Extrait de "Gladio" (J. Willems 1991) avec l'annexe intitulée "Les amis du chevalier De Roover" Doorslaer sontpersuadésd'avoirpuidentifierl'undesmeurtriersdeLahaut.Etdefait,ils'agitdel'undesnom-breuxcollaborateursdeMoyenpourlecomptenotammentdel'organisationinternationaleanticommuniste PaixetLiberté .Aujourd'hui,d'ailleurs,Moyennesepriveplusd'avouerqu'ilconnaissaitbiencepersonnage: Ilm'aconfirmésursonlitdemortqu'ilétaitlemeurtrierdeLahaut.
AlorsqueDeVleeschauwer,anticommunisteconvaincuetroyaliste dur ,étaitencoreenposteàl'Intérieur,Moyenétaitson contact audeuxièmebureau.En1949,DeVleeschauwermetMoyenenrapportaveclesministresdel'IntérieuritalienMarioScelbaetfrançais,JulesMoch.Commentexpliquerdetelscontacts? Es' lecontacten ique.Dans L OrchestreNoir, FrédéricLaurentsignaleen II''lunrapportenvoyéparl'ambassadedeRomeauDéparte- ntd'Etataméricain,le10février1949.Voicisoncontenu: Pourcombattrelepérilcommuniste,laFranceaorganisédes anisationsdepoliceanticommunistesdecetype,sousle ontrôle. Doc 1950-1990 - Le scandale des armées secrètes de l'OTAN. GLADIO, L'ARMÉE SECRÈTE DE L'OTAN. Le réseau Gladio, armée secrète d'Europe, est un documentaire choc (1h24) sur un sujet ignoré.
En effet, plusieurs services secrets d’États européens avec l'OTAN, sous la pression des USA, ont commandité des attentats terroristes sous fausse bannière, ou False Flag, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension contre leur propre population pour contraindre les gouvernements à renforcer leurs systèmes sécuritaires, et/ou empêcher la montée des partis de gauche ou d’extrême gauche au pouvoir. Le réseau Gladio a été mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6 britannique, comme structure de l'OTAN. L'organisation secrète "Stay behind", rebaptisée plus tard Gladio, le "glaive", a vu le jour en 1948 à l'initiative des États-Unis. Ces réseaux fonctionnaient le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient connaissance. Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d'espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d'offensive soviétique. . - Voir aussi : Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio…, par Daniele Ganser.
Les ruines de la gare de Bologne après sa destruction par les terroristes de l’OTAN (1980).
Le 31 mai 1972, une voiture piégée explosa dans un bois des abords du village de Peteano, en Italie, faisant un blessé grave et un mort parmi les carabiniers, les policiers italiens. Ceux-ci s’étaient rendus sur les lieux à la suite d’un coup de téléphone anonyme. En inspectant une Fiat 500 abandonnée, un carabinier avait ouvert le capot, déclenchant ainsi l’explosion. Deux jours plus tard, un nouveau coup de téléphone anonyme revendiqua l’attentat au nom des Brigades Rouges, un groupuscule terroriste qui tentait à l’époque de renverser l’équilibre du pouvoir en Italie en se livrant à des prises d’otages et à des assassinats planifiés de hauts personnages de l’État. La police se tourna immédiatement vers la gauche italienne et rafla près de 200 communistes. Vinciguerra soulignait à juste titre le contexte historique agité dans lequel s’était produit l’attentat de Peteano. (À suivre…) Quand le Gladio fut découvert dans les États européens…, par Daniele Ganser.
Fin 1990, le scandale Gladio éclate alors que le président français, François Mitterrand, prépare son opinion publique à l’entrée en guerre aux côtés des États-Unis en Irak.
Il confie à son ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement (bras croisés sur cette photo) le soin d’étouffer la vérité. Les citoyens doivent ignorer que depuis un demi-siècle, une structure militaire clandestine dirige les États ouest-européens à l’abri des institutions démocratiques. Cet article fait suite à « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » Les journalistes étrangers réunis au club de la presse de Rome à l’été 1990 se plaignaient de la frilosité de leurs rédactions vis-à-vis de la délicate affaire Gladio et de sa dimension internationale.
En effet, il faut rappeler le contexte délicat dans lequel survinrent les révélations du Premier ministre italien Giulio Andreotti devant le Sénat le 3 août sur l’existence d’une armée secrète stay-behind créée par l’OTAN dans toute l’Europe de l’Ouest. Gladio : Pourquoi l'OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier, par Daniele Ganser. Avant même sa prise de fonction (le 2 juillet 2009) comme nouveau commandeur suprême de l’OTAN (SACEUR), l’amiral James G.
Stavridis s’est discrètement rendu au SHAPE pour rencontrer les chefs des réseaux stay-behind. Cet article fait suite à : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » Au moment des découvertes sur le réseau Gladio en 1990, l’OTAN, la plus grande alliance militaire du monde, regroupait 16 nations : l’Allemagne, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Turquie et les États-Unis, ces derniers assumant un rôle de commandement. Le lundi 5 novembre 1990, après un long silence de près d’un mois, l’OTAN nia catégoriquement les allégations d’Andreotti concernant son implication dans l’Opération Gladio et ses liens avec les armées secrètes.
(À suivre…) [2] Ibid. Les égouts de Sa Majesté, par Daniele Ganser. Cet article fait suite à : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » La vérité définitive sur la Guerre froide ne sera jamais écrite, l’Histoire évoluant sans cesse au rythme des sociétés qui la font et l’étudient.
Mais les historiens de nombreux pays s’accordent à dire que le fait majeur de cette période fut, du point de vue des Occidentaux, la lutte contre le communisme à l’échelle de la planète. Dans ce combat qui aura marqué l’histoire du XXe siècle comme peu d’autres, l’ancienne superpuissance coloniale britannique dut renoncer à son hégémonie au profit des États-Unis. La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington, par Daniele Ganser. Cet article fait suite à : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » Après la défaite de l’Allemagne et de l’Italie, le président états-uniens Harry Truman ordonna le largage de deux bombes atomiques par l’US Air Force sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, puis accepta la capitulation du Japon. ce fut la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Tandis que l’Europe de l’Ouest était en ruines, l’économie des États-Unis était en plein essor. Mais, en dépit de cette puissance économique et militaire, la Maison-Blanche redoutait l’expansion du communisme dans le monde qu’elle percevait comme irrésistible. La CIA tenta également de mettre sur pied une armée secrète en Chine afin d’enrayer l’avancée du communisme, mais elle échoua quand, en 1949, Mao Zedong prit le pouvoir à la tête du parti communiste Chinois. La guerre secrète en Italie, par Daniele Ganser. En 1978, les Etats-Unis ont fait assassiner le Premier ministre italien, Aldo Moro.
Son exécution a été revendiquée par les Brigades rouges, mais l’opération était manipulée par le Gladio. Cet article fait suite à : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » 5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » L’anticommunisme états-unien fut à l’origine des nombreuses tragédies qui marquèrent l’histoire de la Première République italienne (1945-1993).
Les preuves découvertes au cours des dix dernières années attestent que l’armée Gladio dirigée par les services secrets italiens prit, avec la complicité des terroristes d’extrême droite, une part active à cette guerre non déclarée. La guerre secrète en France, par Daniele Ganser. L’invasion et l’occupation de son territoire par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale demeure le plus grand traumatisme de l’histoire moderne de la France.
Le 14 juin 1940, Paris tombait entre les mains des nazis. Tandis que les sympathisants de l’extrême droite au sein de l’armée et des élites politiques, partisans du maréchal Philippe Pétain, pactisaient avec l’occupant et installaient un gouvernement de collaboration à Vichy, le général Charles de Gaulle se réfugia à Londres et déclara aux Français qu’il représentait l’unique gouvernement légitime de la France.
De Gaulle insista pour que continue la guerre contre l’occupant. La guerre secrète en Espagne, par Daniele Ganser. Cet article fait partie de la série : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » 5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » 6. « La guerre secrète en Italie » 7. « La guerre secrète en France » 8. « La guerre secrète en Espagne » 9. « La guerre secrète au Portugal » 10. « La guerre secrète en Belgique » Le führer Adolf Hitler et le caudillo Francisco Franco En Espagne, le combat mené par la droite contre les communistes et la gauche ne prit pas l’apparence d’une lutte secrète, mais d’une guerre ouverte et brutale qui dura 3 ans et fit 600 000 victimes au total, soit autant que la guerre de Sécession aux États-Unis.
Membres des Brigades internationales (ici la Brigade Lincoln) Le général Francisco Franco (au centre) et le général Emilio Mola (à droite) (A suivre…) La guerre secrète au Portugal, par Daniele Ganser. António de Oliveira Salazar (1889-1970) et le généralissime Francisco Franco (1892-1975) : deux supporters du Reich nazi, repêchés par l’OTAN pour lutter contre le communisme. En mai 1926, le général Gomes da Costa prit le pouvoir au Portugal par un coup d’État, abolit la Constitution et le Parlement et instaura la dictature. Quelques années plus tard, le dictateur Salazar prit les rênes du pays.
Pendant la guerre civile espagnole, il soutint le général Franco à qui il fournit des troupes et du matériel. Les deux hommes s’allièrent pour garantir à Hitler et à Mussolini la neutralité de toute la péninsule Ibérique, facilitant ainsi considérablement leur tâche sur le front ouest. Les quatre dictateurs s’accordaient sur la nécessité de combattre et d’anéantir le communisme en Union soviétique et dans leurs pays respectifs. Plus précisément, la presse locale révéla en 1990 que l’armée secrète du Portugal existait sous le nom de code « Aginter Press ». Comment cela a-t-il pu se produire ? La guerre secrète en Belgique, par Daniele Ganser.
Une victime de la stratégie de la tension, abattue froidement dans un supermarché. Cet article fait partie de la série : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » 5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » 6. « La guerre secrète en Italie » 7. « La guerre secrète en France » 8. « La guerre secrète en Espagne » 9. « La guerre secrète au Portugal » Dès le début de la seconde guerre mondiale, la Belgique fut vaincue et occupée par les troupes allemandes.
Le gouvernement belge fut contraint de se réfugier à Londres où il resta en exil jusqu’à ce que les Alliés libèrent l’Europe. La guerre secrète aux Pays-Bas, par Daniele Ganser. La villa Maarheeze, siège des services secrets extérieurs (Inlichtingen Buitenland) et du stay behind néerlandais Cet article fait partie de la série : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » 5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » 6. « La guerre secrète en Italie » 7. « La guerre secrète en France » 8. « La guerre secrète en Espagne » 9. « La guerre secrète au Portugal » 10. « La guerre secrète en Belgique » Comme dans la Belgique voisine, l’armée secrète stay-behind des Pays-Bas trouve son origine dans l’occupation subie par le pays pendant la seconde guerre mondiale.
Après le départ précipité du gouvernement pour Londres en mai 1940, le territoire national fut occupé par les Allemands pendant près de cinq ans, un véritable traumatisme dans l’histoire du pays. La guerre secrète au Luxembourg, par Daniele Ganser. Jacques Santer, président du gouvernement de 1984 à 1989, puis Premier ministre du Grand-duché de Luxembourg de 1989 à 1995. Il présida la Commission européenne de 1995 à 1999, et dut démissionner dans un scandale de népotisme et de corruption. En 2000, il entra au conseil d’administration de General Mediterranean Holding, la holding de l’agent britannique Nadhmi Auchi. La guerre secrète au Danemark, par Daniele Ganser. Arne Sejr (1922-2008). Ancien résistant contre le nazisme, il dirigea la Firme, une section danoise du Gladio. Cet article fait partie de la série : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4. « Les égouts de Sa Majesté » 5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » 6. « La guerre secrète en Italie » 7. « La guerre secrète en France » 8. « La guerre secrète en Espagne » 9. « La guerre secrète au Portugal » 10. « La guerre secrète en Belgique » 11. « La guerre secrète aux Pays-Bas » 12. « La guerre secrète au Luxembourg » L’armée secrète stay-behind danoise avait pour nom de code « Absalon ».
Nomen est omen (« Le nom est un présage »), ce nom reflétait la mission anticommuniste confiée au réseau clandestin : Absalon était un évêque danois du Moyen-Âge qui vainquit les Russes à l’aide de son épée. La guerre secrète en Norvège, par Daniele Ganser. La guerre secrète en Allemagne, par Daniele Ganser. Klaus Barbie (1913-1991). Après avoir joué un rôle important dans l’assaut du ghetto d’Amsterdam, il devient chef de la Gestapo à Lyon où il lutte contre la Résistance et parvient à arrêter et torturer Jean Moulin. La guerre secrète en Grèce, par Daniele Ganser.