Rex Tillerson et les mythes, mensonges et guerres autour du pétrole (à lire absolument) Par F.
William Engdahl – Le 29 janvier 2017 – Source New Eastern Outlook Rex Tillerson, l’ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil, n’a pas été désigné secrétaire d’État en raison de son expérience diplomatique. Il est là parce qu’il est évident que les patriarches qui sont derrière le projet Trump, Warren Buffett, David Rockefeller, Henry Kissinger et d’autres, veulent une personne venant de la grande industrie pétrolière pour guider la politique étrangère américaine pendant les quatre prochaines années.
À peine devenu président, Trump a donné son feu vert aux controversés pipelines KeystoneXL qui ne livreront pas de pétrole étasunien, mais les coûteux sables bitumineux canadiens. Son Agence de protection de l’environnement adopte une attitude amicale face aux dangers environnementaux dûs à la production de gaz de schiste. Cela se passe à la fin de l’année 2002, alors que l’administration américaine Bush-Cheney était déterminée à détruire l’Irak et à renverser Saddam Hussein.
Pic pétrolier imminent? Place aux solutions! Après avoir expliqué en long, en large et en travers pourquoi le pic pétrolier est probablement derrière nous (et quoi qu’il arrive le sera en 2020), place aux solutions!
Rien de plus simple – intéressons-nous aux pays qui ont passé (de gré ou de force) leur pic pétrolier (d’extraction ou de consommation) ces 25 dernières années. On pourrait citer la Syrie, le Yémen, le Venezuela, l’Egypte ou encore l’Algérie, qui ont tous passé leur pic « géologique » d’extracteurs de pétrole ces 20 dernières années. L'Arabie saoudite très loin de craindre le pétrole de schiste. International URL courte Même si l'Arabie saoudite remporte la victoire sur les producteurs américains de pétrole de schiste dans la bataille pour les parts du marché pétrolier, elle sera confrontée à un autre adversaire de taille, à savoir d'immenses réserves d'hydrocarbures, communique l'agence Bloomberg se référant à des estimations d'experts.
Plus d'un milliard de barils accumulés depuis 2014 ne disparaîtront pas même quand la surproduction sera arrêtée. Cette réserve continuera d'exercer la pression sur le prix. Les réserves de pétrole aux Etats-Unis bien moins importantes que prévu. Par Vesti – Le 10 février 2016 – Source Fort Russ Les autorités américaines ont réduit les estimations officielles des réserves commerciales de gaz de schiste dans les formations de Monterey en Californie de 96%.
Selon les données publiées par le Los Angeles Times, l’Energy Information Administration (EIA), au Département de l’Énergie, a revu ses précédentes estimations des réserves industrielles de pétrole (hydrocarbures récupérables) en Californie. Résultat, les réserves exploitables totales des États-Unis ont diminué de 39%, une révision drastique. Plus tôt, l’EIA considérait que les formations géologiques de la Californie centrale contenaient un total de 13,7 milliards de barils qui pouvaient être extraits en utilisant le niveau actuel de la technologie de fracturation hydraulique. De nombreuses estimations optimistes, en particulier, ont été publiées dans le rapport sorti en 2013 par l’Université de Californie du Sud, The Monterey Shale & California’s Economic Future.
Le trou noir de l'or noir. L'inexorable chute des cours du pétrole commence à avoir de sérieuses conséquences, les gros bras géopolitiques - à l'échelle mondiale (Etats-Unis, Russie) ou régionale (Arabie Saoudite, Iran) - étant également les plus gros producteurs d'or noir.
Or, tous se retrouvent maintenant face à des défis difficiles. En ouvrant les vannes afin de conserver leurs parts de marché (= mater la concurrence du schiste US, punir financièrement la Russie et couper l'herbe sous le pied de l'Iran "désanctionné"), les Seoud ont joué une carte bien dangereuse. Le gambit de Riyad n'a guère fonctionné jusqu'ici, pénalisant principalement l'Arabie Saoudite elle-même. Le déficit explose, les mesures d'austérité sont multipliées... Dangereux dans un pays où la dynastie régnante domine grâce à l'achat des fidélités des différents groupes sociaux/tribus/camarillas princières.
Mais les Seoud semblent décidés à entraîner tout le monde dans leur chute. Russie justement. Les faillites dans le pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis la crise. Et il y en a «plus à venir», met en garde la Fed.
Par Tyler Durden – Le 25 décembre 2015 – Source ZeroHedge Deux choses deviennent claires quand on analyse la santé financière de la production d’hydrocarbures aux États-Unis : 1) le secteur n’est pas du tout homogène, il présente un large éventail de santé financière ; 2) une partie du secteur semble agonisante, les bouées de sauvetage pourraient inclure des capitaux propres venant des marchés publics, des ventes d’actifs, des private equity ou des consolidations.
Si tout le reste échoue, le Chapter 11 [équivalent américain des tribunaux de commerce, NdT] pourrait être nécessaire. Comme Citi et d’autres l’ont noté, un an ou deux après que nous avions longuement discuté de cette question, les producteurs non rentables aux États-Unis sont presque entièrement dépendants des marchés de capitaux pour leur survie. «C’est est la pire année non récessionniste que nous ayons jamais eue sur le marché des rendements élevés», a déclaré Richards. Le prix du pétrole est bas ? C’est pourtant sa fin. Qui annonce la fin de la croissance. Matthieu Auzanneau est spécialiste de l’énergie.
Il anime le blog Oil Man, chroniques du début de la fin du pétrole. Il est l’auteur d’Or noir. La grande histoire du pétrole , publié à la Découverte Matthieu Auzanneau. De lourds nuages s’amoncellent (encore) au-dessus de l’économie mondiale. Le pic pétrolier aura bien lieu en 2015... …avec un pétrole sous les 50$ le baril, ce qui ne manquera pas d’en surprendre plus d’un!
Comment peut-on en effet encore affirmer que l’on puisse passer le pic pétrolier alors que le prix du pétrole est au plus bas depuis plus de 10 ans? Il faut en effet remonter à 2003 pour retrouver un baril du pétrole à 37$ (en dollars constant)! Prix du pétrole en dollars courant et constant (valeur 2014) depuis 1970 Source: Jean Laherrere, ASPO France. Peak Oil: assistons-nous au vrai pic. Par Ugo Bardi – Le 10 décembre 2015 – Source cassandralegacy Art Berman analyse les données les plus récentes provenant de l’EIA sur son blog.
Ces données en disent long au sujet de ce qui se passe sur les marchés du pétrole depuis deux ans. Le tout semble avoir été hors de contrôle, voyant tout le monde pomper autant que possible, se souciant seulement de nuire à la concurrence et sans trop penser à la catastrophe provoquée par la surproduction globale. L’excédent a stimulé la demande, mais seulement faiblement. Les crises pétrolières pour qui, pour quoi. Quels étaient les véritables origines de la grande crise du pétrole des années 1970 ?
Politique ou épuisement de la ressource ? Par Ugo Bardi – Le 8 novembre 2015 – Source cassandralegacy S’il vous arrive d’être pris sur un bateau dans une tempête majeure, comme dans cette image d’Hokusai, vous allez sûrement penser que vous subissez un choc majeur. Cependant, il est également vrai qu’aucune tempête ne modifie le niveau moyen de l’eau des océans. Oh Pétrole, où est ton pic? Par F. William Engdahl – Le 09 octobre 2015 – Source Il y a deux grands mythes utilisés au cours des dernières années pour convaincre le monde de la catastrophe imminente si nous ne changeons pas radicalement notre style de vie vers plus d’austérité.
Les deux mythes sont basés sur une fraude scientifique et sur leur propagation dépourvue d’esprit critique par des médias complaisants et même par certains médias alternatifs. L’une est l’idée que le climat du monde se réchauffe, ou tout au moins change, en raison presque exclusivement de notre comportement, par nos émissions anthropiques. Le deuxième grand mythe, a été lancé en 1956 à Houston au Texas par un employé de l’une des plus grandes compagnies pétrolières du monde, puis il a été dépoussiéré il y a 15 ans au début de l’administration Dick Cheney-Bush. IMPORTANT: retour de l’Iran sur le marché qui appelle l’OPEP à diminuer sa production. Le quota de l’OPEP de production pétrolière fixé à 30 millions de barils par jour est dépassé par les pays membres de l’organisation depuis déjà 16 mois. Selon le ministre iranien, le cartel devrait diminuer sa production pour laisser les prix augmenter à un niveau de 70-80 dollars le baril.
Le début du krach du pétrole et du gaz de schiste. (!) Info minute – Revue de Presse Aux États-Unis, les zones d’exploitation pétrolières du Texas – l’un des principaux États où l’on exploite le schiste – sont aujourd’hui désertées par les aventuriers qui étaient venus chercher fortune dans la ruée vers l’or noir (le pétrole de schiste). Depuis la chute du prix du pétrole, bon nombres de puits ne sont plus rentables, compte tenu de leur condition d’exploitation qui est plus coûteuse que les techniques traditionnelles. Par rapport au pic d’octobre 2014, quand la bulle du schiste était la plus gonflée, on a donc fermé 40% des puits aux États-Unis.
Pic pétrolier – Cul par dessus tête [3/3] Oubliez l’austérité et le Grexit – C’est l’heure du Gretaway ! Par Allan Stromfeldt Christensen – Le 30 septembre 2015 – Source fromfilmerstofarmers.com Note du Saker Francophone Dans ce dernier épisode, Allan propose un constat douloureux : sans énergie, des gens et même des pays peuvent se trouver exclus de la civilisation industrielle.
Pic pétrolier – Cul par dessus tête [2/3] L’effondrement des prix du pétrole n’est pas dû à une surproduction de pétrole, mais à une destruction de la demande et à un pic du crédit Par Allan Stromfeldt Christensen – Le 11 septembre 2015 – Source fromfilmerstofarmers.com Note du Saker Francophone Ce second épisode permet de relier les problématiques de crédit et d'endettement à la production d'énergie, base de notre système économique. Comme j’avais commencé à l’évoquer à la fin de la première partie de ce triptyque, je suis très récemment venu à la conclusion que les prix du pétrole ne vont pas avoir une tendance haussière, en raison du resserrement de l’approvisionnement imposé par le pic pétrolier, mais vont au contraire se déprécier. Bien sûr, cela va à l’encontre de la logique commune de l’offre et de la demande, mais lorsque l’on tient compte de la méthode par laquelle la majorité de notre argent est créé, on peut voir entrer en jeu un effet déflationniste. Pic pétrolier – Cul par dessus tête [1/3]
Le pic pétrolier à la rencontre des réserves fractionnaires des banques, ou les liens entre la dette et l’énergie Par Allan Stromfeldt Christensen – Le 1er septembre 2015 – Source fromfilmerstofarmers.com Note du Saker Francophone Je vous présente aujourd'hui le premier d'une série de trois articles qui reprennent la tonalité des textes récents de Gail Tverberg ou de Gérard Foucher, en liant énergie, dette et économie. Il aborde aussi un élément cardinal de la réinformation, appliquée à ces trois domaines : la prise de conscience.
Cette année, l’effondrement des prix du pétrole, auquel s’est ajouté la semaine dernière son effondrement sur les marchés boursiers, m’a pris au dépourvu concernant les implications économiques du pic pétrolier. Je présente dans cet article ce que j’en ai appris puis m’étendrai davantage à ce sujet dans les articles qui suivront. Peak Oil : Les éléments de base.