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Actualité urbanisme

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En Chine, le data-mining révèle le phénomène des villes fantômes. En chine, le développement urbain effréné a donné lieu à un étrange phénomène, dont une étude de data-mining (ou exploration de données) révèle l'ampleur démesurée : la multiplication de villes fantômes. Explications avec la revue Technologique du MIT. De 8 800 km urbanisés en 1984 à 41 000 km en 2010 : la croissance des villes chinoises n'a aucune commune mesure dans l'Histoire. Au point que le pays est aujourd'hui capable d'utiliser plus de béton en deux ans que n'en ont utilisé les Etats-Unis en un siècle.

Ce phénomène de construction massive, couplé à la difficulté de plans d'aménagements urbains coordonnés à grande échelle, a créé des territoires absolument inhabités. Un phénomène d'ampleur qui n'était jusque ici pas quantifiable, mais que le Big Data Lab de Baidu vient de mettre au jour avec précision grâce aux techniques de data-mining. Autant de nouveaux indices triés par un algorithme pour mesurer de façon inédite la densité urbaine en Chine. Pour Elon Musk, les voitures actuelles seront un jour hors la loi. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré lors d'une conférence organisée par le constructeur électronique Nvidia qu'il pensait que le fait de conduire une voiture serait un jour illégal. « C'est trop dangereux.

Vous ne pouvez pas laisser les gens conduire des machines de mort de deux tonnes », a-t-il déclaré, rapporte The Verge. Selon lui, un passage généralisé aux voitures conduites par une intelligence artificelle prendra environ vingt ans. Elon Musk fait pourtant partie d'un groupe d'industriels et de scientifiques ayant lancé en 2014 un appel pour dénoncer les dangers de l'intelligence artificielle.

Il estime cependant que les logiciels capables de conduire une voiture ne sont pas plus dangereux que les systèmes régissant aujourd'hui les ascenseurs. >> Lire : Faut-il avoir peur des machines ? La Silicon Valley débat. Www.agen.fr/files/agen_ville/la-mairie/Agen-2020-rapport-final.pdf. Vers un urbanisme de projet métropolitain. Le secteur de projet Paris Nord-Est (PNE) offre un prisme intéressant au travers duquel examiner certaines des dynamiques récentes de la construction métropolitaine francilienne.

Lancé en 2002 dans le cadre du Grand projet de renouvellement urbain [1] (GPRU), PNE entend structurer et organiser un territoire d’action de 600 hectares, des gares du Nord et de l’Est aux lisières de Saint-Denis, d’Aubervilliers et de Pantin. Le projet prévoit, d’ici une quinzaine d’années, la création de neuf « quartiers métropolitains » et l’installation d’environ 15 000 nouveaux habitants (Mairie de Paris 2013). L’enjeu de PNE n’est pas seulement la production de logements sur quelques-unes des dernières emprises constructibles de Paris intra-muros, mais aussi le traitement d’un espace frontalier, vécu historiquement comme une rupture physique et symbolique entre centre et périphérie.

Un projet à « l’interface » La notion d’interface renvoie à trois dimensions du projet urbain. Bibliographie. « Bordeaux 3.0 » : amorcer un espace public métropolitain. Dossier : Espaces publics urbains et concertation Comme de nombreuses grandes villes françaises, Bordeaux vit un moment particulier de son histoire : la dilatation de ses faubourgs et l’extension de sa périphérie ont conduit la ville à sortir de ses limites historiques. Le mouvement est ici particulièrement marqué, puisque l’aire urbaine est l’une des moins denses de France, selon les statistiques de l’Insee. Que le tissu périurbain soit parsemé de grands crus classés n’explique pas tout : sous l’effet d’une croissance naturelle et migratoire très forte, Bordeaux grandit (la population de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) a augmenté de 100 000 habitants depuis 1990 pour atteindre 720 000 personnes) et Bordeaux s’étend (la superficie de l’aire urbaine a augmenté de 76 % entre 1999 et 2008).

Selon les démographes, le mouvement est même appelé à s’amplifier puisque la région bordelaise devrait accueillir environ 250 000 nouveaux habitants au cours des vingt prochaines années. Cartographie fantasmée de l’insécurité. Depuis le milieu des années 90, la question de l’insécurité tient le haut du pavé dans le débat politique français. A gauche comme à droite, le sujet est devenu dominant dans les discours, comme en témoignent les propos de Manuel Valls, actuel ministre de l’Intérieur socialiste. Cependant, les données statistiques révèlent-elles réellement dans l’Hexagone une progression de la criminalité, élément le plus déterminant pour mesurer le degré de sécurité d’un pays ?

L’analyse des chiffres de la criminalité en France nous montre que 755 homicides ont été commis en 2009, soit un taux de 1,09 pour 100 000 habitants, parmi les plus bas du monde, très loin derrière d’autres pays développés comme les Etats-Unis, où il est de 5 pour 100 000 habitants à la même date. Si la France était un Etat des Etats-Unis, elle serait le second Etat le plus sûr après le New Hampshire. En Europe, la Belgique ainsi que la Finlande, où les armes à feu sont en vente libre, ont des taux de criminalité plus élevés. Demain, la ville « frugale » Jean Haëntjens est urbaniste et économiste et conseil en stratégies urbaines au cabinet Urbatopies auprès des collectivités locales et des administrations.

Après Le pouvoir des villes (2008) et Urbatopies (2010), il vient de faire paraître La ville frugale chez FYP éditions. Derrière ce concept, Jean Haëntjens cherche à rendre accessible une autre forme de ville durable que celle que nous proposent de bâtir bien des architectes avec des bâtiments à haute qualité écologique intégrés dans des écoquartiers qui sont loin d’être accessibles à tous, financièrement parlant. Quelle ville durable voulons-nous ? Quelles stratégies urbaines concrètes devons-nous adopter pour commencer à organiser la ville dans une perspective post-pétrolière ? C’est tout l’enjeu que tente de dessiner Jean Haëntjens dans un petit livre livre très stimulant sur la forme des villes à venir. Le modèle de la ville frugale Jean Haëntjens : Le réchauffement climatique ne parle pas aux gens. Peut-on changer la ville ?