A Kobané, les djihadistes de l'État islamique se sont déguisés en forces kurdes pour massacrer les civils. L'"État islamique" : une multinationale qui brasse des millions. C'est le groupe terroriste le plus riche de l'histoire.
"Barberousse", le stratège tchétchène de Daech. C'est l'un des hommes clés de la montée en puissance du nouvel ennemi mondial, l'organisation de l'Etat islamique (ou Daech).
A tout juste 28 ans, Tarkhan Batirashvili - alias "Omar al-Chichani", "Omar le Tchétchène" en arabe - est devenu le numéro deux et le leader militaire de ce mouvement. "Barberousse" serait ainsi passé, en deux ans, des geôles de Géorgie au commandement armé du djihad en Orient. Grâce à ses tactiques dévastatrices, Omar est l'un des artisans de la prise, par les islamistes, de Mossoul, la deuxième ville d'Irak. Combien de combattants compte l'État islamique ? La CIA vient de revoir à la hausse son estimation du nombre de djihadistes qui combattent aurpès de l'organisation terroriste en Syrie et en Irak.
À en croire la CIA, ils seraient entre 20.000 et 31.500. L'agence de renseignement a livré jeudi une nouvelle estimation du nombre de combattants de l'État islamique (EI). Ce chiffre est nettement revu à la hausse. Auparavant, la CIA estimait qu'ils étaient au moins 10.000. Le renseignement américain attribue cette hausse à «un recrutement plus vigoureux depuis le mois de juin, après des victoires sur le terrain et la proclamation du califat, une activité plus intense dans les combats et de nouvelles sources de renseignement». • Un contingent difficile à chiffrer Mais les estimations diffèrent selon les sources.
Irak : l'État islamique revendique la décapitation d'un journaliste américain. James Foley (à gauche) le 29 septembre 2011 à Sirte en Syrie.© AFP L'État islamique (EI), un groupe de jihadistes extrémistes, a affirmé mardi avoir décapité le journaliste américain James Foley et menacé d'en tuer un autre en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.
Dans une vidéo diffusée sur internet, l'État islamique (EI) montre un homme masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge de James Foley, qui avait été enlevé par des hommes armés en novembre 2012 en Syrie. "Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim", a réagi sa mère, Diane Foley, dans un message sur Facebook. "Il a donné sa vie en essayant de montrer au monde les souffrances du peuple syrien. " "Nous implorons les ravisseurs d'épargner la vie des autres otages. En Syrie, les djihadistes de l'EI capturent une importante base de l'armée dans le Nord. Le Liban attaqué par EIIL. Installé en Syrie et en Irak, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou Daech tente maintenant de s'établir au Liban et s'est heurté à l'armée libanaise.
Mais faute d'aide rapide, cette dernière n'est pas de taille. Après la mise en coupe réglée du pays par le Hezbollah, le Liban est à présent touché par un autre danger, les bandes islamistes sanguinaires qui détruisent tout sur leur passage. Les takfiris, des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente créée en 1971, cherchent à investir le pays. Ils considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques.
Ils exigent par ailleurs l'élimination de tous les non-musulmans, sans distinction. Ce courant sectaire, extrêmement marginal dans l’islam sunnite, s’appuie sur la violence pour imposer sa vision particulière de la charia. Califat : Al-Baghdadi, un tigre de papier. À Racca, en Syrie, un jeune combattant brandit le drapeau de l'État islamique.© Reuters/Stringer Le très médiatisé État islamique est-il une nouvelle hydre, plus puissante et terrifiante qu'Al-Qaïda ne l'a jamais été ?
Voire ! "Obéissez-moi tant que vous obéissez à Dieu en vous", a commandé le prêcheur aux musulmans du monde entier. Abaya et turban noirs, le visage mangé par une barbe épaisse et drapé dans la dignité suprême de calife (successeur) du Prophète et Commandeur des croyants, le chef jihadiste Abou Bakr al-Baghdadi est apparu pour la première fois en public. C'était le 4 juillet, premier vendredi de ramadan pour les musulmans, Independence Day de la superpuissance américaine. Dans la salle de prière, des hommes en armes vêtus de noir, des faisceaux de kalachnikovs posés contre les murs. >> À lire : Al-Baghdadi et le mythe du califat. Irak : Abou Bakr al-Baghdadi, l'émir invisible de l'EIIL. Les deux seules photos connues d'Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EIIL.© AFP Photo/HO/US Après Fallouja et Ramadi, ses jihadistes ont pris Mossoul et Tikrit.
Irak : qui est Abou Bakr al-Baghdadi, le nouveau "calife" Capture d'écran de son avis de recherche.© DR À la tête de l'État islamique, proclamé le 29 juin, l'énigmatique Abou Bakr al-Baghdadi s'impose comme le successeur d'Oussama Ben Laden et entend bien mener une guerre sainte en Irak et en Syrie.
Présentation d'un "fantôme" sorti de l'ombre en dix points. Si la guerre de l'islam était un jeu de cartes, Abou Bakr al-Baghdadi serait le joker. Discret, inattendu, inévitable. État islamique : Al-Baghdadi et le mythe du califat. Capture d'écran d'une vidéo de propagande du chef de l'Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Baghdadi.© AFP Débarrassé de ses parts d'ombre, le califat rétabli par Baghdadi demeure une légende dans l'esprit de nombreux musulmans.
Le 3 mars 1924, les troupes républicaines de Mustafa Kemal encerclent le palais Dolmabahçe, pour en expulser Abdülmecid II, qui y résidait encore avec le titre de calife. Irak : l'Etat islamique revendique les attentats, les chrétiens fuient en masse. L'Etat islamique (EI) continue à imposer la terreur à une partie de l'Irak.
Dimanche 20 juillet, les islamistes ont revendiqué quatre des sept attentats ayant fait samedi 24 morts dans des quartiers chiites de Bagdad. SYRIE. L'EIIL crucifie huit rebelles près d'Alep. L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a exécuté huit rebelles en Syrie avant de crucifier leurs corps en public dans un village de la province d'Alep (nord), rapporte dimanche une ONG.
Parallèlement, près de Damas, des combats violents opposaient pour la première fois dans la région de la capitale l'EIIL aux rebelles qui combattent à la fois ce groupe ultra radical et le régime de Bachar al-Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Un califat islamique à cheval sur l'Irak et la Syrie "L'EIIL a exécuté samedi huit rebelles à Deir Hafer dans l'est de la province d'Alep.
Il les a ensuite crucifiés sur la place principale du village où leurs corps devraient rester pendant trois jours", selon l'ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires. Comprendre la montée en puissance de l'EIIL en cinq minutes. Comprendre ce qui se passe en Irak, c’est plus simple avec des cartes. Après la prise de Mossoul, deuxième ville d’Irak, par les djihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) les combats se rapprochent dangereusement de Bagdad. A Kerbala, ville sainte chiite, lors de la prière du vendredi, un représentant de la plus haute autorité chiite en Irak a appelé la population à prendre les armes pour stopper l’invasion ennemie.
La situation évolue très rapidement et les conséquences de cette offensive lointaine pourraient être gigantesques. Grâce à des cartes de bonne qualité, il est possible de décoder les principaux enjeux des combats en cours. Souveraineté de l’Irak, pétrole, redécoupage envisageable des frontières : quelques clés pour comprendre en images. Menace djihadiste : l'Irak va-t-il imploser ?
FIGAROVOX/ANALYSE - Les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIlL) ont lancé une offensive de grande ampleur contre plusieurs villes et se rapprochent de Bagdad. Le général Jean-Bernard Pinatel décrypte la situation pour FigaroVox. Général et dirigeant d'entreprise, Jean-Bernard Pinatel est un expert reconnu des questions géopolitiques et d'intelligence économique.
Ces alliances hétéroclites qui renforcent l'EIIL en Irak. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Cécile Hennion. Les seize commandements de l'Etat islamique en Irak et au Levant. C’est une charte d’épouvante que l’Etat islamique en Irak et au Levant, Daech comme on l’appelle dans la région qui est son acronyme en arabe, a fait distribuer à Mossoul après la conquête de la ville, le 11 juin.
Seize articles terrifiants qui organisent la vie du million et demi d’habitants que compte actuellement la ville. Dans son article 5, elle promet à ceux qui «détruisent la terre», entendez ceux qui s’opposent à la volonté de Dieu, «l’exécution, la crucifixion, l’amputation des bras ou (et) des jambes, ou l’exil», avant, bien sûr, la géhenne éternelle. Dans son article 8, elle interdit l’usage de l’alcool, du tabac et des drogues.
Les femmes devront sortir le visage et le corps complètement couverts par un niqab, à la condition que «le déplacement soit nécessaire», autorisé par le père, le frère ou le mari, et accompagné de l’un d’eux. [FR / ENG] Stand up all and pledge allegiance to Abu Bakr al Baghdadi ᴴᴰ. Secret, rusé, sanguinaire : le djihadiste qui fait trembler le monde. Etablir un califat islamique, non pas dans les zones tribales reculées d'Afghanistan mais au coeur des villes et des puits de pétrole du Moyen-Orient... Souvent, Oussama Ben Laden avait évoqué ce rêve lointain dans ses prêches à la litanie hypnotique. Il en avait prophétisé les étapes et même précisé le lieu de confrontation ultime entre infidèles et musulmans : le Sham, le Levant.