JOUR 1 - Monique Schippers. Nous désirons tous le meilleur pour nos enfants.
Mais il y a parfois un fossé entre ce que nous voulons et ce que nous faisons: crier, nier leurs émotions, les critiquer, ... La parentalité positive et empathique est un état d'esprit, une façon d'être avec les enfants et, si on est cohérents, avec les adultes, avant d'être une boîte à outils pour mieux les faire coopérer, pour moins crier, ... C'est avant tout un choix, une décision, un projet de vie. Et comme tout projet (déménagement, achat de maison, changement de travail), il nécessite un travail préalable, un travail sur soi. Pourquoi ? JOUR 2 - Parent positif.
JOUR 3 - Parent positif. JOUR 4 - Parent positif. Nous avons analysé le JOUR 2 quelles étaient nos réactions face à un comportement indésirable de notre enfant.
Mais quel effet peuvent avoir ces réactions sur votre enfant? JOUR 5 - Parent positif. Hier nous avons vu que le cerveau de l'enfant était immature.
Cela vous a permis de mieux comprendre bon nombre de ses "crises". Cette semaine, vous aurez pu constater que nous nous concentrons sur le point de vue du parent. Le but est de vous permettre de mieux comprendre votre enfant, ses tempêtes émotionnelles, ses comportements, ses réactions. En comprenant mieux, cela vous permet de: Relativiser et prendre du recul (non votre enfant n'est pas un psychopathe, ni un monstre; c'est juste un enfant avec un cerveau immature qui a besoin de vous pour se construire). La semaine prochaine, nous analyserons plus en détail le point de vue de l'enfant. Mais revenons-en aux caractéristiques des enfants en fonction de leur âge. Pour pouvoir déterminer si le comportement de votre enfant est un comportement naturel pour son âge/sexe, il est évidemment primordial de connaître les caractéristiques des enfants de son âge. JOUR 8 - Parent positif. Vous vous êtes inscrit à ce programme car vous vous sentez dépassé par les événements?
Le bilan de la semaine vous a peut-être fait comprendre certaines choses sur vous même. Voici quelques pistes pour vous permettre d'avancer. 1. Exprimer vos demandes en mode CNV. JOUR 9 - Parent positif. Hier, nous avons vu qu'une émotion était une réaction physiologique de notre corps à un événement déclencheur.
En approfondissons nos connaissances, nous saurons si la réaction de notre enfant est appropriée, proportionnée. Si elle ne l'est pas, nous verrons quelle peut être la cause de sa réaction. Nous verrons ensuite comment l'aider à mieux gérer ses émotions. Quelles sont les réactions normales quand on est surpris? Quand on a peur? PEUR: cœur bat plus vite, température de la peau diminue, poils qui se dressent, chair de poule, bouche sèche, mains moites, sang dans les muscles des jambes (prêtes à bondir), visage pâlit ==> fuite. JOUR 10 - Parent positif. JOUR 11 - Monique Schippers. JOUR 12 - Monique Schippers. Nous venons de voir que: NIER les sentiment vous a sans doute frustré.
S'entendre dire qu'il n'a aucune raison de se sentir de la façon dont il se sent incitera l'enfant à ne plus en parler, provoquera de la frustration, s'il s'agit de dormir ou de manger, cela lui apprendra à ne pas faire confiance à ses propres ressentis... La REPONSE PHILOSOPHIQUE, les CONSEILS et la PSYCHOLOGIE d'AMATEUR ont sans doute provoqué en vous un plus grand malaise. Il en va de même pour votre enfant quand vous lui faites la morale, lui donnez des conseils. Il ne se sent pas écouté. Quand votre conjoint vous a posé des QUESTIONS, vous avez pu vous sentir jugé. Il en va de même pour votre enfant... La PITIE a peut-être été mieux perçue par certains qui se sont sentis soutenus. Mais il faut faire une distinction entre la SYMPATHIE où l'autre personne se met à votre place, ressent les mêmes sentiments que vous et la réelle EMPATHIE où, là, la personne est à votre écoute, purement et simplement.
JOUR 15 - Monique Schippers. Dans ma pratique de conseillère parentale, je reçois des parents à bout.
Ils n'en peuvent plus d'entendre leurs enfants se disputer, crier. Leurs questions sont immanquablement les mêmes: Dois-je les laisser se disputer ou intervenir? Pourquoi ne savent-ils pas rester plus de cinq minutes sans se quereller? Qu'ai-je fait pour qu'ils se détestent autant? Je leur demande alors si c'est le bruit des disputes qu'ils ne supportent plus ou si ces disputes réveillent en eux des blessures plus anciennes... Les conseils ci-après sont tirés du livre "Arrêtez de vous disputer" de Nicole Pireur et Isabelle Gravillon, Ed Albin, Michel Il est primordial de prendre conscience du fait que le lien fraternel se construit aussi avec des phases d'hostilité. Il est tout aussi essentiel de les laisser s'exprimer sans les juger, sans vouloir convaincre votre enfant qu'il aime son frère ou sa sœur.
Régler les disputes en laissant dicter nos choix par l'inconscient de notre passé n'est pas la solution. JOUR 16 - Monique Schippers. Une des plus grandes frustrations des parents est de ne pas se faire entendre, de mener une lutte quotidienne pour mener leurs enfants à faire ce qu'ils leur demandent.
Les besoins des enfants et ceux des parents sont totalement opposés. JOUR 17 - Monique Schippers. Les routines sont les piliers qui soutiennent la maisonnée et rendent la vie facile.
Elles structurent la vie de tous les jours. Elles rendent le monde de l'enfant simple et sécurisant parce que prévisible. Elles sont constituées d'habitudes qui, une fois mises en place, évitent bien des frustrations, des cris et des rouspétances... Les débuts et les fins de journées sont souvent les périodes de stress les plus difficiles à gérer pour les parents.