Les aménagements de cours d’eau - l’Environnement en Poitou-Charentes. 4.1.
L’impact des travaux hydrauliques 4.2. Les ouvrages en rivière 4.1. L’impact des travaux hydrauliques Les cours d’eau sont des milieux dynamiques évoluant perpétuellement en fonction des caractéristiques physiques et saisonnières. Ces facteurs peuvent être dégradés ou modifiés, c’est pourquoi les cours d’eau doivent être entretenus ou aménagés afin de maintenir leurs différentes fonctionnalités pour différents usages, et de restaurer leur bon état écologique. Les Barrage des Trois Gorges d'Hubei - Guide de voyage - Tourisme. Dans la lignée des folies des grandeurs chinoises, le barrage des Trois gorges arrive en pôle position.
Ce barrage a été construit pour alimenter en électricité la population du centre de la Chine. Il remplace ainsi une petite vingtaine de centrales nucléaires. Sa production a commencé en 2006 et va s'accélérer peu à peu jusqu'en 2009 pour atteindre son rendement maximal. Fonctionnement chateau deau. La maîtrise de l'eau - Réviser une notion - Géographie - 5e - Assistance scolaire personnalisée et gratuite - ASP. À quels usages l'eau douce est-elle destinée ?
Quels sont les aménagements créés par l'Homme pour l'exploiter ? Et quelles sont les conséquences spatiales de l'utilisation de ce bien si précieux ? I. Le premier consommateur : l'agriculture • Même si la ville et l'industrie, qui se développent rapidement en ce xxie siècle, voient leurs besoins en eau croître régulièrement, c'est bien l'agriculture qui est la plus grosse consommatrice de la ressource : 70 % ! • La planète compte environ 300 millions d'hectares de terres irriguées. II. . • Cela fait bien longtemps que les sociétés humaines ont construit des équipements destinés à utiliser l'eau, que ce soit pour les transports (Grand Canal chinois, de Pékin à Hangzhou), pour l'approvisionnement des villes (aqueducs romains, comme le pont du Gard) ou l'irrigation (qanat en Perse, foggara au Maghreb, certains remontant au ier millénaire av. LIBYE -Projet de la grande rivière artificielle en Libye.
Le colossal barrage des Trois-Gorges inquiète la Chine. Jusqu’alors, le gouvernement chinois ne tarissait pas d’éloges à son propos : le gigantesque barrage des Trois-Gorges, sur le fleuve Yangtse, au centre de la Chine, était vanté pour son poids dans la production hydroélectrique du pays, permettant de soutenir la forte croissance industrielle, autant que pour sa régulation des crues menaçant le delta du fleuve chaque été.
Compte tenu du prestige politique en jeu et surtout de son coût (16 milliards d’euros) le gouvernement étouffait depuis des années les critiques du projet. Mais dans un récent communiqué, les autorités chinoises ont pour la première fois reconnu que le plus grand barrage du monde a causé de nombreux et sérieux problèmes environnementaux, sociaux et économiques. Premier chef d’accusation : les catastrophes naturelles. Les dommages irréversibles occasionnés sur l’écosystème constituent également un sujet majeur de préoccupation. Photo : AFP.
Les aménagements autour de l'eau. Les prélèvements et la consommation hydriques sont en constante augmentation, suivant la croissance démographique.
Les prélèvements représentent aujourd’hui environ 4 430 km3 d’eau mais seulement la moitié est consommée (2 300) à cause de l’évaporation, des pertes, du gaspillage et de la mauvaise gestion de l’eau. Ce gaspillage est particulièrement important dans les pays riches. Par exemple, l’Amérique du nord consomme seulement 1/3 de l’eau prélevée ! L’Asie, le continent le plus peuplé est aussi le plus consommateur en eau. 70 % des prélèvements hydriques du monde y sont effectués, surtout pour le besoins agricoles et en particulier dans les régions désertiques. Ainsi, les pays d’Asie centrale (au climat semi-aride) représentent 7 des 10 plus grands consommateurs en eau de la planète, tout particulièrement l’Ouzbékistan (n°1) à cause de sa production massive de coton (il est le 6° producteur mondial). Lorsqu’on ouvre un robinet il a fallu mettre en place une quantité d’infrastructures :
Rivière artificielle - Libye. Des réserves énormes Ces réserves d’eaux souterraines – laissées à la fin du néolithique saharien, 2 000 ans av.
J. -C. – sont énormes ; la Grès de Nubie, partagée en l’Égypte, la Libye, le Soudan et le Tchad, s’étend sur 250 000 km2, la moitié de la superficie de la France, en atteignant à certains endroits une épaisseur de près de 3 km. Sur le seul territoire libyen, plus de 120 000 milliards de m3 de réserves ont ainsi été recensés entre quatre grands bassins : ceux de Sarir et de Kufra, à l’est du pays et ceux de Murzurq et de Hamadah, à l’ouest… De quoi faire rêver. Le projet de la Grande Rivière Artificielle a été défini sur 25 ans, de 1985 à 2010, et devra à terme permettre le transfert de 6,5 millions de m3 d'eau par jour, soit 2 milliards par an, pour un investissement global de près de 30 milliards de dollars.
Ridicules suspicions et véritables inquiétudes Ces mêmes experts s’inquiètent en revanche des répercussions environnementales d’un tel projet.