Décédés en 2008, les RG refont subtilement surface. Les "grandes oreilles" ont vite repoussé.
Supprimés en 2008, les Renseignements généraux, chargés d'informer le gouvernement sur l'état de l'opinion et les mouvements sociaux, ont été subtilement recrées, révèle BFMTV mercredi 31 décembre. Les RG ont même un nouveau nom, beaucoup moins séduisant : le "Service central de renseignement territorial". C'est en se plongeant dans le rapport de la délégation parlementaire au renseignement, co-présidée par le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin, que BFMTV a repéré la résurrection des Renseignements généraux, supprimés à l'occasion d'une réforme du ministère de l'Intérieur.
Cyber-renseignement Comment sera organisé le Service central de renseignement territorial, au doux acronyme de SCRT ? Mieux, le nouveau service s'est vu attribuer automatique 108 autorisations d'écoutes téléphoniques par an. Un Facebook des terroristes... créé par une agence de renseignements américaine. Al-Qaida et EIIL n'aiment pas ça.
Une société américaine, Modus Operandi, développe actuellement un réseau social similaire à Facebook, sauf que les profils présentés seront ceux de terroristes recherchés par les Etats-Unis. Car Modus Operandi n’est pas une entreprise qui cherche à créer le prochain réseau social à la mode: c’est une agence de renseignements et d’analyse de données qui compte parmi ses clients l’armée américaine, les Marines et des agences gouvernementales. Sur ce réseau social où l’on trouvera la crème des ennemis des Etats-Unis, un statut du terroriste sera par exemple publié s’il a bu un café dans tel lieu où il a été aperçu... Comme le précise le site Venture Beat, les terroristes ne posteront évidemment pas eux-même leurs statuts; l’interface est un moyen de véhiculer des informations pertinentes et récentes sur les cibles principales qui soient plus facile à exploiter que des fichiers contenant des milliers de lignes et de colonnes de chiffres. Partagez cet article. Les services secrets américains veulent détecter le sarcasme sur les réseaux sociaux.
La CIA a-t-elle vendu illégalement des armes ? L'affaire, révélée par le New York Times, peut sembler déconcertante, mais voilà du pain bénit pour les amateurs de complots.
Le quotidien américain s'appuie sur le rapport d'un ancien analyste de la CIA, Allen Thompson, qui a rassemblé des documents officiels entre 1972 et 1985 où figure à de nombreuses reprises le nom de code "Midwest Depot", en référence à un complexe de stockage d'armes "intraçables". Malgré le fait que deux dépôts d'armes - censés être secrets - étaient déjà connus, le rapport prouverait l'existence d'un troisième centre au Texas.
DGSE. NSA. Special Collection Service. Ce que nous a appris WikiLeaks en dix points. The Fifth Estate, le film hollywoodien qui retrace l’épopée WikiLeaks, sort ce vendredi sur les écrans anglais (sortie prévue en France en décembre).
Sept ans après la fondation du site Internet par Julian Assange, l'exploitation de cette mine d'informations n'est pas encore terminée. Qu’a-t-on déjà appris des centaines de milliers de documents diffusés par WikiLeaks? Quelques gros scoops, des confirmations, et beaucoup d'anecdotes... Dix choses à retenir. Les Américains ont filmé au moins une de leurs bavures en Irak Le 7 juillet 2007, à Bagdad, un hélicoptère Apache américain ouvre le feu sur un groupe de civils. Le jeune soldat Bradley Manning (devenu Chelsea Manning) avouera plus tard avoir transmis cette vidéo classifiée à WikiLeaks, ce qui lui vaut aujourd'hui de la prison. La diplomatie américaine se parle par «câbles» et elle est bavarde. Assange, Snowden, une vie de taupes.
Ils ont fait les gros titres des journaux ces deux dernières années et mis au goût du jour le terme de «lanceur d’alerte».
Puis ils ont disparu de nos écrans radars et l’on peine à se souvenir que l’un vit toujours reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres quand l’autre tente de se fondre dans la foule de la capitale russe. Pourtant, Julian Assange et Edward Snowden ont bel et bien une vie quotidienne faite de contraintes et d’infimes moments de liberté. Ces derniers temps, ils ne sont plus qu’une poignée devant le 3, Hans Crescent, à Londres. Les policiers en faction sont parfois même plus nombreux. Devant l’immeuble banal en brique rouge de l’ambassade d’Equateur, les badauds attendent une apparition, menton levé. Sur la rue Hans Crescent, le temps semble s’être arrêté. Mais Julian Assange, 42 ans, se montre de moins en moins au balcon. Les webcams de millions d'utilisateurs Yahoo! sous surveillance#xtor=AL-155. L'agence de surveillance britannique GCHQ serait à l'origine de cet espionnage, avec l'aide de son pendant américain la NSA.
Le groupe Yahoo! A fait part de sa colère, évoquant «un niveau sans précédent de violation de la vie privée» de ses utilisateurs. À chaque semaine pratiquement, son lot de révélations sur l'ampleur du système de surveillance mis en place par la NSA.