La loi Macron, vraie réforme du marché du travail ? De nouvelles règles du marché du travail seront examinées ce jeudi dans le cadre de la loi Macron à l’Assemblée nationale. C’est ce matin que seront introduits les amendements sensibles promis par le Premier ministre. Peut-on dire qu’il s’agit d’une vraie réforme du marché du travail ? Depuis six mois, le gouvernement a multiplié les annonces, et au milieu des allers-retours du texte entre l’Assemblée et le Sénat, on ne perçoit plus bien le tableau d’ensemble de ces réformes qui touchent, pour nombre d’entre-elles, le marché du travail. Il faut voir d’abord qu’il y a pour la gauche trois limites, trois tabous, ou trois totems, c’est selon : le Smic, le CDI et les 35h pour la durée légale du travail.
Le principe, c’est que pour des raisons politiques, et aussi idéologiques, parfois respectables, ces trois piliers identitaires pour la gauche ne pouvaient être attaqués, et donc toute réforme se situe forcément dans ce cadre. Dans les faits, quand cette politique sera-t-elle appliquée ? Le débat monte à gauche sur la nécessité de réformer le marché du travail. LE DUEL DE L’ÉCO - Faut-il réformer le marché du travail ?
Hollande et les jeunes: quel bilan? François Hollande a voulu faire de la jeunesse un des marqueurs de son quinquennat. L’ambition était louable car la situation de la jeunesse française méritait qu’on en fasse un axe fort des politiques publiques. Mais le diagnostic devait être bien posé. Or pour des raisons électorales François Hollande a voulu adresser un message simple et global à la jeunesse et lui proposer des solutions qui semblaient répondre immédiatement à ses difficultés : essentiellement les emplois aidés dans le secteur non marchand. Or tous les experts savent – et les conseillers de François Hollande ne devaient pas l’ignorer – que cet instrument n’est pas efficace en termes de retour à l’emploi dans le secteur marchand.
En réalité, le fait que la stabilisation dans l’emploi soit en France plus lente et plus difficile que dans beaucoup d’autres pays développés tient a des causes bien connues dont l’identification aurait dû orienter les propositions du candidat socialiste. . © Telos. Marché du travail, impôts, Fessenheim... Décryptage de l’interview de François Hollande. François Hollande était lundi 5 janvier l'invité de la matinale de France Inter. Le président de la République a défendu sa politique économique, symbolisée par la loi Macron, assurant « tout faire pour que la France soit plus forte et plus juste à la fin de [son] quinquennat ». Décryptage de quelques-unes de ses affirmations. Lire : Chômage, loi Macron, NDDL, Grèce : ce qu'il faut retenir de l'entretien de Hollande Pas d'impôts nouveaux à partir de 2015 Discutable « J'ai pris l'engagement de ne pas créer de nouveaux impôts à partir de 2015. Certains contribuables paieront moins. François Hollande se réfère à la suppression de la première tranche d'imposition, qui devrait diminuer ou réduire à zéro l'impôt des ménages les plus modestes.
En 2014, l'Etat a décidé d'une baisse record de la dotation aux collectivités locales : 3,7 milliards d'euros en moins pour les communes, départements et régions. Lire aussi : Pas de hausse d'impôt ? Plutôt vrai Flou « Les études sont en cours. À nuancer. Réforme du marché du travail: Pourquoi ça coince à gauche. SOCIAL Le texte signé par les partenaires sociaux en janvier est présenté à l’assemblée nationale... Publié le Mis à jour le Mots-clés Aucun mot-clé Il y a de la tension de l’air. Alors que débarque ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale, jusqu’à samedi, le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi, le gouvernement est pris en tenaille entre sa promesse faite aux partenaires sociaux de respecter l’esprit de l’accord signé le 11 janvier et l’aile gauche de la majorité.
Pas question, selon elle, de voir le Parlement réduit à une simple chambre d’enregistrement. L’objectif est d’améliorer le texte annonce le député PS Jérôme Guedj, car en temps de crise, «les salariés ont besoin de protection». Devant les critiques, François Hollande a lui vanté, jeudi à la télévision, l'accord sur l'emploi comme un moyen pour les salariés d'être mieux «protégés» et pour les entreprises d'avoir «plus de souplesse» en cas de difficultés. *Les accords de maintien dans l’emploi. Loi Macron: les députés Front de gauche votent la censure. "C'est le seul moyen que nous avons pour nous opposer au texte" porté par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a expliqué le président du groupe Front de Gauche, le député PCF André Chassaigne, lors d'une conférence de presse. Le groupe n’a pas réussi, comme en février dernier, à réunir les 58 signatures nécessaires pour déposer sa propre motion de censure "de gauche", les frondeurs PS ne se sont pas joints aux députés front de gauche.Parmi les autres élus progressistes, seule la députée Isabelle Attard (membre du parti Nouvelle Donne) votera aussi la motion déposée par Les Républicains (ex-UMP) et l'UDI, d'après André Chassaigne.
"Nous serons au moins neuf sur dix" des députés Front de Gauche à voter la censure, a précisé le député communiste du Puy-de-Dôme, disant attendre la réponse de Nicolas Sansu, jusqu'alors en Grèce. "D'ailleurs, la droite est d'accord avec la loi Macron, même si elle ne la vote pas pour des raisons politiques", a-t-il expliqué. Jean-Luc Mélenchon – Front de Gauche | Projets présidentiels 2012 : le blog. SOMMAIREProtection sociale & retraitesEurope & mondialisationRégulation financière & bancairePolitique énergétique & environnementaleEducation Formation professionnelleTemps de travailFinances publiques & fiscalité IRP & démocratie sociale Protection sociale & retraites Les propositions sur les retraites sont présentées dans la partie sur les salaires du programme du Front de gauche.
Une manière de signifier, même si ce n’est pas indiqué explicitement, que l’augmentation des salaires prônée par le Front de gauche améliore le financement des retraites. Jean-Luc Mélenchon entend rétablir, pour tous, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein avec 75% du salaire de référence et fixe l’objectif qu’aucun salarié ne touche de retraite inférieure au Smic.
Il précise que la « pénibilité de professions particulières » sera prise en compte et donnera droit à des départs anticipés. Europe & mondialisation Régulation financière & bancaire Politique énergétique & environnementale Education J'aime : Jean Tirole et le « contrat de travail unique » Lors d’une conférence de presse à Toulouse, le nouveau prix Nobel d’économie a exposé ses idées pour lutter contre le chômage : un « contrat de travail unique » et une « taxe sur les licenciements ».Par Guy Sorman Le gouvernement français s’est félicité du Nobel de Tirole comme s’il s’agissait d’une victoire nationale du type équipe de football ; mais Hollande et Valls connaissent-ils l’œuvre de Tirole ? On en doute tant celle-ci est en contradiction frontale avec la politique économique de la France. Tout d’abord, s’il est vrai que Tirole dirige un Institut universitaire à Toulouse, celui-ci est un oasis qui échappe au contrôle de l’Éducation nationale, parce qu’il est financé par des entreprises privées de la région ; ce qui permet à Tirole de suivre le modèle américain, de recruter qui il veut au prix du marché mondial.
Son école s’appelle Toulouse School of Economics (TSE), ce n’est pas par hasard. Le projet Tirole combine donc la liberté d’entreprendre avec l’équité sociale. Jean-Luc Mélenchon – Front de Gauche | Projets présidentiels 2012 : le blog. Hollande et Mélenchon : deux conceptions du dialogue social. A quelques jours d’un sommet social convoqué par le Président de la République et très attendu, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon rencontrent chacun leur tour les organisations syndicales. L’occasion de revenir sur un débat qui a opposé les deux candidats en juin dernier : la conception du droit social et la hiérarchie des normes.
Deux orientations qui pourraient s’avérer très différentes. Entre François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, on connaissait un désaccord majeur sur l’âge de départ à la retraite. Le candidat du Front de Gauche souhaite rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, comme indiqué dans le programme L’Humain d’abord. Le candidat socialiste est plus nuancé puisqu’il propose un retour au droit à l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler à 18 ans et ayant suffisamment cotisé depuis pour prétendre à une retraite à taux plein. Le débat n’avait pu aller plus loin, faute de relais médiatique.