London Summit 2009. A quoi ca va servir? • Eviter que le Sud ne sombre, préparer une révolution écolo…, l’agenda du G20 est ambitieux. 1 avril 2009 | Partager : Le sommet de Londres est le signe d’un basculement dans l’équilibre du pouvoir, puisque c’est le G20, plutôt que l’élite économique traditionnelle du G7, que l’on considère désormais comme le forum adapté à un débat sur le changement.
Le G7 a été rejoint par ce que l’on appelle les nations du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), dont les économies, prises ensemble, seront bientôt plus fortes que celles du G7. Pourtant, ce sont ces économies émergentes, ainsi que les pays les plus pauvres du monde, qui ont été parmi les plus nombreuses à être frappées de plein fouet par la récession.
Le volume mondial des échanges a accusé un ralentissement de 25 %, et l’économie planétaire va se contracter cette année pour la première fois depuis 1945. Mais cela ne suffira pas. Le G20 en piste pour un nouveau "Bretton Woods" Le G20, c'est quoi exactement ?
C'est une sorte de conclave qui a été créé en 1999, après les crises qui venaient de toucher l'Asie et la Russie. Il regroupe, comme son nom l'indique, 20 pays. Ceux du G8 - Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Italie, Royaume-Uni et Russie - ainsi que d'autres puissances - Argentine, Brésil, Mexique, Chine, Inde, Australie, Indonésie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Corée du Sud, et Turquie.
L'Union européenne, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale sont également représentés. Au secours du capitalisme. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Antoine Reverchon D'habitude, les grandes rencontres entre chefs d'Etat suscitent l'indifférence, le scepticisme, voire l'ironie des populations.
Le sommet du Groupe des 20 - qui rassemblera le 2 avril à Londres les chefs d'Etat et de gouvernement de vingt Etats de la planète - fait exception. Car les dérives des banquiers et des dirigeants des grandes entreprises ont réussi l'extraordinaire exploit de rendre, aux yeux de l'opinion, les hommes politiques porteurs de l'espoir d'une sortie de crise. Le retour des Etats a jusqu'ici pris la forme de milliards d'argent public injectés dans des banques et des industries en péril, du creusement des déficits budgétaires à coups de plans de relance, et de nationalisations. Ne pourrait-il pas maintenant prendre la forme d'une véritable proposition politique, d'un programme mondial de construction d'un nouveau modèle économique apte à remplacer celui qui est parti à la dérive ? A Slate of G-20 Rivals Is Waiting in the Wings. Position de la France. > Réplique exacte du magazine, l'édition digitale de Challenges vous offre le même contenu que la version papier, enrichie par des vidéos complémentaires sur différents articles.
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Sarkozy se braque. « Le G20 ne réformera pas le capitalisme financier » Le G20, et après ? Tout va bien : les principales Bourses remontent ; les banques expliquent qu’elles ont retrouvé la confiance du public ; les augmentations de capital des entreprises se placent mieux que prévu ; des plans de relance énormes ont été mis en place ; des mesures significatives sont annoncées au G20 pour assurer une reprise de la croissance mondiale en 2010 et assurer une meilleure transparence de certains paradis fiscaux, un meilleur contrôle des agences de notation et une augmentation significative des ressources du FMI.
Malheureusement, dès le lendemain du G20, on réalisera que rien n’est véritablement réglé : · La croissance boursière ne tient qu’à l’entrée en vigueur le 2 avril d’une décision prise il y a quelques mois permettant d’évaluer les actifs à une valeur plus élevée que celle du marché. Et les marchés boursiers, qui « achètent avec la rumeur et vendent avec la nouvelle » devraient recommencer à baisser. Pourquoi cela ? J@attali.com.