CELINE BEHR
Gorbatchev, l'artisan du nouveau monde - Ép. 1/4 - 1989, le début de la fin de l'histoire. Gorbatchev séduit par le contraste avec ses prédécesseurs, des vieillards dogmatiques qui connaissaient peu ou pas le monde extérieur et surtout qui étaient plongés dans l’univers stalinien.
Andreï Gratchev La crise s’est installée durablement tandis que l’Amérique de Reagan et l’URSS de Brejnev, Andropov et Tchernenko se lancent dans une course effrénée à l’armement qui précipitent les deux géants au bord de la faillite économique en épuisant leur PIB respectifs. Les gérontocrates soviétiques nomment Mikhaïl Gorbatchev, 54 ans, aux plus hautes fonctions de l’Etat pour moderniser l’URSS. Gorbatchev a été acclamé et applaudi par toutes les sociétés soviétiques qui étaient épuisées par le système précédent. Il est porté par les promesses de son projet mais l’enthousiasme des premières années s’essouffle rapidement avec le peu de résultat dans la vie quotidienne qu’apporte la réforme économique.
Il devient l’homme de la rupture de « l’équilibre de la terreur ». Avec. Après #metoo, débats sur les nouvelles radicalités féministes. En 1964, Serge Gainsbourg chante « ce mortel ennui qui me vient quand je suis avec toi ».
Mazarine Pingeot a ce refrain jazzy et mortifère en tête quand elle rédige une tribune au vitriol, publiée dans Le Monde, le 28 juillet. Christine Bard : « Le féminisme d’action a toujours été critiqué » Spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers, Christine Bard a dirigé l’ouvrage collectif Antiféminismes et masculinismes d’hier à aujourd’hui (PUF, 2019), et publié Féminismes : 150 ans d’idées reçues (Le Cavalier bleu, 312 pages, 20 euros).
Peut-on parler d’une division des féministes aujourd’hui ? Oui, mais ce n’est pas nouveau. Et permettez-moi aussi de souligner que c’est sous cet angle de la querelle que, presque obsessionnellement, les médias abordent le féminisme. Passons donc au pluriel, il y a des féminismes. Et ne passons pas au pluriel pour distinguer le bon et le mauvais féminisme. L’emphase mise sur la division et la distribution des bons et des mauvais points sont deux vieilles tactiques antiféministes.
Bien sûr, il ne faut pas nier les différences, nombreuses et parfois vertigineuses, entre féministes. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après #metoo, débats sur les nouvelles radicalités féministes. CPI : timide espoir pour les Ouïghours et les Rohingyas. Des crimes d’une extrême gravité et à très grande échelle.
Si les exactions à l’encontre des Syriens commencent enfin à faire l’objet d’enquêtes et de condamnations, celles commises contre des Ouïghours en Chine et des Rohingyas en Birmanie ne sont pas encore arrivées à ce stade. Le calendrier judiciaire est rarement en phase avec le temps médiatique, mais il n’empêche que depuis quelques mois, la justice marque des points dans la poursuite des auteurs de crimes récents contre l’humanité, voire de génocide. A lire aussi Aurélia Devos : «Nous avons montré que la justice universelle était digne et concrète» Camps «Nous sommes en possession d’éléments de preuves accablants et très sérieux pouvant étayer des accusations de crimes contre l’humanité et de génocide à l’encontre de responsables chinois», assure Anne Coulon, avocate au barreau de New York. Certes, la Chine n’est pas signataire du Statut de Rome établissant la CPI. Emmanuel Macron confie à l’historien Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie »
Emmanuel Macron a reçu, vendredi 24 juillet, l’historien Benjamin Stora et lui a confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien », a annoncé l’Elysée.
Cette mission, dont les conclusions sont attendues à la fin de l’année, « permettra de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, ainsi que du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée », a expliqué la présidence. Lire l’analyse : Emmanuel Macron fait de la guerre d’Algérie le défi mémoriel de son quinquennat Dans une démarche parallèle, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait annoncé, dimanche, avoir nommé le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, pour mener un travail de « vérité » sur les questions mémorielles entre les deux pays. « Paix des mémoires » 114 decembre 2016.