lyon le 13 Avril 1999 POEY D'AVANT (F), Les Monnaies Féodales de France, 3 vol. + planches 1858-1862 rééd. avec mise à jour de G. DEPEYROT. Florange, Paris 1995 ENGEL (A) SERRURE (R) Traité de Numismatique du Moyen Age, Paris 1891-1905 BLANCHET (A) DIEUDONNE (A) Manuel de Numismatique française. 4 Monnaies Féodales françaises (Dieudonné) Paris 1936 GRIERSON (P) Monnaies du Moyen Age (L'Univers des Monnaies) Paris 1976 CORMIER (J-P) Monnaies Médiévales : Reflets des pouvoirs. Site d'origine : Retour Votez pour ce site au Weborama.
L’esterlin: une monnaie d’échange internationale au Moyen Âge — Musée de la Banque nationale de Belgique. Version imprimante (pdf) Dans le cours de l’histoire, seul un petit nombre de monnaies sont devenues des monnaies d’échange internationales. Pour être acceptée en dehors de son propre territoire d’émission, une monnaie devait répondre à un certain nombre de conditions en termes de poids, de titre et de valeur, et elle devait bénéficier d’une grande notoriété.
L’esterlin y satisfaisait largement dès la fin du XIIe siècle. Dans tout le nord-ouest de l’Europe, il avait la réputation d’être une monnaie d’argent fiable et forte, à la différence des deniers du continent qui peu à peu avaient fortement perdu de leur valeur. Dans les Pays-Bas méridionaux, d’abord en Flandre, puis dans le Brabant et le Hainaut, les marchands étaient friands de cette monnaie. Esterlin de Robrecht de Béthune (1305-1322). Pendant la période du Bas-Empire romain, on fabriquait déjà aux Pays-Bas méridionaux des tissus (draps) avec de la laine produite localement. Marianne Danneel Coordinatrice du musée Bibliographie: Traité de numismatique du Moyen Age. T. I: Depuis la chute de l'empire romain d'occident Jusqu'a la fin de l'époque carolingienne / par Arthur Engel et Raymond Serrure.