Le « projet status 6 – Quand la Russie menace « discretement les Etats-Unis d’une destruction totale. Vous vous rappelez surement de cette info d’hier , la Russie qui a laissé fuité des plans d’une arme secrète qui rendrait caduque le « bouclier anti missiles » étasunien en Europe de l’Est : La Russie prépare un drone sous-marin d’attaque de nouvelle génération Lors d’une réunion de Vladimir Poutine en matière de défense le 9 novembre, des journalistes ont réussi à filmer des schémas représentant un projet innovant, le drone sous-marin nucléaire « Status 6 ».
Ces informations hautement confidentielles ont été par la suite diffusées par des chaînes russes, bouleversant ainsi le public du monde entier. Le « projet status 6 » . Zero Hedge explique le sens profond de cette « fuite » qui n’en est pas une, il s’agissait de transmettre un message clair aux américains : Atomiquement vôtre - Chroniques du Grand jeu. Ca se toise dur entre Russes et Américains, et aucun ne va baisser les yeux.
A peine les remarques incendiaires d'Ash Carter connues, Moscou a répondu du tac au tac (finalement, l'ours ne bâillait pas...) Le lendemain, Poutine a gentiment fait remarquer qu'en réponse au déploiement du bouclier anti-missile US en Europe de l'est, soit-disant destiné à contrer les "menaces" iraniennes ou nord-coréennes (défense de rire), la Russie avait fabriqué et testé avec succès des armes capables de percer tout système de défense anti-missile. De fait, cela fait déjà quelques années que la Russie est à l'oeuvre : Boulava, Topol, Sarmat, Rubezh... les nouvelles terreurs balistiques à trajectoire ondulante et autres systèmes de brouillage qui donnent des frissons dans le dos des stratèges militaires du Pentagone.
Mais revenons à notre brumeux mois de novembre. Deux jours après le rappel appuyé de Poutine, un épisode amusant dans sa forme, sans équivoque dans le fond, a eu lieu. L'escalade ? - Chroniques du Grand jeu. L'on parle moins de la Syrie depuis quelques jours.
Il faut pourtant se méfier de l'eau qui dort... Deux nouvelles, passées à peu près inaperçues, sont potentiellement explosives et susceptibles de provoquer une dangereuse escalade moyen-orientale. Nous n'avons jamais sur ce blog joué la carte du sensationnalisme, qui cadre mal avec l'analyse géopolitique. Pourtant, ce qui est en train de se passer donne des signaux peu rassurants. La bande saoudo-turco-américaine a décidé d'augmenter les envois d'armement à destination des terroristes "modérés" syriens.
La guerre des mots - Chroniques du Grand jeu. Au contraire de son homonyme et légendaire ouvreur des All Blacks, le secrétaire d'Etat US à la défense Carter ne brille pas par sa finesse.
Ce néo-con affirmé s'est lancé samedi dernier dans une violente, et candide, diatribe à l'égard de la Russie et de la Chine, coupables - je vous le donne dans le mille - de "menacer l'ordre mondial sous leadership américain". Sans blague, Ashton... Les seigneurs de l'anneau - Chroniques du Grand jeu.
En attendant l'Inde, qui mettra encore quelques années pour participer pleinement aux dynamiques du continent-monde (ce qui fera d'ailleurs l'objet d'un prochain article), un spectaculaire triangle eurasien se met en place, qui donne vertiges et sueurs froides aux stratèges américains.
Les amoureux de la géométrie insisteront certes sur la forme circulaire du nouveau colosse qui émerge et ils n'auront pas tout à fait tort (nous y reviendrons en fin d'article). Nous avons déjà montré à plusieurs reprises à quel point le rapprochement entre Moscou, Pékin et Téhéran s'est accéléré ces dernières années. Nous écrivions le 20 octobre : "Tout ceci n'est cependant rien en comparaison de ce qui se prépare avec l'Iran, grande puissance régionale si l'en est, case cruciale de l'échiquier eurasiatique. Si Obama pensait amadouer les ayatollahs avec l'accord sur le nucléaire, il s'est planté en 3D. Le doute-mortel de l’“hyperimpuissance” 10 novembre 2015 – L’intervention russe en Syrie, – quoi qu’il en sorte, quels que soient ses effets militaires et ses conséquences politiques, – a d’ores et déjà introduit dans l’âme de la “plus puissante armée de tous les temps” (celle des USA, – What else ?)
Un doute mortel. On va donner ci-dessous trois exemples de l’expression de ce doute, et on les lira en ayant à l’esprit qu’ils représentent sans aucun doute aujourd’hui l’écrasante majorité des analyses des experts. Grande trouille au Pentagone : La Russie peut pulvériser ses armées. Photo : « La Russie ne plaisante pas.
Jamais avant nous n’avons vu pareille chose. Les USA devraient peut-être faire marche arrière. »
La mystérieuse menace russe du Pentagone. Au Pentagone, personne ne peut expliquer comment et pourquoi la Russie est une menace, il sait juste que c’est comme ça!
Le concept se porte bien pour nourrir la machine militaire américaine, mais les Russes ne restent pas les bras croisés Par Pepe Escobar – Le 26 août 2015 – Source Russia Insider Le chef d’état-major inter-armes US, Martin Dempsey, est entré en territoire certifié par Donald-connu inconnu-Rumsfeld, quand il a récemment essayé de conceptualiser la menace : «Les menaces sont la combinaison, ou l’ensemble, des capacités et des intentions. Permettez-moi de mettre les intentions de côté pour le moment, parce que je ne sais pas quelles sont les intentions de la Russie.»