Réseaux sociaux, messageries, jeu vidéo… Comment les terroristes communiquent. Les jihadistes utilisent abondamment les outils numériques de communication.
Problème : ceux-ci sont de plus en plus difficiles à surveiller. Les terroristes islamistes utilisent depuis toujours les outils numériques de communication qui présentent l'avantage d'être simples pour des personnes n'ayant pas de compétences particulières tout en étant terriblement puissants : - Les réseaux sociaux pour la propagande publique (Youtube, Facebook, Twitter, etc.) - Les applis de messagerie et de voix sur IP pour la communication interpersonnelle (WhatsApp, Snapchat, Skype, iMessage, Viber, Telegram, etc.) Même le jeu vidéo Les terroristes utiliseraient même le jeu vidéo. C'est une information livrée avant les attentats de Paris par le ministre de l'Intérieur belge. Chiffrement et porte dérobée D'une manière générale, l'utilisation des outils numériques de communication pose des difficultés techniques et juridiques aux autorités chargées de la surveillance.
Comment Daesh arrive à embrigader les jeunes. Anna Erelle (nom d’emprunt) est une journaliste française qui travaille depuis quelques années sur la question des départs des Européens en Syrie et en Irak.
Dans son livre «Dans la peau d’une djihadiste: Enquête au cœur des filières de recrutement de l’État islamique», elle raconte comment, à travers le faux profil de Mélanie Nin, elle est entrée en contact avec Abou Bibel, un chef de brigade français du groupe terroriste, qui essaiera de l’embrigader pour qu’elle le rejoigne en Syrie. Pour une question de sécurité, vous utilisez un nom d’emprunt. Comment le vivez-vous aujourd’hui ? « Moi je vais bien, je vis bien, je suis sereine. Je pense qu’aujourd’hui, je n’ai pas de raison d’avoir peur. À la fin de votre livre, vous expliquez qu’une fatwa incite à votre viol, votre lapidation, à une mort lente et douloureuse.
«Ce sont des mots très violents. Une nouvelle campagne-choc pour éviter de nouveaux départs au djihad. Dans le premier des quatre spots, c’est Baptiste, un papa à la carrure de rugbyman et au regard triste qui raconte d’une voix triste comment sa vie s’est transformée en tragédie le matin où sa fille de 17 ans a fugué pour la Syrie.
Depuis plusieurs semaines, Léa portait en cachette une burqa lorsqu’elle se rendait sur les lieux du stage qu’elle effectuait dans le cadre de ses études. Sa responsable de stage n’a jamais prévenu les parents de Léa, qui ne se doutaient de rien. Ils ont appris trop tard la fuite de leur fille, une adolescente joyeuse, qui quelques mois plus tôt, dansait sur Rihanna ou Beyoncé. Léa est partie avec un jeune homme radicalisé qu’elle avait rencontré sur internet.
La tentation du Djihad chez de jeunes Européens. Des jeunes gens européens, essentiellement originaires de Belgique, France et Grande-Bretagne, s'engagent dans le Djihad en Syrie et en Irak.
Pourquoi partent-ils combattre au nom d'Allah? Ont-ils un profil psychologique particulier? Qu'est-ce qui les attire dans l'EIL? Quatre spécialistes du Moyen-Orient et/ou du terrorisme, dont les textes sont confrontés par Anthony Samrani dans L'Orient-Le Jour (1), apportent quelques amorces de réponse auxquelles je joins les miennes. Il s'agit de David Thomson, journaliste, auteur du livre "Français djihadistes" (2014, Ed Les Arènes), de Alain Rodier, spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée ( de Samir Amghar, sociologue, auteur du livre "Le salafisme aujourd'hui.
Ces jeunes gens européens n'ont pas un profil psychologique type. Un certain type de sentiment religieux est commun à tous ces jeunes gens. Ces jeunes gens ne sont pas recrutés dans les mosquées mais via les réseaux sociaux. Un jihadiste français repenti raconte son embrigadement. Par Francetv info Mis à jour le , publié le "Ces gens-là, ils salissent l’Islam.
" Ces mots sont de Mounir (nom d'emprunt), un jeune Roubaisien de 20 ans parti faire le jihad en Syrie. De retour à Roubaix (Nord), il a accepté de raconter son parcours à La Voix du Nord, qui publie son témoignage, vendredi 11 juillet. Le jeune homme souhaite mettre en garde des jeunes de son âge tentés par le jihad. Tout commence à Roubaix, où il est recruté par des prêcheurs "à l’insu des familles, des mosquées et de l’État", précise le quotidien régional. Mounir passe son temps à regarder des vidéos et lire les appels de cheiks à faire le jihad. Le jeune jihadiste est envoyé à Damas, où il combat pendant neuf mois. Dounia Bouzar : "Le registre de la raison est inefficace pour parler à un jeune embrigadé" Djihad Dans Comment sortir de l'emprise « djihadiste » ?
*, l'anthropologue Dounia Bouzar dévoile la méthode conçue par son association pour lutter contre l'embrigadement des jeunes Français dans l'islam radical. © Les cahiers de l'islam Créé en avril 2014, le Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI) interroge les mécanismes d'embrigadement des jeunes dans l'islam radical.