Les cours des matières premières au plus bas depuis 1999. Les cours des matières premières évoluaient lundi 24 août à leurs plus bas niveaux depuis seize ans, plombés par la chute du brut, les craintes liées à l’économie chinoise entraînant les investisseurs vers des valeurs refuge telles que l’or.
L’indice Bloomberg des matières premières, qui répertorie 22 matières brutes, a plongé de 1,7 % à 86 3542 points lundi, son plus bas niveau depuis août 1999. Les matières premières se sont effondrées cette année en raison des préoccupations accrues concernant la faiblesse de la demande de la Chine, deuxième économie et premier consommateur mondial, qu’il s’agisse de métaux, d’énergie ou d’alimentation. Lire : Chine : derrière le plongeon des marchés, la crise de l’économie réelle Le pouvoir d’achat de la Chine inquiète Les inquiétudes ont atteint un sommet lorsque la Chine a dévalué le yuan il y a deux semaines, une initiative interprétée par nombre d’observateurs comme un signe que l’économie se porte encore plus mal qu’attendu. L’Algérie fragilisée par la chute du cours de l’or noir. Les mois passent, et les chiffres chutent, inexorablement.
Confrontée à la forte baisse du prix du pétrole (passé de 125 à 44 dollars le baril en un an), sa principale ressource, l’Algérie voit ses résultats économiques se dégrader rapidement. Et les affaires pourraient bien ne pas s’arranger : dans une étude rendue publique vendredi 11 septembre, la banque Goldman Sachs n’écarte par l’hypothèse d’un baril dont le cours tomberait jusqu’à 20 dollars.
Lire aussi : La guerre sur le marché du pétrole ne fait que commencer Le 8 septembre, la Banque d’Algérie annonçait que les réserves de change du pays ont fondu de près de 20 milliards de dollars (18 milliards d’euros) en six mois, en raison de la chute des cours du brut, passant de 179 milliards de dollars fin décembre 2014 à 159 milliards de dollars fin juin 2015. Libellées en dollars, ces réserves, qui garantissent la solvabilité à l’extérieur de l’Algérie, sont considérées comme l’un des matelas du pays.
Matières Premières : pas de pot pour le platine. Une sortie de route fracassante pour Volkswagen.
La « voiture du peuple » a été emportée par la découverte de son immense fraude au test de pollution. Un accident industriel a causé des dégâts collatéraux. Parmi les victimes par ricochet, le platine. Ce métal a perdu de son éclat en Bourse, terni comme la réputation du made in Germany. Et pour cause. 20/06/2015 - Russie et Japon veulent augmenter la production de gaz à Sakhaline. Economie URL courte La Russie considère le Japon comme son "partenaire stratégique" et souhaite augmenter conjointement la production de gaz à Sakhaline, a annoncé samedi l'agence japonais Kyodo à l'issue d'une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et les directeurs des agences d'information étrangères à Saint-Pétersbourg.
Selon l'agence nippone, Vladimir Poutine a souligné que l'exploitation des ressources naturelles constituait la base de la coopération économique entre la Russie et le Japon. Le président a fait savoir que la Russie souhaitait accroître — avec le concours japonais — la production de gaz naturel liquéfié (GNL) à Sakhaline.
"Nos capacités de production se sont avérées plus importantes que prévu", a déclaré le chef de l'Etat russe cité par l'agence Kyodo. 19/06/2015 - PÉTROLE : non la pénurie n'est pas pour demain. Comme la question énergétique revient assez régulièrement, je propose aujourd’hui de se pencher sur le cas délicat du pétrole au travers d’une interview auprès de trois experts du secteur pétrolier.
Comme d’habitude avec l’équipe Thinkerview, l’entretien s’étale sur un peu plus d’une heure et permet à chaque intervenant d’exprimer clairement son opinion. Et comme je sais que vous ne disposez pas forcément d’une heure, je vous ai préparé une petite synthèse. Dans cet entretien, Thinkerview a convié trois spécialistes des questions énergétiques, de transport et du secteur pétrolier à répondre à quelques questions. Il s’agit de Nicolas Meilhan, éconoclaste et expert dans le secteur des transports et de l’énergie, d’Olivier Appert, expert ayant travaillé pour l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie) et l’IFP (Institut Français du Pétrole), et de Francis Perrin, ex-rédacteur en chef de Pétrole et Gaz Arabes et Arab Oil and Gas entre 1991 et 2000.