Kiosque L'édition du soir Reader. Écrire, quand on est une femme, est-ce faire preuve d’une sagesse supplémentaire ?
Il fut un temps où écrire pour une femme, c’était tout sauf sage. Peu importe ce qu’on disait, le défi était déjà – ce qui nous paraît impensable – de prendre un stylo ! La première bachelière, Julie-Victoire Daubié, qui fut aussi journaliste, a passé son diplôme en 1861. Aujourd’hui, où écrire pour une femme paraît normal, la question se pose autrement. Par exemple, pourquoi des siècles après Sade, les écrits érotiques d’Anaïs Nin (1903-1977) ou de Régine Desforges (1935-2014) semblent-ils toujours aussi choquants ?
Défendre les Écrits de femmes, pourquoi est-ce important ? Pour être très sincère, il y a encore dix ans, je ne l’aurais pas pensé. Quand vous passez des entretiens d’embauche, que les recruteurs vous demandent : « Qu’est-ce que vous faisiez avant ? La société a-t-elle changé ? La jeunesse actuelle a-t-elle envie de devenir adulte. Personnages de la série "Skins" (source) "Notre génération ne sait plus quand s’arrêter de faire la fête" : cette phrase du Londonien Clive Martin, argumentée dans un long billet publié sur Vice (traduit en français), s'appuie sur son constat, un brin désabusé, d'un manque de volonté globale pour les vingtenaires ("de vingt à ving-neuf ans" dit le Larousse) à se conformer aux "grands principes qui régissent la vie d'adulte" et à reproduire le schéma de leurs parents.
A savoir, selon lui : "fonder une famille et posséder un bien immobilier". "Je n'ai pas encore trente ans, mais je n'en suis pas bien loin. Quand je me penche sur ma vie, je remarque qu'elle n'a pas beaucoup changé depuis mes 17 ans. L'été que je viens de passer est un bon exemple. "Le mariage, les enfants, un salaire et une maison sont les marqueurs traditionnels de l'âge adulte. "Être adulte est de plus en plus vu comme un choix de vie. Lire aussi : Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre. Mark Zuckerberg cède 99% de ses actions Facebook : un geste généreux, vraiment ? Le fondateur de Facebook va donner progressivement la quasi-totalité de ses actions à une organisation caritative pour l'enfance et l'éducation qu'il créée avec sa femme.
Le philosophe Patrick Turmel, professeur agrégé de philosophie à l'université de Laval (Québec), nous explique pourquoi ce geste n'est pas aussi généreux qu'il en a l'air. Bravo Mark Zuckerberg ? Le jeune milliardaire est devenu l'un des plus jeunes et plus importants philanthropes au monde, en annonçant la création de la Chan Zuckerberg Initiative, une organisation caritative pour l'enfance et l'éducation, fondée avec son épouse Priscilla Chan. Elle recevra progressivement 99% de ses actions de Facebook, soit quelque 42 milliards d'euros. Avant de faire du fondateur de Facebook un héros et bienfaiteur mondial, il convient de s'interroger sur le pouvoir que lui confère un tel « cadeau », qui soulève beaucoup de questions. Les fortunes gigantesques font-elles l'objet de critiques aux Etats-Unis ?
Onze graphiques qui montrent la crise sociale en France. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent La quatrième conférence sociale qu’a ouvert, lundi 19 octobre, François Hollande, commence dans un climat tendu : si les partenaires sociaux ont réussi à trouver un accord à l’arraché sur les retraites complémentaires vendredi, les tensions nées des mobilisations du personnel d’Air France peinent à retomber.
Mais au-delà de cette conjoncture, le marché français du travail continue de changer de visage du fait de la crise. 1. Un chômage endémique En septembre 2015, plus de 3,5 millions de personnes sont inscrites dans la seule catégorie « A », qui rassemble ceux qui n’ont pas du tout travaillé durant le mois précédent.
Qui sont ces chômeurs ? Les fins de contrats (c’est-à-dire les fins de CDD, à la différence des fins de mission qui désignent les fins d’intérims) sont – de loin – le premier motif d’inscription au chômage, devant les licenciements économiques. 2. La formation des chômeurs prend d’ailleurs de l’ampleur année après année. 3. Capsule 1 - Qu'est-ce que la socialisation sexiste ?